192,4 millions d'euros sur l'exercice 2016 contre 190 millions sur le précédent : Air Corsica affiche, pour la deuxième année consécutive, des résultats financiers dans le vert.
Et après avoir lancé, pendant l'été 2017, un système de vente aux enchères de ses billets d'avion ou encore une nouvelle carte de fidélité, la compagnie rêve maintenant d'accélérer sa montée en puissance.
Son ambition : s'ouvrir à l'international, processus que la compagnie expérimente avec succès depuis mars en reliant Bruxelles à Bastia et Ajaccio.
Et après avoir lancé, pendant l'été 2017, un système de vente aux enchères de ses billets d'avion ou encore une nouvelle carte de fidélité, la compagnie rêve maintenant d'accélérer sa montée en puissance.
Son ambition : s'ouvrir à l'international, processus que la compagnie expérimente avec succès depuis mars en reliant Bruxelles à Bastia et Ajaccio.
L'interview d'Hervé Pierret, membre du directoire d'Air Corsica
TourMaG.com - Comment se porte l'activité d'Air Corsica sur cette saison estivale ?
Hervé Pierret : En terme de volumétrie, nous sommes pour l'instant très satisfaits de cet été. Mais l'exercice n'est pas encore complet, août, notre plus gros mois, n'est pas encore terminé, et septembre est désormais un mois comparable à juillet.
Globalement, nous sommes satisfaits de nos performances économiques et de notre bonne santé financière, et nos perspectives à moyen terme sont tout à fait encourageantes.
TourMaG.com - Quelles sont les nouveautés de l'été ?
Hervé Pierret : Au niveau des produits commerciaux, nous avons mis en place un système de ventes aux enchères de billets, tous les mardis, dont les prix démarrent à quelques euros. Une nouvelle carte de fidélité Air Corsica a aussi été lancée il y a deux semaines.
Les salariés ont par ailleurs cet été fait leur entrée dans le capital de la compagnie, à hauteur de 1,15% (aux côtés de la collectivités territoriale à 68% ou encore d'Air France à 12%, ndlr).
TourMaG.com - Vous vous êtes ouverts cette saison à l'international en ouvrant une ligne estivale vers Bruxelles-Sud-Charleroi. Quel premier bilan en tirez-vous ?
Hervé Pierret : La ligne fonctionne au-delà de nos espérances et devrait finir entre 85 et 90% de remplissage sur la saison. C'est un travail commun avec la Belgique qui aboutit à un très grand succès.
Nous arrêterons les vols à la mi-novembre cette année, mais le but est d'annualiser la ligne d'ici 3 ans.
TourMaG.com - Ce premier succès entrainera-t-il d'autres ouvertures hors France ? Lors d'une récente conférence de presse, vous évoquiez par exemple la Catalogne et l'Italie.
Hervé Pierret : Nous travaillons en fait sur deux types de projets. Le premier porte sur un développement européen. Pour ce faire, nous devrions recevoir notre 6e avion, un A320, à l'été 2018, qui va nous permettre de continuer notre montée en puissance.
Pour les destinations, toute une série d'études sont en cours, et nous pensons à la Scandinavie, au Royaume-Uni ou encore à la zone germanophone (Allemagne, Suisse, Autriche).
Nous considérons que notre développement maintenant va se faire hors-France.
TourMaG.com - Et quid de l'autre projet ?
Hervé Pierret : Il s'agit d'un projet européen de rapprochement entre la Toscane, la Ligurie, la Sardaigne, la Corse et la Catalogne. Le but est de créer une nouvelle dynamique économique, culturelle et touristique régionale, un lien qui n'existe pas encore.
Le projet devrait se concrétiser à horizon 2019 et en est à la phase des batteries d'études au niveau des régions. Nous sommes d'ores et déjà en ordre de marche pour répondre aux appels d'offre pour mettre en place des dessertes régionales sur des petits avions de 9 à 40 sièges.
