Grèves : Prêt-à-Partir rappelle le rôle de l'agent de voyages avec humour !

François Piot et ses conseillers prennent leur mal en patience...

Victimes collatérales des grèves (Air France, SNCF, contrôleurs aériens), les agents de voyages voient leur charge de travail considérablement augmenter ces dernières semaines. Chez Prêt-à-Partir, on essaie de prendre son mal en patience et d'aborder la période avec humour.

Rédigé par Anaïs BORIOS le Jeudi 21 Juin 2018

Chez Prêt-à-Partir, on a le sens de l'humour et on le fait savoir sur des affiches ! - DR : Prêt-à-Partir

« Grâce à Air France et à la SNCF, vous savez désormais à quoi sert une agence de voyages ». Chez Prêt-à-Partir, on a le sens de l'humour et on le fait savoir sur des affiches !

Après plusieurs semaines de grève, le réseau dirigé par François Piot, tente de « prendre son mal en patience ». « Il n'y a pas d'ironie méchante dans ces affiches, nous n'en voulons pas à Air France ou à la SNCF, pour qui les enjeux financiers sont colossaux. Mais il est vrai que c'est aussi dur pour nous, agences, qui sommes des victimes collatérales de cette situation », commente-t-il.

Espérons qu'Air France et la SNCF n'oublieront pas les agents...

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Dans le réseau, l'organisation est compliquée par ces grèves, notamment dans les services affaires et groupes. « C'est un stress incroyable, car nous risquons de perdre des dossiers, des clients et beaucoup de temps pour pas grand chose », ajoute François Piot.

Sur le conflit à la SNCF, le patron de Prêt-à-Partir comprend la nécessité de la réforme. « L'ouverture du rail se fera jusqu'en 2025, donc ce n'est que le début des ennuis !

Nous espérons tout de même que la SNCF se souviendra des agences de voyages qui ont décidé de la soutenir pendant ces grèves, même quand les clients ne veulent plus en entendre parler. Car avec l'ouverture du rail, lorsque nous aurons à choisir sur un même trajet entre elle et Deutsche Bahn, j'espère que la SNCF saura se montrer reconnaissante envers les distributeurs ».

Idem pour Air France. « Espérons que ces transporteurs sauront nous voir non pas comme des sous-traitants, mais bien comme des distributeurs, car actuellement nous travaillons gratuitement pour eux lorsqu'il faut renseigner les clients victimes de leurs grèves ».

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