J’ai testé pour vous… le vol Paris - Johannesburg en A380

La destination sud-africaine inspire la compagnie nationale Air France qui couvre Johannesburg et Le Cap en vol direct.

Le départ s’effectue au terminal 2E à l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle à 23h20. L’arrivée est prévue à 9h50 à Johannesburg, sans aucun décalage horaire.

Le vol est quasiment complet et s’opère en A380 (qui peut accueillir 538 passagers).

Une partie des passagers (une soixantaine) embarque sur le pont supérieur. Quant au reste, dont je fais partie, nous sommes dans la partie principale de l’avion (90 rangs).

En classe économique, les rangées sont disposées 3X4X3 et l’espace entre elles est correct. Les couleurs de la compagnie me sautent aux yeux : siège bleu, coussinet rouge et drap beige, et me font penser à un semblant de patriotisme.

A peine installée, avec en fond musical le générique de pub d’Air France, le confort des sièges retient mon attention.

La base du fauteuil n’est pas la seule à se pencher. Tout le siège bouge pour une inclinaison qui se veut ergonomique.

Pour autant, je ne dormirai pas mieux… j’ai besoin de mes trois sièges pour plonger dans les bras de Morphée en avion.

Durant le vol, je m’éclipse donc sur le pont supérieur, en empruntant l’escalier se trouvant à l’arrière de l’appareil, à la recherche d’une rangée vide… en vain.

J’en profite pour visiter clandestinement la classe Affaires. Quasiment vide, je me dis que je m’endormirai plus facilement dans l’une de ces cabines spacieuses qui font office de lit.

L’A380 est doté de petits plus au niveau High-Tech qui font son charme. Ses principaux gadgets : un écran tactile avec tableau de bord plus que complet et caméra embarquée en trois points de l’appareil.

Sur les écrans généraux et individuels, on assiste en direct au décollage et à l’atterrissage de l’avion. Pour une fan d’aviation comme moi, c’est un must !

Et que penser de la fiche connectique USB disponible sur chaque tableau de bord.

Utilisable pour télécharger les plans des aéroports Paris CDG et Amsterdam, je photographie le tout, le poste avant le décollage sur un célèbre réseau social (où les commentaires ne manquent pas de pleuvoir) et profite accessoirement pour recharger mon téléphone portable qui me sert de lecteur MP3 durant le vol.

Le choix de musique est d’ailleurs large (200 CD) mais je n’y trouve pas mon bonheur. C’est différent au niveau des films. Mon marathon cinématographique peut commencer avec les dernières nouveautés et films à l’affiche comme La vérité si je mens ! 3, Mission Impossible 4… que j’ai loupé en salles.

En parcourant la télécommande, je découvre que je peux envoyer des sms et des mails… moyennant paiement par carte bancaire (la télécommande fait également office de lecteur de CB). Je continue de parcourir le tableau de bord. J’y trouve un forum de discussion… mais personne.

On finira peut-être un jour par faire des rencontres virtuelles en vol ! Je découvre enfin une enquête de satisfaction : 30 questions sur le vol, le service à bord, les équipements et aménagements de la cabine…

Les réponses étant gardées en mémoire, je commence à y répondre et finis à la fin du vol par une très bonne satisfaction général de cette première expérience à bord de l’A380.

Une heure après le décollage, les hôtesses et stewards d’Air France proposent un apéritif de bienvenue incluant une coupe de champagne. Comme un premier vol sur l’A380 se fête… Un menu est également distribué à ce moment-là.

Un plateau-repas complet est servi, composé d’une salade de boulgour libanais avec dés de mozzarella, d’un poulet basquaise avec du blé et des petits légumes (un peu plus léger que le gratin de macaronis proposé comme deuxième choix), d’un camembert, de pain frais (au sens propre) à volonté, d’un éclair à la vanille et d’un smoothie.

Je prends un thé pour conclure ce copieux dîner que je termine avec un peu de mal. Au matin, à 8h30, un petit-déjeuner est servi et se trouve être aussi complet que le dîner.

A l’aller comme au retour, ma correspondance qui devrait se faire en quelques minutes prend des allures de casse-tête et de labyrinthe par manque de réelles connexions entre les terminaux.

Ayant besoin de retirer de l’argent, il me faut quitter le terminal 2F pour le 2D où se trouve le plus proche distributeur automatique. Un détour de 15 minutes auxquelles s’ajoute le passage aux contrôles de police et de sûreté.

Pour rejoindre enfin le terminal 2E, un bus fait office de navette en raison d’une panne du train automatique... Au retour d’Afrique du Sud, mes péripéties continuent.

Je souhaite rejoindre le centre de Paris et laisser mon bagage à la consigne pour la journée. Il me faudra une heure après ma descente d’avion pour sortir de l’aéroport de Roissy. La raison : la seule consigne de l’aéroport se trouve près de la gare TGV mais à l’opposé des bus allant à Paris.

Le manque ou l’absence d’indications pour trouver les bus de la RATP ou le bon RER auront raison de ma patience. J’opte finalement pour la solution que je pense la plus rapide : le bus Air France.

Mais Il me faudra tout de même demander mon chemin au personnel de l’aéroport, toujours en raison de l’absence de signalétique...

- Air France possède une flotte de sept avions A380.

- Sur la destination sud-africaine, l’aller et le retour se font sur l’un de ses sept appareils.

- Pour Johannesburg, les vols sont quasi-quotidiens. Ils sont passés début mai de 7 vols à six vols par semaine toute l’année, tous les jours sauf le mercredi.

- Pour Le Cap, les liaisons quotidiennes sont opérées uniquement du 1er novembre au 31 mars. La période peut être cependant réduite en fonction des réservations.