Georges Colson : « On ne peut pas nous demander à la fois de créér des emplois et prendre ensuite des mesures qui risqueraient d'en supprimer dans nos entreprises...»
Ce mardi 11 avril, se tiendra une réunion de première importance pour le devenir de la profession d'agent de voyages. Il s'agira de discuter de la portée précise du nouveau régime d' « Habilitation » qui a remplacé ceux de l' « Autorisation » et l' »Agrément ».
Une simplification dont les agences de voyages pourraient faire les frais si le texte était promulgué tel quel. En effet, dans cet article de la nouvelle loi, le terme « accessoire » laisserait la porte ouverte à des interprétations et des exceptions dans lesquelles pourraient s'engouffrer bien d'autres acteurs (Agences événementielles, Palais des congrès...) dont le métier n'est pas à priori de vendre du voyage.
Georges Colson, président du Snav et Bernard Didelot, président de l'APS, qui s'exprimaient dans le cadre de la 8e Convention du Snav Ile de France à Oman, « Sont décidés à se battre et à ne pas se laisser marcher sur les platebandes.
« On ne peut pas nous demander à la fois de créér des emplois et prendre ensuite des mesures qui risqueraient d'en supprimer dans nos entreprises, souligne le président du Snav qui se dit « chaud » sur cette question.
De son côté, Bernard Didelot s'est dit prêt à « annuler purement et simplement la Journée nationale sur l'Emploi prévue par l'APS en novembre prochain, et qu'elle a financé en quasi-totalité. « Si on nous a pris pour des « billes » cela ne va pas marcher comme ça ! »
Une simplification dont les agences de voyages pourraient faire les frais si le texte était promulgué tel quel. En effet, dans cet article de la nouvelle loi, le terme « accessoire » laisserait la porte ouverte à des interprétations et des exceptions dans lesquelles pourraient s'engouffrer bien d'autres acteurs (Agences événementielles, Palais des congrès...) dont le métier n'est pas à priori de vendre du voyage.
Georges Colson, président du Snav et Bernard Didelot, président de l'APS, qui s'exprimaient dans le cadre de la 8e Convention du Snav Ile de France à Oman, « Sont décidés à se battre et à ne pas se laisser marcher sur les platebandes.
« On ne peut pas nous demander à la fois de créér des emplois et prendre ensuite des mesures qui risqueraient d'en supprimer dans nos entreprises, souligne le président du Snav qui se dit « chaud » sur cette question.
De son côté, Bernard Didelot s'est dit prêt à « annuler purement et simplement la Journée nationale sur l'Emploi prévue par l'APS en novembre prochain, et qu'elle a financé en quasi-totalité. « Si on nous a pris pour des « billes » cela ne va pas marcher comme ça ! »
Bernard Didelot s'est dit prêt à « annuler purement et simplement la Journée nationale sur l'Emploi » prévue par l'APS en novembre prochain
Cette affaire pourrait marquer le début d'une mobilisation de la profession pour défendre son statut. D'autant qu'une nouvelle menace, peut-être plus importante encore, se profile : la directive (?) européenne Bolkenstein.
Son adoption probable ouvrirait selon Georges Colson le secteur des Services (y compris les Agences de voyages) à l'ensemble des membres de la communauté européenne et permettrait l'installation par exemple du « plombier polonais » qui, en mal de reconversion mais pas à court de tuyaux serait devenu agent de voyages...
Seul (fragile) rempart à l'impact de ce nouveau pavé dans la mare de la Distribution, la mention : « le trouble à l'ordre public ». Oui, mais... comment les tribunaux interpréteront-ils cette notion ? De manière restrictive ou libérale ? Une chose est certaine : la profession réglementée d'agent de voyages risque de pâtir de la soif de libéralisation des services de Bruxelles.
Autant de nuages qui plaident en faveur de la mise en place d'un lobbying efficace du secteur du tourisme. Tant au niveau national qu'à celui européen. « C'est un sujet que nous avons mis à l'ordre du jour, souligne Bernard Didelot. Nous sommes en train de voir comment et quel type de budget on pourrait dégager pour traiter cette question d'ici la fin de l'été. Une action à laquelle le Snav souhaite évidemment s'associer.
Son adoption probable ouvrirait selon Georges Colson le secteur des Services (y compris les Agences de voyages) à l'ensemble des membres de la communauté européenne et permettrait l'installation par exemple du « plombier polonais » qui, en mal de reconversion mais pas à court de tuyaux serait devenu agent de voyages...
Seul (fragile) rempart à l'impact de ce nouveau pavé dans la mare de la Distribution, la mention : « le trouble à l'ordre public ». Oui, mais... comment les tribunaux interpréteront-ils cette notion ? De manière restrictive ou libérale ? Une chose est certaine : la profession réglementée d'agent de voyages risque de pâtir de la soif de libéralisation des services de Bruxelles.
Autant de nuages qui plaident en faveur de la mise en place d'un lobbying efficace du secteur du tourisme. Tant au niveau national qu'à celui européen. « C'est un sujet que nous avons mis à l'ordre du jour, souligne Bernard Didelot. Nous sommes en train de voir comment et quel type de budget on pourrait dégager pour traiter cette question d'ici la fin de l'été. Une action à laquelle le Snav souhaite évidemment s'associer.