La situation des compagnies est catastrophique", a déclaré M. Spinetta selon un compte-rendu du débat sur le thème "Environnement et sécurité: quel avenir pour le transport aérien".
"Depuis que ce métier existe, il a toujours perdu de l'argent", a-t-il ajouté, mais "depuis quatre ans les pertes sont considérables. La branche du transport aérien est en état de sinistre absolu", même si "2004 devrait voir des améliorations".
"Les besoins d'investissements sont colossaux", a affirmé à l'AFP le président d'Air France qui estime qu'"il faudrait dans le secteur des marges de 7 à 8%, alors que l'on est sur des marges d'au maximum 3%. C'est très insuffisant".
M. Spinetta, qui a estimé que "même les low cost sont affectés", a jugé "frappant" que dans le transport aérien "tout est payé par le consommateur, et rien par le contribuable", ce qui "n'est pas le cas pour les autres modes de transport".
Le pdg d'Air France, qui a constaté qu'"année après année, le TGV prend des passagers au transport aérien", a regretté que "tous les secteurs de la chaîne gagnent de l'argent, sauf les compagnies aériennes".
"Il faut s'interdire d'écraser de charges le transport aérien", a-t-il ajouté. Les règles actuelles, a-t-il dit, maintiennent "le mauvais état de santé" du transport aérien, et il faut notamment "faire reprendre par l'Etat certaines charges de sécurité qui nous ont été transmises".
"Le régulateur est atteint de schizophrénie", a estimé M. Spinetta en référence à l'Union européenne comme au gouvernement.
"Comment est-ce possible que les low cost s'emparent de 25% du marché en quatre ans et qu'on parle de difficultés d'accès au marché?". Pour le pdg d'Air France, au niveau international, on va assister à une consolidation "rapide". Les trois alliances aériennes constituées "ne bougeront plus" mais "le même phénomène va se produire aux Etats-Unis: les six opérateurs deviendront trois, la consolidation est certaine".
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"Depuis que ce métier existe, il a toujours perdu de l'argent", a-t-il ajouté, mais "depuis quatre ans les pertes sont considérables. La branche du transport aérien est en état de sinistre absolu", même si "2004 devrait voir des améliorations".
"Les besoins d'investissements sont colossaux", a affirmé à l'AFP le président d'Air France qui estime qu'"il faudrait dans le secteur des marges de 7 à 8%, alors que l'on est sur des marges d'au maximum 3%. C'est très insuffisant".
M. Spinetta, qui a estimé que "même les low cost sont affectés", a jugé "frappant" que dans le transport aérien "tout est payé par le consommateur, et rien par le contribuable", ce qui "n'est pas le cas pour les autres modes de transport".
Le pdg d'Air France, qui a constaté qu'"année après année, le TGV prend des passagers au transport aérien", a regretté que "tous les secteurs de la chaîne gagnent de l'argent, sauf les compagnies aériennes".
"Il faut s'interdire d'écraser de charges le transport aérien", a-t-il ajouté. Les règles actuelles, a-t-il dit, maintiennent "le mauvais état de santé" du transport aérien, et il faut notamment "faire reprendre par l'Etat certaines charges de sécurité qui nous ont été transmises".
"Le régulateur est atteint de schizophrénie", a estimé M. Spinetta en référence à l'Union européenne comme au gouvernement.
"Comment est-ce possible que les low cost s'emparent de 25% du marché en quatre ans et qu'on parle de difficultés d'accès au marché?". Pour le pdg d'Air France, au niveau international, on va assister à une consolidation "rapide". Les trois alliances aériennes constituées "ne bougeront plus" mais "le même phénomène va se produire aux Etats-Unis: les six opérateurs deviendront trois, la consolidation est certaine".
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com