« Autrefois, nous étions considérés comme des illuminés » se souvient Frédéric Giroir, l’un des fondateurs d’Atalante. « Désormais, le tourisme durable est le fait de gens éclairés » s’amuse-t-il.
De part sa nature, Atalante est une agence pionnière dans le secteur. En effet, le tourisme d’aventure a toujours eu une longueur d’avance en matière de protection de l’environnement.
Les voyages proposés ont souvent lieu dans des régions encore vierges, hors des sentiers battus.
Une mauvaise gestion de ces espaces peut avoir des conséquences irréparables sur les hommes et la nature, et à terme sur les TO spécialistes.
« Si nous n’avions pas réfléchi à ce thème depuis le début, notre tourisme aurait disparu » assure Frédéric Giroir.
De part sa nature, Atalante est une agence pionnière dans le secteur. En effet, le tourisme d’aventure a toujours eu une longueur d’avance en matière de protection de l’environnement.
Les voyages proposés ont souvent lieu dans des régions encore vierges, hors des sentiers battus.
Une mauvaise gestion de ces espaces peut avoir des conséquences irréparables sur les hommes et la nature, et à terme sur les TO spécialistes.
« Si nous n’avions pas réfléchi à ce thème depuis le début, notre tourisme aurait disparu » assure Frédéric Giroir.
Une niche en pleine expansion
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L’agence a rédigé en 1997 la charte éthique du voyageur, qui a pour vocation d’inciter les visiteurs et TO à respecter les pays visités.
Atalante fut également l’un des premiers membres de l’association des Tours Opérateurs Thématiques, crée en 2004. Celle qui par la suite va mettre en place la certification ATR (Agir pour un Tourisme Responsable).
Ses membres sont positionnés sur des voyages de niches, mais ils représentent tout de même près de 500 millions de CA pour quelques 300 000 clients par an. Avec une croissance de 10 à 15% par an, ce secteur a peu souffert de la crise. Frédéric Giroir est persuadé qu’il est promis à un bel avenir.
« Environ 10% de la population des voyageurs fait appel à nous » estime-t-il. « Mais une fois qu’ils ont testé nos séjours, ils ne peuvent plus faire autre chose ». Le taux de réachat est donc très élevé. Reste à convaincre le client. Car même si celui-ci assure vouloir consommer durable, ses actions peinent à suivre ses paroles.
Pourtant, les voyages proposés ne sont pas beaucoup plus chers que les autres, environ 5 à 10% de plus chez Atalante.
« Lorsque les clients nous demandent pourquoi le Kilmandjaro est 100€ moins cher ailleurs, nous leur expliquons que notre supplément est destiné aux porteurs, ou aux guides qui sont mieux rémunérés. Dès qu’on leur a expliqué, ils acceptent volontiers de payer un peu plus » affirme Frédéric Giroir.
La pédagogie, le premier pas vers un tourisme responsable.
III. Mardi, nous examinerons la politique des grands TO généralistes.
Atalante fut également l’un des premiers membres de l’association des Tours Opérateurs Thématiques, crée en 2004. Celle qui par la suite va mettre en place la certification ATR (Agir pour un Tourisme Responsable).
Ses membres sont positionnés sur des voyages de niches, mais ils représentent tout de même près de 500 millions de CA pour quelques 300 000 clients par an. Avec une croissance de 10 à 15% par an, ce secteur a peu souffert de la crise. Frédéric Giroir est persuadé qu’il est promis à un bel avenir.
« Environ 10% de la population des voyageurs fait appel à nous » estime-t-il. « Mais une fois qu’ils ont testé nos séjours, ils ne peuvent plus faire autre chose ». Le taux de réachat est donc très élevé. Reste à convaincre le client. Car même si celui-ci assure vouloir consommer durable, ses actions peinent à suivre ses paroles.
Pourtant, les voyages proposés ne sont pas beaucoup plus chers que les autres, environ 5 à 10% de plus chez Atalante.
« Lorsque les clients nous demandent pourquoi le Kilmandjaro est 100€ moins cher ailleurs, nous leur expliquons que notre supplément est destiné aux porteurs, ou aux guides qui sont mieux rémunérés. Dès qu’on leur a expliqué, ils acceptent volontiers de payer un peu plus » affirme Frédéric Giroir.
La pédagogie, le premier pas vers un tourisme responsable.
III. Mardi, nous examinerons la politique des grands TO généralistes.