Michael Galvez-Ollandini, directeur général d'Ollandini Voyages : "Lorsque l’on contacte un réceptif, au hasard par exemple sur l’île de la Réunion et qu'il nous parle de sa spécificité insulaire, nous en tant que spécialistes de la Corse cela nous permet d’évacuer les problèmes liés à l’insularité. " Photo CH
TourMaG : Comment parleriez-vous de cette saison en corse qui s’achèvera bientôt. Plutôt une bonne saison ?
Michael Galvez - Ollandini : Ce n’est pas « une bonne saison » » . Ce n’est pas non plus une mauvaise saison, c’est une saison complexe dans un nouveau monde ou la clientèle devient extrêmement sensible aux problématiques liées au pouvoir d’achat.
Ollandini Voyages a fait son travail, les agents de voyages et les distributeurs ont fait leur travail, mais on reste sur une destination compliquée en terme « d’aérien ».
TourMaG : Cette complication c’est l’augmentation des prix des billets et peut être aussi la concurrence avec d’autres destinations qui sont revenues très fortes après le Covid ?
Michael Galvez - Ollandini : La Corse bien sûr est sensible à la concurrence, mais ce n’est pas tant cette année la concurrence.
Le problème c’est l’inflation parce que les amoureux de la Corse, ce qu’ils trouvent ici ils ne le trouvent pas ailleurs. Aussi, la clientèle qui veut découvrir la Corse c’est la Corse et pas ailleurs.
Sur cette saison, il y’a eu une plus faible disponibilité en termes de sièges et qui étaient plus chers.
TourMaG : En ce début d’octobre, sur cette terrasse ensoleillée du Radisson Blu et au terme de ce séjour, nous constatons l’extraordinaire attrait de la Corse en arrière-saison avec peut des prix plus abordables C’est ce qu’il faut peut-être promouvoir ?
Michael Galvez - Ollandini : Oui, bien sûr. Le professionnel, s’il connait la Corse, va exactement préconiser septembre et octobre.
Nos métiers de producteurs et de distributeurs changent chaque année. Le mois de septembre et jusqu’à la mi-octobre devient quasiment plus important que le mois de juillet qui est en train de se faire balayer par l’arrière-saison.
La vraie plus value du professionnel est la capacité d'expliquer au client que s'il veut partir une semaine à moindre coût, il peut trouver des endroits en Corse où c'est possible, mais s'il veut profiter de l’île il peut, en septembre et octobre, avoir à budget équivalent un période plus longue parce que les prix baissent à ce moment-là.
En Corse on se baigne et on profite de la mer pendant tout le mois d’octobre. Ceux qui viennent en septembre et octobre nous le disent : « C’est hallucinant, je ne pensais pas que… » . Regardez ce ciel !
Michael Galvez - Ollandini : Ce n’est pas « une bonne saison » » . Ce n’est pas non plus une mauvaise saison, c’est une saison complexe dans un nouveau monde ou la clientèle devient extrêmement sensible aux problématiques liées au pouvoir d’achat.
Ollandini Voyages a fait son travail, les agents de voyages et les distributeurs ont fait leur travail, mais on reste sur une destination compliquée en terme « d’aérien ».
TourMaG : Cette complication c’est l’augmentation des prix des billets et peut être aussi la concurrence avec d’autres destinations qui sont revenues très fortes après le Covid ?
Michael Galvez - Ollandini : La Corse bien sûr est sensible à la concurrence, mais ce n’est pas tant cette année la concurrence.
Le problème c’est l’inflation parce que les amoureux de la Corse, ce qu’ils trouvent ici ils ne le trouvent pas ailleurs. Aussi, la clientèle qui veut découvrir la Corse c’est la Corse et pas ailleurs.
Sur cette saison, il y’a eu une plus faible disponibilité en termes de sièges et qui étaient plus chers.
TourMaG : En ce début d’octobre, sur cette terrasse ensoleillée du Radisson Blu et au terme de ce séjour, nous constatons l’extraordinaire attrait de la Corse en arrière-saison avec peut des prix plus abordables C’est ce qu’il faut peut-être promouvoir ?
Michael Galvez - Ollandini : Oui, bien sûr. Le professionnel, s’il connait la Corse, va exactement préconiser septembre et octobre.
Nos métiers de producteurs et de distributeurs changent chaque année. Le mois de septembre et jusqu’à la mi-octobre devient quasiment plus important que le mois de juillet qui est en train de se faire balayer par l’arrière-saison.
La vraie plus value du professionnel est la capacité d'expliquer au client que s'il veut partir une semaine à moindre coût, il peut trouver des endroits en Corse où c'est possible, mais s'il veut profiter de l’île il peut, en septembre et octobre, avoir à budget équivalent un période plus longue parce que les prix baissent à ce moment-là.
En Corse on se baigne et on profite de la mer pendant tout le mois d’octobre. Ceux qui viennent en septembre et octobre nous le disent : « C’est hallucinant, je ne pensais pas que… » . Regardez ce ciel !
