On recense aujourd'hui 150 entreprises touristiques indigènes, la grosse majorité se trouvant dans en Australie Occidentale et dans les Territoires du Nord.
Il aura fallu à peine quelques générations aux communautés aborigènes pour s'adapter à une situation irréversible.
Seules depuis des millénaires sur une île qui leur servait à la fois de livre unique, de racines symboliques et de matrice nourricière, les communautés ont dû, en moins de deux siècles, s'adapter à une cohabitation qu'elles n'auraient sans doute pas choisie elles-mêmes.
Si les débuts ont été difficiles et marqués du sceau de la destruction par l'alcool, il n'en est plus de même aujourd'hui.
Détenteurs de connaissances uniques sur la planète, les aborigènes sont peu à peu devenus le pôle attractif majeur des visiteurs occidentaux en Australie.
Les difficultés de communication et de rencontre des deux mondes n'empêchaient pas la fascination, et la poésie particulière de leur langage artistique a commencé à s'imposer dans les galeries d'art ethnique, jusqu'à représenter aujourd'hui un volume d'affaires de plus de 400 millions de dollars.
Mais les conditions d'accueil, en dehors de quelques pionniers comme François Giner ou Max Davidson et la regrettée Philippa, et le manque d'enthousiasme des Anciens pour partager leurs expériences ne satisfaisaient pas toujours le voyageur.
Seules depuis des millénaires sur une île qui leur servait à la fois de livre unique, de racines symboliques et de matrice nourricière, les communautés ont dû, en moins de deux siècles, s'adapter à une cohabitation qu'elles n'auraient sans doute pas choisie elles-mêmes.
Si les débuts ont été difficiles et marqués du sceau de la destruction par l'alcool, il n'en est plus de même aujourd'hui.
Détenteurs de connaissances uniques sur la planète, les aborigènes sont peu à peu devenus le pôle attractif majeur des visiteurs occidentaux en Australie.
Les difficultés de communication et de rencontre des deux mondes n'empêchaient pas la fascination, et la poésie particulière de leur langage artistique a commencé à s'imposer dans les galeries d'art ethnique, jusqu'à représenter aujourd'hui un volume d'affaires de plus de 400 millions de dollars.
Mais les conditions d'accueil, en dehors de quelques pionniers comme François Giner ou Max Davidson et la regrettée Philippa, et le manque d'enthousiasme des Anciens pour partager leurs expériences ne satisfaisaient pas toujours le voyageur.
Cinq ans de formation accélérée et volontaire
C'est pour répondre à cette demande de la clientèle internationale que le gouvernement australien a mis en place, depuis 5 ans et à grands renforts de subventions, une politique de formation des acteurs locaux.
Plus jeunes, souvent métissés, plus ouverts, les interlocuteurs des communautés se sont impliqués dans les projets. Ils sont de plus en plus majoritaires, parfois même à 100%, dans les entreprises touristiques, hébergements et réceptifs, de leurs territoires.
On recense aujourd'hui 150 entreprises touristiques indigènes, la grosse majorité se trouvant dans en Australie Occidentale et dans les Territoires du Nord. Ce dernier Etat, le plus concerné, a mis en place trois « hubs » de promotion et de réservation pour ses 42 opérateurs, sur la Terre d'Arnhem, à Alice Springs et à Darwin.
Ces centrales assurent le relais entre les prestataires et les TO occidentaux, soulageant les premiers d'un travail vers l'extérieur qu'ils ne maîtrisent pas encore totalement, et garantissant aux seconds un suivi efficace des produits achetés.
L'ensemble se rode avec intelligence et participe sans doute à la confiance accrue que montre le public français, toujours friand de rencontres originales mais sécurisées, pour la destination.
Manuel des produits indigènes édité par Tourisme Australia, sur demande à www.indigenoustourism.australia.com