D'ici 5 à 10 ans, la quasi-totalité des avions commerciaux devrait être équipés d'une antenne wifi © AlexBrylov
De moins en moins, « avion » rimera avec « déconnexion ».
Car si le ciel reste l’un des derniers endroits du monde moderne où l’on peut encore réellement déconnecter, la montée en puissance de l’internet sans fil dans les airs paraît inéluctable.
« Depuis leurs apparitions il y a 5 ou 6 ans, les solutions de wifi à bord sont en plein boom », résume Capucine Fargier, chef de mission en aérospatiale chez IAC Partners, un cabinet de conseil spécialisé sur le sujet.
« D’ici une dizaine d’années, la totalité des avions devraient être équipés. En attendant, les niveaux de service sont encore assez faibles ». , ajoute-t-elle.
Car si le ciel reste l’un des derniers endroits du monde moderne où l’on peut encore réellement déconnecter, la montée en puissance de l’internet sans fil dans les airs paraît inéluctable.
« Depuis leurs apparitions il y a 5 ou 6 ans, les solutions de wifi à bord sont en plein boom », résume Capucine Fargier, chef de mission en aérospatiale chez IAC Partners, un cabinet de conseil spécialisé sur le sujet.
« D’ici une dizaine d’années, la totalité des avions devraient être équipés. En attendant, les niveaux de service sont encore assez faibles ». , ajoute-t-elle.
Qui propose déjà le wi-fi gratuit ?
En effet, peu de compagnies proposent déjà l’accès au wifi gratuitement, sur certains vols ou certains avions, et avec des débits très limités. C’est le cas par exemple de Norwegian, d’Emirates, de Turkish Airlines, Hongkong Airlines, JetBlue ou encore de SAS.
Chez la plupart des transporteurs aériens qui proposent le wifi à bord, l’accès est payant, et reste bien souvent plutôt onéreux, même si les tarifs tendent progressivement à baisser.
En moyenne, l’heure de connexion à bord est facturée autour de 10 euros. Certaines compagnies, à l’instar de Delta ou d’American Airlines, proposent aussi des abonnements mensuels à leurs clients les plus assidus. Des offres qui tournent autour de 50 euros par mois pour un accès illimité.
Loin derrière les compagnies américaines, les plus avancées en la matière, les autres transporteurs équipent petit à petit leurs appareils. Du côté d’Air France, quelques Boeing 787 et 777-300 disposent déjà d’une offre de connexion à bord.
Mais la compagnie française a annoncé, à l’occasion du salon IFTM Top Resa, une refonte complète de son offre wifi à bord, promettant que toute sa flotte sera équipée d’ici 2020.
Chez la plupart des transporteurs aériens qui proposent le wifi à bord, l’accès est payant, et reste bien souvent plutôt onéreux, même si les tarifs tendent progressivement à baisser.
En moyenne, l’heure de connexion à bord est facturée autour de 10 euros. Certaines compagnies, à l’instar de Delta ou d’American Airlines, proposent aussi des abonnements mensuels à leurs clients les plus assidus. Des offres qui tournent autour de 50 euros par mois pour un accès illimité.
Loin derrière les compagnies américaines, les plus avancées en la matière, les autres transporteurs équipent petit à petit leurs appareils. Du côté d’Air France, quelques Boeing 787 et 777-300 disposent déjà d’une offre de connexion à bord.
Mais la compagnie française a annoncé, à l’occasion du salon IFTM Top Resa, une refonte complète de son offre wifi à bord, promettant que toute sa flotte sera équipée d’ici 2020.
Comment ça marche ?
Techniquement, deux solutions existent aujourd’hui pour permettre aux passagers d’un avion de recevoir un signal wifi. La première : passer par des antennes disposées au sol sur l’itinéraire du vol. Une solution utilisée uniquement pour les vols intérieurs, ou ne traversant pas de mer ou d’océan.
L’autre méthode s’appuie sur les satellites de télécommunications, et engendre pour la compagnie aérienne de très forts coûts de bande passante.
Dans les deux cas, il reste encore difficile d’envisager des débits suffisants pour permettre à tous les passagers d’un avion de lancer de la musique ou des vidéos en streaming. En attendant de nouveaux progrès technologiques, il faudra se contenter d’un rapide tour sur Facebook ou de vérifier ses mails.
