Au pied du mur au moment de la prière, tous les uniformes sont à armes égales...
Une quarantaine d’agences de voyages françaises ont été invitées dans le cadre d’un voyage d’études en Israël du 5 au 9 février. Un programme alléchant (trop ?) était proposé aux participants, réveillés aux aurores par un départ plus que matinal d’El Al.
Mais force est de constater que la compagnie israélienne, malgré l’énorme pression sécuritaire, gère plutôt mieux (et avec le sourire) les embarquements que bien des transporteurs nord-américains, même si cette impression ne fait pas l’unanimité dans le groupe (voir ci-dessous). L’Expérience ?
Des vols à l’heure (à l’aller comme au retour), un personnel affable et professionnel, beaucoup de rigueur dans les process, bref… El Al est une compagnie qui assure et rassure ses passagers. Voilà un bon point pour l’avenir, même si les horaires mériteraient d’être revisités dans le cadre des vols touristiques.
Mercredi 7 février. Nous débarquons à Tel-Aviv en fin de matinée. Le temps est à l’orage. Nous faisons la connaissance d’Alice Marciano, notre (excellent) guide, un vrai personnage. Les présentations faites, nous voilà en route pour Césarée. Les estomacs accusent le coup mais le repas de midi n’est pas prévu ( !) et le timing ne le permet pas… (sic)
Mais force est de constater que la compagnie israélienne, malgré l’énorme pression sécuritaire, gère plutôt mieux (et avec le sourire) les embarquements que bien des transporteurs nord-américains, même si cette impression ne fait pas l’unanimité dans le groupe (voir ci-dessous). L’Expérience ?
Des vols à l’heure (à l’aller comme au retour), un personnel affable et professionnel, beaucoup de rigueur dans les process, bref… El Al est une compagnie qui assure et rassure ses passagers. Voilà un bon point pour l’avenir, même si les horaires mériteraient d’être revisités dans le cadre des vols touristiques.
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Yad Vashem, le nouveau Musée consacré à l’Histoire de l’Holocauste
Césarée est un magnifique port antique bâti par Hérode en l'an 30 av. J.-C., et baptisé Césarée en souvenir de Octavian Augustus César.
Victime des ras de marée et des tremblements de terre une grande partie de la jetée est aujourd’hui submergée,. Les restes de la ville romaine (hippodrome, bains, amphithéâtre…) valent sans conteste le déplacement.
Une surprise attend les participants : une reconstitution somptueuse en 3 D du site tel qu’il était au temps jadis, des hologrammes de personnages de l’époque presque grandeur nature et des animations audiovisuelles et interactives sophistiquées.
Un vrai sans faute. Et puis à tout prendre on est mieux à l’intérieur car la Mare Nostrum dont les gerbes d’écume giflent violemment l’imposante tour de guet, a pris des allures de Pointe du Raz…
Nous reprenons la route. Après quelques discussions sur la cohérence et le timing du programme, nous optons pour la visite de Nazareth, plutôt que celle de Haïfa.
La basilique de l’Annonciation et le petit musée de la crypte raviront les afficionados de même que la magnifique collection de vierges sculptées en provenance du monde entier.
Le temps est toujours à l’orage et l’électricité dans l’air se propage aussi aux participants à l'arrivée à Netanya, petite ville balnéaire. En effet, les organisateurs ont prévu de loger dans deux hôtels de standing différents les agences Thomas Cook et CWT (majoritaires en nombre) et les autres…
Une décision moyennement appréciée et ce d’autant plus que Le Margoa, retenu pour la « minorité » (et pour 2 nuits) s’avère d’un confort (c'est un euphémisme) plus que moyen. Un hôtel de préfecture à tout casser qui fait dire à un agent de voyages : « Maintenant je sais où il ne faut pas envoyer mes clients… » (CQFD).
La visite de Netanya by night sous la pluie n’a rien de bien passionnant. Nous retrouvons le lendemain la météo exécrable de la veille avec, en prime, de violentes rafales.
Jeudi 8 février. Après un rapide sightseeing à Tel-Aviv, nous mettons le cap sur la Mer Morte. La traversée du désert de Judée comprend une halte à Massada, site inscrit au patrimoine mondial.
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Un vrai sans faute. Et puis à tout prendre on est mieux à l’intérieur car la Mare Nostrum dont les gerbes d’écume giflent violemment l’imposante tour de guet, a pris des allures de Pointe du Raz…
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La visite de Netanya by night sous la pluie n’a rien de bien passionnant. Nous retrouvons le lendemain la météo exécrable de la veille avec, en prime, de violentes rafales.
