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Selon l’hebdomadaire, « Quelques centaines de passagers de Jetairfly ont expérimenté, à leurs dépens, les conséquences que pouvait avoir un lapin vagabondant en toute liberté sur le tarmac de Zaventem. Zaventem est littéralement envahi de lapins. Un véritable fléau.
Un de ces animaux fut tout simplement aspiré par le moteur du Boeing 767 de Jetairfly en pleine accélération, provoquant un endommagement du moteur et clouant l’appareil quelques jours au sol à Puerto Plata ».
Si cette version des faits est exacte cela pourrait signifier que l’appareil a quitté la Belgique avec un moteur endommagé. Et ce avec le risque que cela représente pour la bonne continuation de ce vol et les risques d’un crash.
L’avis d’un pilote expérimenté
Jean-Pierre Gosez, ancien pilote de Virgin Express, explique : « Il faut savoir que lorsqu’un B 767 décolle, la puissance d’aspiration est telle qu’elle viderait tout devant l’appareil dans un espace correspondant à un terrain de football.
La seconde chose à retenir : si le lapin ou l’oiseau entre dans la « partie froide » du réacteur, les pilotes ne s’en rendront réellement compte qu’à l’arrivée en faisant l’inspection de l’appareil. Tout ce qu’ils peuvent constater c’est une baisse de puissance de ce moteur.
Par contre, si l’animal est passé par la « partie chaude », ils seront avertis immédiatement par différents signaux. En tout état de cause, si les pilotes de ce vol avaient connu une panne dangereuse, il va de soi qu’ils seraient revenus immédiatement à l’aéroport de départ. S’ils ne l’avaient pas fait, leur licence serait en jeu…. ».
Par la suite, Travel Magazine explique que « Dans les Caraïbes, l’assistance technique immédiate et la disponibilité rapide des pièces de rechange ne coulent pas toujours de source ».
Et surtout qu’ « En raison de la forte affluence provoquée par la période des fêtes de fin d’année et de l’affectation de dizaines d’appareils long-courriers au transport des pèlerins vers la Mecque pour l’Hajj, la recherche intensive d’un appareil de remplacement pour les vols suivants est demeurée infructueuse ».
Nous on veut bien. Mais sauf erreur de notre part, le prétexte du Hadj tombe bien à propos pour toutes compagnies aériennes qui ont connu des problèmes de ponctualité cette fin d’année 2006 et début 2007.
Or, les dates de ce pèlerinage sont connues longtemps à l’avance. Les compagnies peuvent donc en tenir compte et ne pas prétendre qu’il s’agit d’un élément exceptionnel justifiant des retards pour leurs vols.
Par contre il est tout à fait exact , comme le souligne Travel Magazine qu’ « Il fallait trouver un appareil présentant la capacité nécessaire, disponible dans le bon créneau horaire, disposant des droits d’atterrissage requis et doté d’un équipage immédiatement disponible. Finalement, il dût être décidé d’annuler le vol ».
Mais l’analyse suivante faite par notre confrère peut être lourde de conséquence : « Chaque année, il faut rechercher des capacités externes pour pourvoir au remplacement d’appareils. C’est la première fois qu’aucune solution n’est trouvée pour un vol ».
En soulignant le fait que, chaque année il faut trouver des appareils pour pourvoir au remplacement d’avions défectueux, notre confrère indique que ce type de recherche ne doit pas être considéré comme faisant partie d’un élément exceptionnel dans la vie d’une compagnie. - Voir notre article à ce sujet)
Un de ces animaux fut tout simplement aspiré par le moteur du Boeing 767 de Jetairfly en pleine accélération, provoquant un endommagement du moteur et clouant l’appareil quelques jours au sol à Puerto Plata ».
Si cette version des faits est exacte cela pourrait signifier que l’appareil a quitté la Belgique avec un moteur endommagé. Et ce avec le risque que cela représente pour la bonne continuation de ce vol et les risques d’un crash.
L’avis d’un pilote expérimenté
Jean-Pierre Gosez, ancien pilote de Virgin Express, explique : « Il faut savoir que lorsqu’un B 767 décolle, la puissance d’aspiration est telle qu’elle viderait tout devant l’appareil dans un espace correspondant à un terrain de football.
La seconde chose à retenir : si le lapin ou l’oiseau entre dans la « partie froide » du réacteur, les pilotes ne s’en rendront réellement compte qu’à l’arrivée en faisant l’inspection de l’appareil. Tout ce qu’ils peuvent constater c’est une baisse de puissance de ce moteur.
Par contre, si l’animal est passé par la « partie chaude », ils seront avertis immédiatement par différents signaux. En tout état de cause, si les pilotes de ce vol avaient connu une panne dangereuse, il va de soi qu’ils seraient revenus immédiatement à l’aéroport de départ. S’ils ne l’avaient pas fait, leur licence serait en jeu…. ».
Par la suite, Travel Magazine explique que « Dans les Caraïbes, l’assistance technique immédiate et la disponibilité rapide des pièces de rechange ne coulent pas toujours de source ».
Et surtout qu’ « En raison de la forte affluence provoquée par la période des fêtes de fin d’année et de l’affectation de dizaines d’appareils long-courriers au transport des pèlerins vers la Mecque pour l’Hajj, la recherche intensive d’un appareil de remplacement pour les vols suivants est demeurée infructueuse ».
Nous on veut bien. Mais sauf erreur de notre part, le prétexte du Hadj tombe bien à propos pour toutes compagnies aériennes qui ont connu des problèmes de ponctualité cette fin d’année 2006 et début 2007.
Or, les dates de ce pèlerinage sont connues longtemps à l’avance. Les compagnies peuvent donc en tenir compte et ne pas prétendre qu’il s’agit d’un élément exceptionnel justifiant des retards pour leurs vols.
Par contre il est tout à fait exact , comme le souligne Travel Magazine qu’ « Il fallait trouver un appareil présentant la capacité nécessaire, disponible dans le bon créneau horaire, disposant des droits d’atterrissage requis et doté d’un équipage immédiatement disponible. Finalement, il dût être décidé d’annuler le vol ».
Mais l’analyse suivante faite par notre confrère peut être lourde de conséquence : « Chaque année, il faut rechercher des capacités externes pour pourvoir au remplacement d’appareils. C’est la première fois qu’aucune solution n’est trouvée pour un vol ».
En soulignant le fait que, chaque année il faut trouver des appareils pour pourvoir au remplacement d’avions défectueux, notre confrère indique que ce type de recherche ne doit pas être considéré comme faisant partie d’un élément exceptionnel dans la vie d’une compagnie. - Voir notre article à ce sujet)