Le malaise social créé par le départ brutal du président du directoire Olivier de Nicola et du directeur général Hubert Chemla s’amplifie chez Thomas Cook.
Les représentants des employés au comité d’entreprise européen rentrés tout juste d’Allemagne n’ont pas non plus obtenu de réponses satisfaisantes à leurs questions, notamment sur un éventuel plan social en France. Les explications apportées par le management du siège social ont plutôt porté sur le départ de Olivier de Nicola.
Mais comme le dit nettement une voix syndicale : « Le départ de Monsieur Olivier de Nicola, même si nous le regrettons, ce n’est plus notre problème. Ce que l’on veut maintenant c’est avoir l’assurance que l’emploi sera sauvegardé pour les 1573 employés français ». Elément particulièrement inquiétant : les membres du CE européen semblent avoir eu, au contraire, la confirmation qu’une provision de 14 millions d’euros avait bien été réalisée en vue d’un plan social sur les différentes filiales du groupe.
La rencontre avec le nouveau président du directoire, Denis Wathier et son adjoint au cours du comité d’entreprise français, en dépit d’une discussion prolongée, n’a donc fait que semer un peu plus le doute sur l’avenir de Thomas Cook en France et surtout de celui de ses employés. D’où la décision prise par les syndicats de confirmer l’appel aux débrayages dès ce matin.
Le comité d’entreprise a également pris la décision de lancer un droit d’alerte pour avoir accès aux chiffres et apporter ainsi une analyse plus fine au bilan de l’entreprise en France.
En attendant, l’intersyndicale s’attend à une participation importante du personnel à la grève « à en juger par le nombre de coups de fil inquiets du personnel reçus ces derniers jours ».
Les représentants des employés au comité d’entreprise européen rentrés tout juste d’Allemagne n’ont pas non plus obtenu de réponses satisfaisantes à leurs questions, notamment sur un éventuel plan social en France. Les explications apportées par le management du siège social ont plutôt porté sur le départ de Olivier de Nicola.
Mais comme le dit nettement une voix syndicale : « Le départ de Monsieur Olivier de Nicola, même si nous le regrettons, ce n’est plus notre problème. Ce que l’on veut maintenant c’est avoir l’assurance que l’emploi sera sauvegardé pour les 1573 employés français ». Elément particulièrement inquiétant : les membres du CE européen semblent avoir eu, au contraire, la confirmation qu’une provision de 14 millions d’euros avait bien été réalisée en vue d’un plan social sur les différentes filiales du groupe.
La rencontre avec le nouveau président du directoire, Denis Wathier et son adjoint au cours du comité d’entreprise français, en dépit d’une discussion prolongée, n’a donc fait que semer un peu plus le doute sur l’avenir de Thomas Cook en France et surtout de celui de ses employés. D’où la décision prise par les syndicats de confirmer l’appel aux débrayages dès ce matin.
Le comité d’entreprise a également pris la décision de lancer un droit d’alerte pour avoir accès aux chiffres et apporter ainsi une analyse plus fine au bilan de l’entreprise en France.
En attendant, l’intersyndicale s’attend à une participation importante du personnel à la grève « à en juger par le nombre de coups de fil inquiets du personnel reçus ces derniers jours ».
Le futur chiffré du groupe Thomas Cook
La fusion programmée de Thomas Cook et My Travel qui se produira au plus tôt au cours de l’été avec la bénédiction de la Commission européenne, donnera lieu à la création du second groupe de tourisme européen derrière TUI avec 32 700 employés, 2130 agences de voyages, un chiffre d’affaires d’environ 12 milliards d‘euros et une part de marché estimée à 22%.
La fusion programmée de Thomas Cook et My Travel qui se produira au plus tôt au cours de l’été avec la bénédiction de la Commission européenne, donnera lieu à la création du second groupe de tourisme européen derrière TUI avec 32 700 employés, 2130 agences de voyages, un chiffre d’affaires d’environ 12 milliards d‘euros et une part de marché estimée à 22%.