Josielle Randriamandranto consacre toute son énergie à Madagascar à ces exceptions près, Maurice et la Réunion pour les clients souhaitant combiner les îles de l’Océan Indien. - DR
Josielle Randriamandranto a créé son agence Jacaranda en 1996.
« Je voulais réaliser un rêve, créer quelque chose que j’aime et qui me passionne. Je voulais que cette passion devienne mon travail ».
Son travail s’appelle Madagascar. Son objectif : devenir le TO n°1 de l'île sur le marché français.
Elle se souvient de la création de Jacaranda. Ce fut un parcours un peu ardu. Autorisations, garanties, cautions, pour enfin l’avoir, cette licence libératrice.
Native des plateaux de Tananarive, Josielle est venue en France pour compléter ses études. Un peu de psychologie puis un 3e cycle d’informatique de gestion ne la satisfont pas. Elle veut une activité qui la lie à Madagascar.
« Mon objectif était d’aider, de soulager la pauvreté de mon pays. Je ne savais pas vraiment comment me lancer. Cette licence de voyages fut pour moi la porte de la liberté ! ».
Dans l’actuel contexte de crise, Josielle développe un modèle atypique. Alors que les professionnels du tourisme diversifient leurs activités, alors que les tour-opérateurs évitent les risques d’une mono-destination, elle consacre toute son énergie à Madagascar à ces exceptions près, Maurice et la Réunion pour les clients souhaitant combiner les îles de l’Océan Indien.
« Je voulais réaliser un rêve, créer quelque chose que j’aime et qui me passionne. Je voulais que cette passion devienne mon travail ».
Son travail s’appelle Madagascar. Son objectif : devenir le TO n°1 de l'île sur le marché français.
Elle se souvient de la création de Jacaranda. Ce fut un parcours un peu ardu. Autorisations, garanties, cautions, pour enfin l’avoir, cette licence libératrice.
Native des plateaux de Tananarive, Josielle est venue en France pour compléter ses études. Un peu de psychologie puis un 3e cycle d’informatique de gestion ne la satisfont pas. Elle veut une activité qui la lie à Madagascar.
« Mon objectif était d’aider, de soulager la pauvreté de mon pays. Je ne savais pas vraiment comment me lancer. Cette licence de voyages fut pour moi la porte de la liberté ! ».
Dans l’actuel contexte de crise, Josielle développe un modèle atypique. Alors que les professionnels du tourisme diversifient leurs activités, alors que les tour-opérateurs évitent les risques d’une mono-destination, elle consacre toute son énergie à Madagascar à ces exceptions près, Maurice et la Réunion pour les clients souhaitant combiner les îles de l’Océan Indien.
« Nous vivons le début du tourisme malgache »
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Cette île aux richesses naturelles inouïes qui attire toutes les convoitises du monde n’a jamais épargné son peuple des crises et de la misère.
Les statistiques sont floues mais il est dit que 80% des Malgaches vivent avec moins d’un euro par jour. 70% sont analphabètes. « Le Malgache vit avec son carré de riz dans un réflexe de survie ».
Pour apporter un semblant de réponse à cette misère, Josielle était prête à déplacer des montagnes. Le tourisme sera son levier.
« Nous vivons le début du tourisme malgache. Il se découvre au jour le jour. L’île possède un potentiel fabuleux. Sa richesse naturelle, sa faune, sa flore sont uniques. Une vie entière ne suffirait pas à tout voir, tout savoir. Madagascar est une synthèse du monde ».
Au début, après avoir créé sa marque, « Jacaranda », comme le flamboyant bleu qui fleurit sur son île, elle travaille seule, chez elle, dans son salon. Ce sera est une belle histoire de mémoire, de cœur, de racine..
Aujourd’hui à la tête d’une agence proche des Grands Boulevards parisiens, elle travaille avec sa sœur, Sylviane et son frère Joël, et emploie 7 salariés. Son frère qui a présidé durant 3 mandats (15 ans) l’Office de Tourisme de Madagascar se consacre à temps plein à l’activité réceptive.
« Il a démissionné de l’Office et travaille aujourd’hui pour moi. Je crée, il produit et organise. »
Elle crée de A à Z sa propre production consacrée à Madagascar. Elle écrit elle-même les textes de ses brochures. Elle réalise en direct, la quasi-totalité des ventes.
Les statistiques sont floues mais il est dit que 80% des Malgaches vivent avec moins d’un euro par jour. 70% sont analphabètes. « Le Malgache vit avec son carré de riz dans un réflexe de survie ».
Pour apporter un semblant de réponse à cette misère, Josielle était prête à déplacer des montagnes. Le tourisme sera son levier.