TourMaG.com - Dans quelques mois se tiendront les premières Assises de l'aérien français. Quels messages une compagnie comme la votre aimerait-elle adresser au gouvernement ?
Hervé Pierret : Nous restons dans la catégorie des compagnies régionales de taille très modeste. Ce que je demanderais, en deux mots, serait : efficacité économique et simplicité réglementaire.
Tant sur le volet des charges sociales que sur le millefeuille de réglementations aéronautiques, nous avons besoin d'un cadre de travail simplifié, pertinent, et le plus efficace possible. Et il y a encore du boulot !
Hervé Pierret : En terme de volumétrie, nous sommes pour l'instant très satisfaits de cet été. Mais l'exercice n'est pas encore complet, août, notre plus gros mois, n'est pas encore terminé, et septembre est désormais un mois comparable à juillet.
Globalement, nous sommes satisfaits de nos performances économiques et de notre bonne santé financière, et nos perspectives à moyen terme sont tout à fait encourageantes.
TourMaG.com - Quelles sont les nouveautés de l'été ?
Hervé Pierret : Au niveau des produits commerciaux, nous avons mis en place un système de ventes aux enchères de billets, tous les mardis, dont les prix démarrent à quelques euros. Une nouvelle carte de fidélité Air Corsica a aussi été lancée il y a deux semaines.
Les salariés ont par ailleurs cet été fait leur entrée dans le capital de la compagnie, à hauteur de 1,15% (aux côtés de la collectivités territoriale à 68% ou encore d'Air France à 12%, ndlr).
TourMaG.com - Vous vous êtes ouverts cette saison à l'international en ouvrant une ligne estivale vers Bruxelles-Sud-Charleroi. Quel premier bilan en tirez-vous ?
Hervé Pierret : La ligne fonctionne au-delà de nos espérances et devrait finir entre 85 et 90% de remplissage sur la saison. C'est un travail commun avec la Belgique qui aboutit à un très grand succès.
Nous arrêterons les vols à la mi-novembre cette année, mais le but est d'annualiser la ligne d'ici 3 ans.
TourMaG.com - Ce premier succès entrainera-t-il d'autres ouvertures hors France ? Lors d'une récente conférence de presse, vous évoquiez par exemple la Catalogne et l'Italie.
Hervé Pierret : Nous travaillons en fait sur deux types de projets. Le premier porte sur un développement européen. Pour ce faire, nous devrions recevoir notre 6e avion, un A320, à l'été 2018, qui va nous permettre de continuer notre montée en puissance.
Pour les destinations, toute une série d'études sont en cours, et nous pensons à la Scandinavie, au Royaume-Uni ou encore à la zone germanophone (Allemagne, Suisse, Autriche).
Nous considérons que notre développement maintenant va se faire hors-France.
TourMaG.com - Et quid de l'autre projet ?
Hervé Pierret : Il s'agit d'un projet européen de rapprochement entre la Toscane, la Ligurie, la Sardaigne, la Corse et la Catalogne. Le but est de créer une nouvelle dynamique économique, culturelle et touristique régionale, un lien qui n'existe pas encore.
Le projet devrait se concrétiser à horizon 2019 et en est à la phase des batteries d'études au niveau des régions. Nous sommes d'ores et déjà en ordre de marche pour répondre aux appels d'offre pour mettre en place des dessertes régionales sur des petits avions de 9 à 40 sièges.
TourMaG.com - Dans quelques mois se tiendront les premières Assises de l'aérien français. Quels messages une compagnie comme la votre aimerait-elle adresser au gouvernement ?
Hervé Pierret : Nous restons dans la catégorie des compagnies régionales de taille très modeste. Ce que je demanderais, en deux mots, serait : efficacité économique et simplicité réglementaire.
Tant sur le volet des charges sociales que sur le millefeuille de réglementations aéronautiques, nous avons besoin d'un cadre de travail simplifié, pertinent, et le plus efficace possible. Et il y a encore du boulot !
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