"Le coût annuel que la Commission européenne inflige au secteur aérien s'élève à 5,9 milliards d'euros" a-t-il déclaré mercredi lors d'une conférence de presse, lors d'une visite à Bruxelles.
"C'est le résultat de la négligence de la précédente Commission", a-t-il ajouté, précisant que celle-ci pèse d'un "poids énorme sur la compétitivité des compagnies aériennes en Europe".
"En l'absence de mesures urgentes rétablissant un cadre équitable, l'industrie européenne du transport aérien souffrira, non pas par la concurrence, mais de régulations européennes inefficaces", a ajouté le patron de l'IATA.
Prise en charge par l'Etat
Selon M. Bisignani, le coût de "l'inefficacité de la réglementation et des infrastructures" est à lui seul de 3,4 milliards d'euros par an.
Le secteur débourse également chaque année 1,9 milliard d'euros en raison du refus des gouvernements européens de "prendre leurs responsabilités" face aux surcoûts engendrés par les mesures de sécurité, adoptées dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.
Cette somme comprend également les suppléments mis en place par les compagnies d'assurances pour les risques de guerre et qui devraient, estime l'IATA, être pris en charge par les Etats.
Réaménager l'espace aérien
Enfin, la nouvelle réglementation, entrée en vigueur en février, sur l'indemnisation des passagers en cas de retard ou d'annulation de leur vol devrait coûter chaque année 600 millions d'euros aux compagnies aériennes.
Le directeur général de l'IATA a appelé mercredi à l'adoption de "mesures urgentes", à commencer par l'adoption d'un "véritable ciel unique européen".
Le ciel unique signifie qu'à terme, l'Union envisage d'organiser ses différentes zones de contrôle aérien non plus suivant les frontières nationales, mais par grandes zones transnationales.
Egalité pour tous les modes de transport
Selon M. Bisignani, "chaque année, les retards sur les vols européens ont un coût de 1,5 milliard de dollars". Certes, "le ciel unique européen ne constitue pas une panacée", reconnaît Giovanni Bisignani, "mais il rendrait les routes aériennes plus efficaces, réduirait les retards et améliorerait les performances environnementales".
En outre, le patron de l'IATA plaide pour une véritable régulation des prestataires de services au sol, dont beaucoup sont en situation de monopole.
M. Bisignani demande également à la Commission de traiter sur un pied d'égalité les différents modes de transport.
"La Commission a eu raison d'éliminer les subventions aux compagnies aériennes en Europe. Alors nous ne pouvons rester silencieux alors que les gouvernements subventionnent massivement d'autres modes de transports", comme le rail, qui reçoit chaque année en Europe plus de 50 milliards de dollars d'aides publiques.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"C'est le résultat de la négligence de la précédente Commission", a-t-il ajouté, précisant que celle-ci pèse d'un "poids énorme sur la compétitivité des compagnies aériennes en Europe".
"En l'absence de mesures urgentes rétablissant un cadre équitable, l'industrie européenne du transport aérien souffrira, non pas par la concurrence, mais de régulations européennes inefficaces", a ajouté le patron de l'IATA.
Prise en charge par l'Etat
Selon M. Bisignani, le coût de "l'inefficacité de la réglementation et des infrastructures" est à lui seul de 3,4 milliards d'euros par an.
Le secteur débourse également chaque année 1,9 milliard d'euros en raison du refus des gouvernements européens de "prendre leurs responsabilités" face aux surcoûts engendrés par les mesures de sécurité, adoptées dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.
Cette somme comprend également les suppléments mis en place par les compagnies d'assurances pour les risques de guerre et qui devraient, estime l'IATA, être pris en charge par les Etats.
Réaménager l'espace aérien
Enfin, la nouvelle réglementation, entrée en vigueur en février, sur l'indemnisation des passagers en cas de retard ou d'annulation de leur vol devrait coûter chaque année 600 millions d'euros aux compagnies aériennes.
Le directeur général de l'IATA a appelé mercredi à l'adoption de "mesures urgentes", à commencer par l'adoption d'un "véritable ciel unique européen".
Le ciel unique signifie qu'à terme, l'Union envisage d'organiser ses différentes zones de contrôle aérien non plus suivant les frontières nationales, mais par grandes zones transnationales.
Egalité pour tous les modes de transport
Selon M. Bisignani, "chaque année, les retards sur les vols européens ont un coût de 1,5 milliard de dollars". Certes, "le ciel unique européen ne constitue pas une panacée", reconnaît Giovanni Bisignani, "mais il rendrait les routes aériennes plus efficaces, réduirait les retards et améliorerait les performances environnementales".
En outre, le patron de l'IATA plaide pour une véritable régulation des prestataires de services au sol, dont beaucoup sont en situation de monopole.
M. Bisignani demande également à la Commission de traiter sur un pied d'égalité les différents modes de transport.
"La Commission a eu raison d'éliminer les subventions aux compagnies aériennes en Europe. Alors nous ne pouvons rester silencieux alors que les gouvernements subventionnent massivement d'autres modes de transports", comme le rail, qui reçoit chaque année en Europe plus de 50 milliards de dollars d'aides publiques.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com