Outres les différentes mesures annoncées par le gouvernement, Jean-Baptiste Lemoyne a confirmé que la demande formulée par Les Entreprises du Voyage et le SETO concernant la possibilité de proposer un avoir valable un an à la place du remboursement pour les voyages qui ne peuvent pas être exécutés figurera au plan d'urgence gouvernemental - Photo DR
Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères garde le contact avec les professionnels du tourisme.
Après avoir rencontré vendredi 13 mars 2020, l'Alliance France Tourisme qui réunit les gros porteurs du secteur du type Accor, ViParis, GL events, Air France, Louvre Hotels... et les acteurs de la croisières, le Secrétaire d'Etat a réuni ce jour le Comité de filière tourisme.
Lire : Annulation sans frais : "L'avoir ou le voucher me semble une mesure de bon sens", selon Jean-Baptiste Lemoyne
Outre les différentes mesures annoncées par le gouvernement, Jean-Baptiste Lemoyne a confirmé que la demande formulée par Les Entreprises du Voyage et le SETO concernant la possibilité de proposer un avoir valable un an à la place du remboursement pour les voyages qui ne peuvent pas être exécutés, figurera au plan d'urgence gouvernemental.
"Nous nous sommes assurés que Bruxelles partageait notre analyse. Le projet de loi sera présenté en conseil des Ministres dès demain 'mercredi ndlr) pour espérer une adoption définitive samedi afin que l'ordonnance soit opposable dès la semaine prochaine" explique Jean-Baptiste Lemoyne.
Après avoir rencontré vendredi 13 mars 2020, l'Alliance France Tourisme qui réunit les gros porteurs du secteur du type Accor, ViParis, GL events, Air France, Louvre Hotels... et les acteurs de la croisières, le Secrétaire d'Etat a réuni ce jour le Comité de filière tourisme.
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Outre les différentes mesures annoncées par le gouvernement, Jean-Baptiste Lemoyne a confirmé que la demande formulée par Les Entreprises du Voyage et le SETO concernant la possibilité de proposer un avoir valable un an à la place du remboursement pour les voyages qui ne peuvent pas être exécutés, figurera au plan d'urgence gouvernemental.
"Nous nous sommes assurés que Bruxelles partageait notre analyse. Le projet de loi sera présenté en conseil des Ministres dès demain 'mercredi ndlr) pour espérer une adoption définitive samedi afin que l'ordonnance soit opposable dès la semaine prochaine" explique Jean-Baptiste Lemoyne.
"Nous serons peut-être amenés à réfléchir au business model de l'APST"
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Répondant aux associations de consommateurs, il précise : "Il ne s'agit pas d'annuler le voyage ou le séjour. Certains structures en remboursant ne pourraient pas passer le cap. Nous en viendrons très vite à une faillite généralisée avec à l'arrivée une impossibilité de rembourser les clients".
Une perspective qui mettrait en première ligne les garants financiers des agences de voyages et notamment l'APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme).
"Nous cherchons à éviter ces faillites" ajoute le Secrétaire d'Etat. "Et si il y avait des faillites, l'APST sera sollicitée, et forcément l'Etat en fonction de la situation sera amené à venir en soutien.
Mais je ne peux pas me projeter dans un avenir qui n'est pas encore écrit. Nous verrons à la sortie mais nous serons peut-être amenés à réfléchir au business model de l'APST"
Autre sujet d'inquiétude, les éventuelles faillites de compagnies aériennes très impactées également par la crise du coronavirus. Il n'existe toujours pas de caisse de garantie à même de protéger les consommateurs en cas de défaillance des transporteurs sur les vols secs.
"Nous n'échapperons pas à la réflexion de trouver des solutions. Le secteur du transport aérien nous explique qu'ils ont déjà de nombreuses charges. Pour l'instant je n'ai pas encore de réponse" a ajouté Jean-Baptiste Lemoyne.
Une perspective qui mettrait en première ligne les garants financiers des agences de voyages et notamment l'APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme).
"Nous cherchons à éviter ces faillites" ajoute le Secrétaire d'Etat. "Et si il y avait des faillites, l'APST sera sollicitée, et forcément l'Etat en fonction de la situation sera amené à venir en soutien.