Mais les progrès devraient arriver dans les prochaines années tant le marché du wifi en vol est promis à un développement spectaculaire. Selon une étude de la London School of Economics, le marché pèsera 135 milliards de dollars en 2035. Des fournisseurs traditionnels aux fabricants de satellites, en passant par les opérateurs téléphoniques : le secteur suscite un intérêt général et grandissant.
A l’instar des opérateurs Inmarsat ou Deutsche Telekom qui travaillent ensemble sur le projet EAN (Europan Aviation Network), visant à développer la connectivité en vol dans le ciel européen. Et jusqu’au géant américain Google, qui serait intéressé par le rachat des solutions développées par Nokia, permettant de capter des signaux 4G depuis son siège d’avion.
« Les fournisseurs de solutions actuelles élèvent sans cesse leurs niveaux et en sont à leur 3e génération de services », décrypte Capucine Fargier. « Il faut garder en tête que l’enjeu principal est le débit proposé à bord et que cela dépend de trois critères : l’antenne installée dans l’avion, le fournisseurs de service, et aussi la couverture du réseau dans le pays au dessus duquel on vole », ajoute-t-elle.
L’autre méthode s’appuie sur les satellites de télécommunications, et engendre pour la compagnie aérienne de très forts coûts de bande passante.
Dans les deux cas, il reste encore difficile d’envisager des débits suffisants pour permettre à tous les passagers d’un avion de lancer de la musique ou des vidéos en streaming. En attendant de nouveaux progrès technologiques, il faudra se contenter d’un rapide tour sur Facebook ou de vérifier ses mails.
Mais les progrès devraient arriver dans les prochaines années tant le marché du wifi en vol est promis à un développement spectaculaire. Selon une étude de la London School of Economics, le marché pèsera 135 milliards de dollars en 2035. Des fournisseurs traditionnels aux fabricants de satellites, en passant par les opérateurs téléphoniques : le secteur suscite un intérêt général et grandissant.
A l’instar des opérateurs Inmarsat ou Deutsche Telekom qui travaillent ensemble sur le projet EAN (Europan Aviation Network), visant à développer la connectivité en vol dans le ciel européen. Et jusqu’au géant américain Google, qui serait intéressé par le rachat des solutions développées par Nokia, permettant de capter des signaux 4G depuis son siège d’avion.
« Les fournisseurs de solutions actuelles élèvent sans cesse leurs niveaux et en sont à leur 3e génération de services », décrypte Capucine Fargier. « Il faut garder en tête que l’enjeu principal est le débit proposé à bord et que cela dépend de trois critères : l’antenne installée dans l’avion, le fournisseurs de service, et aussi la couverture du réseau dans le pays au dessus duquel on vole », ajoute-t-elle.
Des problèmes de sécurité ?
Autre obstacle qui préoccupe les professionnels du secteurs : la sécurité des données. Un sujet qui ne semble pour l'instant pas particulièrement préoccuper les utilisateurs d’internet dans les airs.
D’après un récent sondage publié par The GO Group, une société de transport, moins de la moitié (48%) des utilisateurs de réseau wifi d’aéroports et d’avions se déclarent « un peu inquiet » quant à la protection de leurs données. Et quand 19% d’entre-eux s’estiment « très préoccupés » par le sujet, 9% déclarent n’avoir jamais pensé à leur sécurité lorsqu’ils surfent depuis une porte d’embarquement ou en vol.
« Les voyageurs doivent être conscients qu’il n’est pas trop difficile pour les criminels de voler des renseignements personnels lorsque les gens utilisent les réseaux wifi dans les espaces publics », fait savoir John McCarthy, président de The GO Group.
Avant de rappeler : « tout ce dont les voleurs ont besoin, c’est d’un Hotspot alimenté par batterie ».
D’après un récent sondage publié par The GO Group, une société de transport, moins de la moitié (48%) des utilisateurs de réseau wifi d’aéroports et d’avions se déclarent « un peu inquiet » quant à la protection de leurs données. Et quand 19% d’entre-eux s’estiment « très préoccupés » par le sujet, 9% déclarent n’avoir jamais pensé à leur sécurité lorsqu’ils surfent depuis une porte d’embarquement ou en vol.
« Les voyageurs doivent être conscients qu’il n’est pas trop difficile pour les criminels de voler des renseignements personnels lorsque les gens utilisent les réseaux wifi dans les espaces publics », fait savoir John McCarthy, président de The GO Group.
Avant de rappeler : « tout ce dont les voleurs ont besoin, c’est d’un Hotspot alimenté par batterie ».