Jeudi 8 février. Après un rapide sightseeing à Tel-Aviv, nous mettons le cap sur la Mer Morte. La traversée du désert de Judée comprend une halte à Massada, site inscrit au patrimoine mondial.
Massada : une farouche résistance à l’envahisseur
Dernier refuge des Juifs zélotes après la destruction du Temple de Jésuralem, la forteresse inexpugnable sur un éperon rocheux oppose une farouche résistance à l’envahisseur. Il faudra aux Romains plus de 2 ans pour en venir à bout et ils ne remporteront qu’une victoire à la Pyrrhus puisque les habitants mettront fin à leurs jours avant leur arrivée.
C’est également à proximité que l’on a retrouvé, dans plusieurs grottes, les fameux manuscrits de la Mer Morte qui ont chamboulé un certain nombre de connaissances sur l’ère chrétienne.
Ensoleillée toute l’année, située à 400 mètres en dessous du niveau de la mer, la Mer Morte, paradis de la thalassothérapie, n’est pas épargnée par le syndrôme de la mer d’Arral. Ses eaux reculent de manière alarmante d’année en année. A tel point que des projets sérieux ont vu le jour pour la renflouer en la reliant à la Méditerranée.
En attendant, le site balnéaire et le parc hôtelier de Ein Boken sont particulièrement bien dotés pour les cures de remise en forme et autres « papouilles ». Les SPA s’y portent plutôt bien et foisonnent aux alentours.
L’éductour s’achèvera par un morceau de bravoure : Jérusalem, son Mont des Oliviers, sa Via Dolorosa (chemin de croix), sa Basilique du Saint Sépulcre qui ne désemplit pas et, last but not least, le Mur des lamentations du Quartier juif.
Face au mur où des centaines d’ex-voto ont été introduits dans la jointure des pierres, des dizaines d’hommes prient en se balançant. Leur mélopée et l’ambiance de ce lieu sacré en font l’un des grands moments de la visite en Israël.
Enfin, la visite s’achèvera par le Yad Vashem, le nouveau et impressionnant Musée inauguré il y a 2 ans et consacré à l’Histoire de l’Holocauste. Un lieu incontournable pour tous ceux qui veulent comprendre l’âme de ce peuple injustement accablé, chassé et torturé par le régime nazi. Voilà qui remet pas mal d’idées en place alors que la banalisation de la Shoah et des exactions hitlériennes bat son plein.
C’est également à proximité que l’on a retrouvé, dans plusieurs grottes, les fameux manuscrits de la Mer Morte qui ont chamboulé un certain nombre de connaissances sur l’ère chrétienne.
Ensoleillée toute l’année, située à 400 mètres en dessous du niveau de la mer, la Mer Morte, paradis de la thalassothérapie, n’est pas épargnée par le syndrôme de la mer d’Arral. Ses eaux reculent de manière alarmante d’année en année. A tel point que des projets sérieux ont vu le jour pour la renflouer en la reliant à la Méditerranée.
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Face au mur où des centaines d’ex-voto ont été introduits dans la jointure des pierres, des dizaines d’hommes prient en se balançant. Leur mélopée et l’ambiance de ce lieu sacré en font l’un des grands moments de la visite en Israël.
Enfin, la visite s’achèvera par le Yad Vashem, le nouveau et impressionnant Musée inauguré il y a 2 ans et consacré à l’Histoire de l’Holocauste. Un lieu incontournable pour tous ceux qui veulent comprendre l’âme de ce peuple injustement accablé, chassé et torturé par le régime nazi. Voilà qui remet pas mal d’idées en place alors que la banalisation de la Shoah et des exactions hitlériennes bat son plein.
Israël : ce qu'en pensent les agents de voyages
Liliane Elmkies (Prony Voyages)
« On dit que l’Egypte est une destination qui se mérite. Je crois qu’on peut dire la même chose d’ Israël. Ce sont des émotions à l’état pur… Le pays a un potentiel touristique incontestable. Je ferai une réserve sur la question de la sécurité qui est, bien entendu prioritaire pour moi. C’est un sujet que j’aborde avec mes clients avant même de parler budget.