Mais je ne peux pas me projeter dans un avenir qui n'est pas encore écrit. Nous verrons à la sortie mais nous serons peut-être amenés à réfléchir au business model de l'APST"
Autre sujet d'inquiétude, les éventuelles faillites de compagnies aériennes très impactées également par la crise du coronavirus. Il n'existe toujours pas de caisse de garantie à même de protéger les consommateurs en cas de défaillance des transporteurs sur les vols secs.
"Nous n'échapperons pas à la réflexion de trouver des solutions. Le secteur du transport aérien nous explique qu'ils ont déjà de nombreuses charges. Pour l'instant je n'ai pas encore de réponse" a ajouté Jean-Baptiste Lemoyne.
Encore 9000 Français au Maroc
Ce dernier a également évoqué le cas des spécialistes des voyages scolaires, colonies de vacances et séjours jeunes qui réalisent 80% de leurs chiffres d'affaires au printemps. Ces derniers demandent la création d'une caisse de compensation.
Lire : Caisse de compensation voyages scolaires : "nous sentons que les pouvoirs publics sont à l'écoute"
Toutefois pour Jean-Baptiste Lemoyne le secteur pourrait bénéficier du même type de mesure que les autres voyagistes à savoir la possibilité de bénéficier d'un avoir valable un an.
"Nous pourrions être dans une configuration où les établissements scolaires remboursent les parents d'élève. Et ces établissements pourraient ensuite bénéficier d'un report pour une autre voyage la saison qui suit. Ce serait une solution qui permettrait d'être à la fois dans l'intérêt des parents et des écoles".
La dernière problématique urgente concerne le rapatriement des Français présents à l'étranger. 20000 ressortissants français étaient présents au Maroc, "il en reste encore 9000" a indiqué Jean-Baptiste Lemoyne qui se félicite des relations avec Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Maroc.
"Nos relations sont très fluides et il a été aidant de bout à bout. Globalement les sujets qui sont devant concernent la Tunisie et l'Algérie, mais nous sommes sur des contingents moins élevés qu'au Maroc. En Egypte, aux Canaries, en République Dominicaine, aux Philippines il reste aussi encore des Français.".
Lire : Caisse de compensation voyages scolaires : "nous sentons que les pouvoirs publics sont à l'écoute"
Toutefois pour Jean-Baptiste Lemoyne le secteur pourrait bénéficier du même type de mesure que les autres voyagistes à savoir la possibilité de bénéficier d'un avoir valable un an.
"Nous pourrions être dans une configuration où les établissements scolaires remboursent les parents d'élève. Et ces établissements pourraient ensuite bénéficier d'un report pour une autre voyage la saison qui suit. Ce serait une solution qui permettrait d'être à la fois dans l'intérêt des parents et des écoles".
La dernière problématique urgente concerne le rapatriement des Français présents à l'étranger. 20000 ressortissants français étaient présents au Maroc, "il en reste encore 9000" a indiqué Jean-Baptiste Lemoyne qui se félicite des relations avec Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Maroc.
"Nos relations sont très fluides et il a été aidant de bout à bout. Globalement les sujets qui sont devant concernent la Tunisie et l'Algérie, mais nous sommes sur des contingents moins élevés qu'au Maroc. En Egypte, aux Canaries, en République Dominicaine, aux Philippines il reste aussi encore des Français.".
Enfin comme nous l'a confié le Secrétaire d'Etat vendredi dernier, le gouvernement en lien avec Atout France s’attelle déjà au "nécessaire plan de relance de la destination France. Nous devons déjà y réfléchir" a-t-il lancé.
En attendant, Jean-Baptiste Lemoyne donne rendez-vous au Comité de Filière Tourisme mardi prochain pour suivre l'ensemble des dossiers en cours.
LIRE AUSSI : Coronavirus et remboursements : les pros entre un ”Avoir” ou pas…
En attendant, Jean-Baptiste Lemoyne donne rendez-vous au Comité de Filière Tourisme mardi prochain pour suivre l'ensemble des dossiers en cours.
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