Depuis janvier 2013, la fréquentation française sur l'Île Maurice a diminué de 7 % - Photo J.D.L.
L'Île Maurice est à la peine.
Sur le marché français, depuis le mois de janvier 2013, la fréquentation à baissé de 7 % par rapport à la même période en 2012, où 300 000 de nos compatriotes avaient choisi la destination pour leurs vacances.
Non seulement cela touche le nombre de visiteurs mais la baisse est également sensible sur le niveau de dépenses de la clientèle française.
Pour compenser, il n'y a que le marché anglais et les Chinois, bien sûr, qui profitent des vols directs qu'Air Mauritius a installé en réduisant ses capacités au départ des marchés allemand, suisse et surtout italien.
Sur le marché français, depuis le mois de janvier 2013, la fréquentation à baissé de 7 % par rapport à la même période en 2012, où 300 000 de nos compatriotes avaient choisi la destination pour leurs vacances.
Non seulement cela touche le nombre de visiteurs mais la baisse est également sensible sur le niveau de dépenses de la clientèle française.
Pour compenser, il n'y a que le marché anglais et les Chinois, bien sûr, qui profitent des vols directs qu'Air Mauritius a installé en réduisant ses capacités au départ des marchés allemand, suisse et surtout italien.
Le nouvel aéroport peut accueillir 4,5 millions de passagers
"L'Europe représente encore 58 % de nos visiteurs internationaux", précise toutefois Michael Sik Yuen, le ministre du tourisme mauricien, de passage à Paris pour l'IFTM Top Résa, en évoquant les nouveautés qui devraient soutenir le marché cette saison.
Le nouvel aéroport qui peut accueillir jusqu'à 4,5 millions de passagers, et l'A380 qu'Air Mauritius doit opérer au départ de Paris vers la fin décembre 2013 vont rapidement avoir un impact positif sur le trafic.
Parmi les nouveautés, il faudrait aussi compter avec la réouverture prochaine du Sofitel ou les projets de la chaîne américaine Hilton.
Mais pour redonner du nerf au marché, M. Sik Yuen mise avant tout sur la diversification de l'offre mauricienne, sur le golf, par exemple, ou sur les produits "mariage".
"Maurice, ce n'est plus seulement la plage, insiste-t-il, ce sont aussi les sports nautiques, l'intérieur des terres, la population… des thématiques qui ajoutent la découverte au confort qui fait toujours la réputation de la destination."
Le nouvel aéroport qui peut accueillir jusqu'à 4,5 millions de passagers, et l'A380 qu'Air Mauritius doit opérer au départ de Paris vers la fin décembre 2013 vont rapidement avoir un impact positif sur le trafic.
Parmi les nouveautés, il faudrait aussi compter avec la réouverture prochaine du Sofitel ou les projets de la chaîne américaine Hilton.
Mais pour redonner du nerf au marché, M. Sik Yuen mise avant tout sur la diversification de l'offre mauricienne, sur le golf, par exemple, ou sur les produits "mariage".
"Maurice, ce n'est plus seulement la plage, insiste-t-il, ce sont aussi les sports nautiques, l'intérieur des terres, la population… des thématiques qui ajoutent la découverte au confort qui fait toujours la réputation de la destination."
Diversifier les marchés sources
Le Ministre attend cependant beaucoup plus de la diversification des marchés émetteurs.
Certes, il n'est pas question de négliger l'Europe, mais pour autant, Maurice ne veut pas rater les fameux BRICs, ni les opportunités qui se font sentir sur les marchés régionaux, comme La Réunion ou l'Afrique Australe.
Pas question donc de broyer du noir et de rester sans réagir devant l'érosion du marché européen en général, et français en particulier.
Même les nouveaux marchés, concept un peu flou qui recouvre des pays économiquement dynamiques comme la Turquie et le Moyen-orient, par exemple, sont dans le collimateur de la destination.
Certes, il n'est pas question de négliger l'Europe, mais pour autant, Maurice ne veut pas rater les fameux BRICs, ni les opportunités qui se font sentir sur les marchés régionaux, comme La Réunion ou l'Afrique Australe.
Pas question donc de broyer du noir et de rester sans réagir devant l'érosion du marché européen en général, et français en particulier.
Même les nouveaux marchés, concept un peu flou qui recouvre des pays économiquement dynamiques comme la Turquie et le Moyen-orient, par exemple, sont dans le collimateur de la destination.