Selon le baromètre KPMG de l'hôtellerie en France, le début de l’année a connu de très bons résultats en termes de fréquentation avec un taux d’occupation moyen, en cumulé sur les 6 premiers mois de l’année, s’établissant à 68.1%, toutes catégories confondues, soit une hausse de 0.6 point par rapport à 2007. Les résultats record enregistrés en 2007 témoignent du dynamisme du secteur.
L’été morose tant appréhendé par les professionnels n’a pas eu lieu. Le maintien des nuitées françaises et européennes a permis une hausse de 2,3 points du taux d’occupation malgré le recul des clientèles américaines (-20%), chinoises (-17%) et japonaises par rapport à 2007. Au total, l’été aura réservé son lot de bonnes surprises aux professionnels du secteur qui clôturent la saison sur des résultats relativement positifs.
Sur l’ensemble de l’année 2008, le taux d’occupation des hôtels 4 étoiles baisse de 1.2 point, alors que l’hôtellerie 2 et 3 étoiles ne recule respectivement que de 0.9 point et 0.6 point. Avec un niveau d’occupation annuel de 70%, l’hôtellerie économique 0/1 étoile termine l’année à un niveau comparable à 2007.
L’été morose tant appréhendé par les professionnels n’a pas eu lieu. Le maintien des nuitées françaises et européennes a permis une hausse de 2,3 points du taux d’occupation malgré le recul des clientèles américaines (-20%), chinoises (-17%) et japonaises par rapport à 2007. Au total, l’été aura réservé son lot de bonnes surprises aux professionnels du secteur qui clôturent la saison sur des résultats relativement positifs.
Sur l’ensemble de l’année 2008, le taux d’occupation des hôtels 4 étoiles baisse de 1.2 point, alors que l’hôtellerie 2 et 3 étoiles ne recule respectivement que de 0.9 point et 0.6 point. Avec un niveau d’occupation annuel de 70%, l’hôtellerie économique 0/1 étoile termine l’année à un niveau comparable à 2007.
Prix moyens annuels en progression
Fin décembre 2008, les très bons résultats du début d’année et le maintien des tarifs, même sur le dernier trimestre, impactent positivement sur les niveaux de prix moyens annuels qui sont en progression par rapport à 2007.
Ainsi, sur le segment économique, les prix moyens augmentent de 5.4% en 0/1 étoile et de 5.7% en 2 étoiles. Les prix moyens en 3 étoiles augmentent de 5% au niveau national, avec un impact fort de l’hôtellerie parisienne, qui enregistre une progression de 7.5%.
En catégorie 4 étoiles, la hausse du prix moyen est moins forte (+ 2.2%) avec toutefois de fortes disparités entre les hôtels de province, qui enregistrent un recul significatif de leurs prix moyens de 3.8%, et les hôtels de Paris et d’Ile-de-France qui sont en progression de 0.8% et 7.7% respectivement.
Ainsi, sur le segment économique, les prix moyens augmentent de 5.4% en 0/1 étoile et de 5.7% en 2 étoiles. Les prix moyens en 3 étoiles augmentent de 5% au niveau national, avec un impact fort de l’hôtellerie parisienne, qui enregistre une progression de 7.5%.
En catégorie 4 étoiles, la hausse du prix moyen est moins forte (+ 2.2%) avec toutefois de fortes disparités entre les hôtels de province, qui enregistrent un recul significatif de leurs prix moyens de 3.8%, et les hôtels de Paris et d’Ile-de-France qui sont en progression de 0.8% et 7.7% respectivement.
RevPAR : différence Paris/Province
Les bonnes performances d’exploitation, tant au niveau des taux d’occupation que des prix moyens, enregistrées sur les 8 premiers mois permettent de terminer l’année en progression par rapport à 2007 pour les segments 0/1 étoile (+ 5.2%), 2 étoiles (+ 4.3%) et 3 étoiles (+ 4%). Sur le segment haut de gamme, les hôtels 4 étoiles de la capitale parviennent à maintenir des niveaux de RevPAR positif (+ 0.7%) limitant ainsi l’impact de la crise grâce à la forte présence de la clientèle affaires.
En province, la situation est plus contrastée et les hôtels 4 étoiles souffrant du recul de la demande ne parviennent pas à limiter la baisse des prix moyens provoquant un recul du RevPAR de 11.7%.
Les résultats ont commencé à fléchir au dernier trimestre 2008, reflétant la moins bonne tenue des taux d’occupation.
L’hôtellerie haut de gamme de la capitale enregistre une baisse plus prononcée en octobre 2008 (-10.0 % de RevPAR par rapport à octobre 2007 – effet Coupe du monde de rugby), tandis que les RevPAR augmentent toujours dans l’hôtellerie super-économique (+ 2.4%) et en 2 étoiles (+ 5%). Les professionnels observent des reports de clientèles dans les catégories inférieures.
