©Alitalia
Quand le sort d’Alitalia sera enfin scellé ?
A une journée de la date limite de dépôt d’une offre concrète de reprise de la compagnie nationale italienne, aucune solution miracle ne se profile.
Pire, 35% à 40% des parts de son capital n’auraient toujours pas de preneurs, et 300 millions d’euros restent à trouver pour relancer la compagnie.
Ces derniers jours, les noms d’investisseurs privés italiens ont circulé dans les médias italiens, comme Riccardo Toto, fils de l’ancien patron d'Air One (une compagnie ayant fusionnée avec Alitalia en 2008), ou encore la famille Benetton.
D’après ce qu’explique la presse italienne, Delta Airlines aurait mis environ 100 millions de dollars sur la table et voudrait s’emparer de 15% du capital d’Alitalia. Le Trésor italien se serait lui positionné pour obtenir 15% de la compagnie nationale.
La société des chemins de fer italiens, Ferrovie dello Stato (FS) avait de son côté déposé fin octobre une offre de rachat, mais ne souhaiterait pas monter à plus de 30% du capital, soit environ 270 millions d’euros.
Dans ce but, elle avait entamé des discussions avec des partenaires aériens internationaux pour monter une offre conjointe de reprise.
Les noms d’Air France-KLM et de China Eastern avaient régulièrement été évoqués. De leurs côtés, les britanniques d’easyJet ont annoncé leur retrait de la table des négociations.
A une journée de la date limite de dépôt d’une offre concrète de reprise de la compagnie nationale italienne, aucune solution miracle ne se profile.
Pire, 35% à 40% des parts de son capital n’auraient toujours pas de preneurs, et 300 millions d’euros restent à trouver pour relancer la compagnie.
Ces derniers jours, les noms d’investisseurs privés italiens ont circulé dans les médias italiens, comme Riccardo Toto, fils de l’ancien patron d'Air One (une compagnie ayant fusionnée avec Alitalia en 2008), ou encore la famille Benetton.
D’après ce qu’explique la presse italienne, Delta Airlines aurait mis environ 100 millions de dollars sur la table et voudrait s’emparer de 15% du capital d’Alitalia. Le Trésor italien se serait lui positionné pour obtenir 15% de la compagnie nationale.
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Dans ce but, elle avait entamé des discussions avec des partenaires aériens internationaux pour monter une offre conjointe de reprise.
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Des résultats qui se maintiennent
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Malgré tout, Alitalia continue de voler et d’enregistrer de bonnes performances financières.
Le mois de mars 2019 a ainsi été son 16e mois consécutif de croissance avec une nouvelle hausse de ses revenus passagers de 1,4% sur le premier trimestre 2019, par rapport à 2018.
Une croissance qui s’explique par les bonnes performances des vols long-courriers, qui ont augmenté de 4,3% sur le premier trimestre.
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