C'est la fin d'un feuilleton qui aura duré plus de deux ans !
Dès le 14 janvier 2022, Lufthansa lance les offensives, pour mettre la main sur ITA Airways, née sur les cendres d'Alitalia, en octobre 2021.
Deux mois plus tard, Air France et ses alliés contre-attaquaient en proposant une forte participation minoritaire, imaginant que le gouvernement italien ne voulait pas totalement lâcher la mariée.
Finalement après cette bataille de haute lutte, Lufthansa a remporté la mise, mais a dû faire des concessions.
Contre la prise de participation à hauteur de 41% et un chèque de 829 millions d'euros, des mesures correctives ont été proposées par le groupe allemand, pour maintenir un minimum de concurrence dans le ciel italien.
Et fin novembre, la direction générale de la concurrence de la Commission européenne a enfin validé les propositions.
Elles font quelques heureux du côté des concurrents européens.
Dès le 14 janvier 2022, Lufthansa lance les offensives, pour mettre la main sur ITA Airways, née sur les cendres d'Alitalia, en octobre 2021.
Deux mois plus tard, Air France et ses alliés contre-attaquaient en proposant une forte participation minoritaire, imaginant que le gouvernement italien ne voulait pas totalement lâcher la mariée.
Finalement après cette bataille de haute lutte, Lufthansa a remporté la mise, mais a dû faire des concessions.
Contre la prise de participation à hauteur de 41% et un chèque de 829 millions d'euros, des mesures correctives ont été proposées par le groupe allemand, pour maintenir un minimum de concurrence dans le ciel italien.
Et fin novembre, la direction générale de la concurrence de la Commission européenne a enfin validé les propositions.
Elles font quelques heureux du côté des concurrents européens.
ITA Airways : Air France va récupérer des fréquences vers l'Amérique du Nord
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Dans les mesures correctives, certains concernaient les vols court-courriers.
Sur ces lignes de moins de 1 500 km, c'est easyJet qui rafle la mise, avec l'autorisation de l'instance européenne. Elle pourra lancer des vols sans escale entre Rome ou Milan et certains aéroports d'Europe centrale.
De plus, elle accèdera au réseau domestique d'ITA Airways.
A lire : ITA Airways : feu vert de l'Europe au rachat par Lufthansa
Elle sera en mesure donc de proposer des lignes vers l'Europe centrale, depuis les autres aéroports italiens que ceux de Milan et Rome.
Dans le même temps, easyJet s'est vu décerner tous les créneaux de décollage et d'atterrissage d'ITA Airways à l'aéroport de Milan Linate.
Au sujet des mesures correctives concernant les lignes long-courriers, IAG et Air France - KLM ont été désignées par la Commission européenne, pour récupérer des fréquences.
Il est prévu que les lignes entre l'Italie et l'Amérique du Nord des accords interlignes ou d'échanges de créneaux horaires, dans le but d'augmenter la fréquence des vols sans escale et/ou d'améliorer les correspondances pour les vols avec escale sur chacune des lignes, en faveur donc d'Air France et IAG.
"Suite à l'approbation d'aujourd'hui, Lufthansa et le MEF peuvent mettre en œuvre la transaction," a conclu le communiqué.
Vous pouvez embrasser... les mariés !
Sur ces lignes de moins de 1 500 km, c'est easyJet qui rafle la mise, avec l'autorisation de l'instance européenne. Elle pourra lancer des vols sans escale entre Rome ou Milan et certains aéroports d'Europe centrale.
De plus, elle accèdera au réseau domestique d'ITA Airways.
A lire : ITA Airways : feu vert de l'Europe au rachat par Lufthansa
Elle sera en mesure donc de proposer des lignes vers l'Europe centrale, depuis les autres aéroports italiens que ceux de Milan et Rome.
Dans le même temps, easyJet s'est vu décerner tous les créneaux de décollage et d'atterrissage d'ITA Airways à l'aéroport de Milan Linate.
Au sujet des mesures correctives concernant les lignes long-courriers, IAG et Air France - KLM ont été désignées par la Commission européenne, pour récupérer des fréquences.
Il est prévu que les lignes entre l'Italie et l'Amérique du Nord des accords interlignes ou d'échanges de créneaux horaires, dans le but d'augmenter la fréquence des vols sans escale et/ou d'améliorer les correspondances pour les vols avec escale sur chacune des lignes, en faveur donc d'Air France et IAG.
"Suite à l'approbation d'aujourd'hui, Lufthansa et le MEF peuvent mettre en œuvre la transaction," a conclu le communiqué.
Vous pouvez embrasser... les mariés !