Cet éductour nous a montré ce qu’il ne fallait pas vendre et notamment une certaine infrastructure hôtellière. On pourra difficilement amener des clients à Netanya qui est une ville-dortoir. Mais ce voyage m’a permis de découvrir Israël d’une manière différente puisque je n’y allais que pour visiter ma famille. Je connaissais les sites mais j’étais incapable d’en parler. Aujourd’hui les choses sont diférentes et je ne regarderais plus le journal télévisé de la même façon… »
« On dit que l’Egypte est une destination qui se mérite. Je crois qu’on peut dire la même chose d’ Israël. Ce sont des émotions à l’état pur… Le pays a un potentiel touristique incontestable. Je ferai une réserve sur la question de la sécurité qui est, bien entendu prioritaire pour moi. C’est un sujet que j’aborde avec mes clients avant même de parler budget.
Cet éductour nous a montré ce qu’il ne fallait pas vendre et notamment une certaine infrastructure hôtellière. On pourra difficilement amener des clients à Netanya qui est une ville-dortoir. Mais ce voyage m’a permis de découvrir Israël d’une manière différente puisque je n’y allais que pour visiter ma famille. Je connaissais les sites mais j’étais incapable d’en parler. Aujourd’hui les choses sont diférentes et je ne regarderais plus le journal télévisé de la même façon… »
Jean-Pierre Marie de Turris (Saint Mandé Voyages)
« Ce voyage d’études destiné basiquement aux agents de voyages non etniques et ne maîtrisant pas la destination nous a ouvert largement les yeux sur cette destination "spéciale" et sur l'absence totale de savoir faire, savoir recevoir, non compréhension de notre travail et de nos demandes… Bref il est certain que, d’après moi, la plupart d'entre nous ne conseilleront et ne motiveront pas de futurs clients sur cet axe.
Pourquoi ? J’y ai ressenti de l’insécurité, vu des standards hôteliers discutables, des itinéraires mal conçus, un choix des sites très orienté et une restauration qui laissait parfois à désirer. Enfin, il faudra faire encore de gros efforts au niveau des agents d'immigration tant à l'aéroport, qu'avec les guides locaux et les hôteliers… »
« Ce voyage d’études destiné basiquement aux agents de voyages non etniques et ne maîtrisant pas la destination nous a ouvert largement les yeux sur cette destination "spéciale" et sur l'absence totale de savoir faire, savoir recevoir, non compréhension de notre travail et de nos demandes… Bref il est certain que, d’après moi, la plupart d'entre nous ne conseilleront et ne motiveront pas de futurs clients sur cet axe.
Pourquoi ? J’y ai ressenti de l’insécurité, vu des standards hôteliers discutables, des itinéraires mal conçus, un choix des sites très orienté et une restauration qui laissait parfois à désirer. Enfin, il faudra faire encore de gros efforts au niveau des agents d'immigration tant à l'aéroport, qu'avec les guides locaux et les hôteliers… »
John Jarroux (VPN Lisieux)
« En tant que jeune conseiller voyage ce récent périple en Israël reste pour moi une fabuleuse expèrience. Bien que succintes, chacune des étapes a livré son lot d'émotion et d'intérêt culturel : Massada symbole de grandeur du peuple Hébreu, Jérusalem carrefour de grandes civilisations ou encore Tel-Aviv berceau économique de cette jeune nation en ébulition...
Néanmoins, malgré ce potentiel indiscutable sur le fond, la forme m'a paru plus que légère pour un éductour géré directement par le ministère du tourisme israelien dont les approximations au niveau de l’organisation laissent dubitatif.
Sans apporter de jugement trop expéditif je pense que cette fragilité peut être dûe au manque d'experience d'un pays en guerre qui peine à conserver une clientèle régulière.
En revanche, à condition de bien choisir les infrastructures hôtellières, je reste convaincu qu'Israël est une destination incontournable pour les grands amoureux de la découverte. »
« En tant que jeune conseiller voyage ce récent périple en Israël reste pour moi une fabuleuse expèrience. Bien que succintes, chacune des étapes a livré son lot d'émotion et d'intérêt culturel : Massada symbole de grandeur du peuple Hébreu, Jérusalem carrefour de grandes civilisations ou encore Tel-Aviv berceau économique de cette jeune nation en ébulition...
Néanmoins, malgré ce potentiel indiscutable sur le fond, la forme m'a paru plus que légère pour un éductour géré directement par le ministère du tourisme israelien dont les approximations au niveau de l’organisation laissent dubitatif.
Sans apporter de jugement trop expéditif je pense que cette fragilité peut être dûe au manque d'experience d'un pays en guerre qui peine à conserver une clientèle régulière.
En revanche, à condition de bien choisir les infrastructures hôtellières, je reste convaincu qu'Israël est une destination incontournable pour les grands amoureux de la découverte. »
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