Ollandini Voyages, spécialiste de la Corse s'intéresse aux îles plus lointaines comme la Réunion
TourMaG : Si on évoque le futur, Ollandini va se diversifier ? La Sicile rentre dans le catalogue ?
Michael Galvez - Ollandini : Ollandini a vocation à travailler de plus en plus les îles. Avec le temps on va s’éloigner géographiquement de la Corse pour aller chercher aussi la Sardaigne, la Sicile et les îles grecques.
Plus le temps va passera et plus l'offre pour les individuels et pour les groupes s'étoffera même si, bien sûr, notre cœur de métier reste et restera la Corse.
TourMaG : Avec ce nom « Ollandini », c’est peut-être plus facile pour travailler avec les acteurs du tourisme corse et pour fabriquer de beaux séjours ?
Michael Galvez - Ollandini : En fait c’est l’ancrage qui est important. Notre métier de spécialiste, ce n’est pas de reprendre un flux et de distribuer « à droite à gauche ». C’est un ancrage local, une connaissance des partenaires des risques métiers, une connaissance aussi des bons plans et des belles opportunités.
Michael Galvez - Ollandini : Ollandini a vocation à travailler de plus en plus les îles. Avec le temps on va s’éloigner géographiquement de la Corse pour aller chercher aussi la Sardaigne, la Sicile et les îles grecques.
Plus le temps va passera et plus l'offre pour les individuels et pour les groupes s'étoffera même si, bien sûr, notre cœur de métier reste et restera la Corse.
TourMaG : Avec ce nom « Ollandini », c’est peut-être plus facile pour travailler avec les acteurs du tourisme corse et pour fabriquer de beaux séjours ?
Michael Galvez - Ollandini : En fait c’est l’ancrage qui est important. Notre métier de spécialiste, ce n’est pas de reprendre un flux et de distribuer « à droite à gauche ». C’est un ancrage local, une connaissance des partenaires des risques métiers, une connaissance aussi des bons plans et des belles opportunités.
Autres articles
-
Corse : Corsica Vera, la récompense d'Ollandini Voyages à ses meilleurs vendeurs
-
Taxes, décarbonation, DSP en Corse : les réponses de Clément Beaune 🔑
-
Taxes billets d'avion : les Outre-Mer et la Corse épargnées ?
-
Le tourisme en Corse fait-il les frais de l'inflation ? 🔑
-
Après la Corse et la Sardaigne, une nouvelle destination pour Ollandini en 2024 ?🔑
Ce sont d’ailleurs ces mêmes ancrages qui nous permettent de travailler les îles, même de plus en plus distantes.
Lorsque l’on contacte un réceptif, au hasard par exemple sur l’île de la Réunion et qu'il nous parle de sa spécificité insulaire, nous en tant que spécialistes de la Corse cela nous permet d’évacuer les problèmes liés à l’insularité.
On connait ! et l’on peut donc travailler avec le réceptif sur sa véritable plus-value pour offrir au client le meilleur du produit.
L’avenir de l’agent de voyage, du producteur c’est de défendre sa valeur ajoutée de professionnel. Nous sommes comptables de cette singularité, ce qui ne sera pas le cas d'un « pur player » ou d'un distributeur.
TourMaG : Vous avez donné l’exemple « au hasard » de La Réunion. Vraiment au hasard ou regardez-vous sérieusement l’outre-mer ?
Michael Galvez - Ollandini : On parle à moyen terme. À court terme on va rester sur la Méditerranée, mais b[à moyen terme bien évidemment la vocation d’Ollandini c’est de profiter de son savoir-faire en ce qui concerne la gestion du tourisme insulaire pour aller chercher des îles et des partenaires locaux avec une véritable valeur ajoutée.
Lorsque l’on contacte un réceptif, au hasard par exemple sur l’île de la Réunion et qu'il nous parle de sa spécificité insulaire, nous en tant que spécialistes de la Corse cela nous permet d’évacuer les problèmes liés à l’insularité.
On connait ! et l’on peut donc travailler avec le réceptif sur sa véritable plus-value pour offrir au client le meilleur du produit.
L’avenir de l’agent de voyage, du producteur c’est de défendre sa valeur ajoutée de professionnel. Nous sommes comptables de cette singularité, ce qui ne sera pas le cas d'un « pur player » ou d'un distributeur.
TourMaG : Vous avez donné l’exemple « au hasard » de La Réunion. Vraiment au hasard ou regardez-vous sérieusement l’outre-mer ?
Michael Galvez - Ollandini : On parle à moyen terme. À court terme on va rester sur la Méditerranée, mais b[à moyen terme bien évidemment la vocation d’Ollandini c’est de profiter de son savoir-faire en ce qui concerne la gestion du tourisme insulaire pour aller chercher des îles et des partenaires locaux avec une véritable valeur ajoutée.
Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
Voir tous les articles de Christophe Hardin
Voir tous les articles de Christophe Hardin