En province, la situation est plus contrastée et les hôtels 4 étoiles souffrant du recul de la demande ne parviennent pas à limiter la baisse des prix moyens provoquant un recul du RevPAR de 11.7%.
Les résultats ont commencé à fléchir au dernier trimestre 2008, reflétant la moins bonne tenue des taux d’occupation.
L’hôtellerie haut de gamme de la capitale enregistre une baisse plus prononcée en octobre 2008 (-10.0 % de RevPAR par rapport à octobre 2007 – effet Coupe du monde de rugby), tandis que les RevPAR augmentent toujours dans l’hôtellerie super-économique (+ 2.4%) et en 2 étoiles (+ 5%). Les professionnels observent des reports de clientèles dans les catégories inférieures.
Perspectives 2009
Le contexte économique et financier dégradé ne permet pas de faire des perspectives fiables, même à court terme, cependant on estime que les performances d’exploitation hôtelières pour ce premier semestre 2009, toutes catégories confondues, devraient être en recul.
Le cycle hôtelier a connu son apogée au cours de ces 3 dernières années, y compris en 2008, et devrait enregistrer un retournement mécanique de la demande. Ce cycle sera-t-il de courte durée ou de longue durée ? Le ralentissement de l’activité sera-t-il brutal ou modéré ?
La crise économique et financière structurelle pressentie pour l’année 2009 devrait incontestablement impacter à la baisse les résultats d’occupation de l’hôtellerie, en raison d’un certain « attentisme » dans le monde des affaires et une réduction du pouvoir d’achat des consommateurs européens.
Le cycle hôtelier a connu son apogée au cours de ces 3 dernières années, y compris en 2008, et devrait enregistrer un retournement mécanique de la demande. Ce cycle sera-t-il de courte durée ou de longue durée ? Le ralentissement de l’activité sera-t-il brutal ou modéré ?
La crise économique et financière structurelle pressentie pour l’année 2009 devrait incontestablement impacter à la baisse les résultats d’occupation de l’hôtellerie, en raison d’un certain « attentisme » dans le monde des affaires et une réduction du pouvoir d’achat des consommateurs européens.
Certains éléments pourraient modérer la baisse
Toutefois certains éléments sont susceptibles de modérer cette baisse dans l’industrie hôtelière et permettent de rester optimiste pendant cette période difficile :
- Un recentrage des clientèles sur les destinations continentales impliquant une progression des clientèles européennes au détriment des voyageurs longs courriers.
- Une hôtellerie recentrée sur les destinations concurrentielles et d’affaires incontournables, accueillant de nombreux événements professionnels majeurs en 2009, tel que Paris.
- Une hôtellerie à deux vitesses : les catégories hôtelières haut de gamme 4* (voire 5* - nouvelles normes) devraient connaître les plus fortes baisses d’occupation, ce qui sera moins le cas de l’hôtellerie super-économique 0*-1* et économique 2*, s’adressant avant tout à une clientèle nationale ou de passage.
- Un démarrage de saison du « ski » à contre-courant de la crise, démontrant que les clients ne sont pas forcément prêts à sacrifier certains loisirs.
- Enfin, il est important de tenir compte de l’effet de désinflation, susceptible de relancer les bonnes affaires pour la clientèle et donc d’influencer positivement la fréquentation au détriment du prix moyen, qui devrait stagner en 2009.
Source KPMG
KPMG : Premier cabinet d’audit, d’expertise comptable et de conseil
- Un recentrage des clientèles sur les destinations continentales impliquant une progression des clientèles européennes au détriment des voyageurs longs courriers.
- Une hôtellerie recentrée sur les destinations concurrentielles et d’affaires incontournables, accueillant de nombreux événements professionnels majeurs en 2009, tel que Paris.
- Une hôtellerie à deux vitesses : les catégories hôtelières haut de gamme 4* (voire 5* - nouvelles normes) devraient connaître les plus fortes baisses d’occupation, ce qui sera moins le cas de l’hôtellerie super-économique 0*-1* et économique 2*, s’adressant avant tout à une clientèle nationale ou de passage.
- Un démarrage de saison du « ski » à contre-courant de la crise, démontrant que les clients ne sont pas forcément prêts à sacrifier certains loisirs.
- Enfin, il est important de tenir compte de l’effet de désinflation, susceptible de relancer les bonnes affaires pour la clientèle et donc d’influencer positivement la fréquentation au détriment du prix moyen, qui devrait stagner en 2009.
Source KPMG
KPMG : Premier cabinet d’audit, d’expertise comptable et de conseil