« Nous vivons le début du tourisme malgache. Il se découvre au jour le jour. L’île possède un potentiel fabuleux. Sa richesse naturelle, sa faune, sa flore sont uniques. Une vie entière ne suffirait pas à tout voir, tout savoir. Madagascar est une synthèse du monde ».
Au début, après avoir créé sa marque, « Jacaranda », comme le flamboyant bleu qui fleurit sur son île, elle travaille seule, chez elle, dans son salon. Ce sera est une belle histoire de mémoire, de cœur, de racine..
Aujourd’hui à la tête d’une agence proche des Grands Boulevards parisiens, elle travaille avec sa sœur, Sylviane et son frère Joël, et emploie 7 salariés. Son frère qui a présidé durant 3 mandats (15 ans) l’Office de Tourisme de Madagascar se consacre à temps plein à l’activité réceptive.
« Il a démissionné de l’Office et travaille aujourd’hui pour moi. Je crée, il produit et organise. »
Elle crée de A à Z sa propre production consacrée à Madagascar. Elle écrit elle-même les textes de ses brochures. Elle réalise en direct, la quasi-totalité des ventes.
« Prendre le temps de réaliser le rêve des clients »
Pour assurer sa promotion, elle va à la rencontre du public, participe en France et en Belgique aux salons dédiés au tourisme.
Elle est citée dans les guides de voyages. Depuis quelques mois elle anime des conférences. Elle participe aux évènements liés à Madagascar. En décembre 2012 elle lançait son site de ventes en ligne.
Elle travaille en partenariat avec une douzaine d’agences de voyages indépendantes qui fabriquent des voyages à partir de ses produits, à prix nets, avec ou sans aérien.
Certaines choisissent Jacaranda comme réceptif à Madagascar. C’est peu sur un marché qui dépasse les 4 000 points de ventes. Tout en restant ouverte à d’autres partenariats, Josielle ne s’en plaint pas.
« Je travaille comme un artisan en prenant le temps de réaliser le rêve des clients. Tous nos voyages sont faits sur mesure.
Ils sont souvent thématiques… Ils sont en raison de l’aérien, de l’ordre de 1 300 € en haute saison. Cela représente pour certains beaucoup d’efforts et d’économies.
J’accorde autant de temps aux petits qu’aux gros budgets. Je tiens à démontrer que, exception faite de l’aérien, on peut voyager à Madagascar à des tarifs très intéressants.
Nous sommes sur place. Nous faisons sans cesse des repérages. Nous connaissons les petits hôtels, les chambres d’hôtes, les éco-lodges ».
Elle est citée dans les guides de voyages. Depuis quelques mois elle anime des conférences. Elle participe aux évènements liés à Madagascar. En décembre 2012 elle lançait son site de ventes en ligne.
Elle travaille en partenariat avec une douzaine d’agences de voyages indépendantes qui fabriquent des voyages à partir de ses produits, à prix nets, avec ou sans aérien.
Certaines choisissent Jacaranda comme réceptif à Madagascar. C’est peu sur un marché qui dépasse les 4 000 points de ventes. Tout en restant ouverte à d’autres partenariats, Josielle ne s’en plaint pas.
« Je travaille comme un artisan en prenant le temps de réaliser le rêve des clients. Tous nos voyages sont faits sur mesure.
Ils sont souvent thématiques… Ils sont en raison de l’aérien, de l’ordre de 1 300 € en haute saison. Cela représente pour certains beaucoup d’efforts et d’économies.
J’accorde autant de temps aux petits qu’aux gros budgets. Je tiens à démontrer que, exception faite de l’aérien, on peut voyager à Madagascar à des tarifs très intéressants.
Nous sommes sur place. Nous faisons sans cesse des repérages. Nous connaissons les petits hôtels, les chambres d’hôtes, les éco-lodges ».
« Je fais vivre convenablement 43 familles »
Elle n’envisage pas d’adhérer à un réseau. « Ce n’est pas ma nature. Je veux avoir la liberté de dire non ».
Difficile de parler « chiffres » avec Josielle. « Les 3 années qui ont suivi l’excellente année 2008 ont été difficiles.
Nous retrouvons actuellement les chiffres de 2008. Nous atteignons l’équilibre. Entre Paris où nous sommes 7 et Madagascar où l’équipe est composée de 36 collaborateurs permanents je fais vivre convenablement 43 familles » dit-elle avec une fierté non dissimulée.
Son objectif ? Devenir le tour-opérateur français numéro 1 sur Madagascar.
Difficile de parler « chiffres » avec Josielle. « Les 3 années qui ont suivi l’excellente année 2008 ont été difficiles.
Nous retrouvons actuellement les chiffres de 2008. Nous atteignons l’équilibre. Entre Paris où nous sommes 7 et Madagascar où l’équipe est composée de 36 collaborateurs permanents je fais vivre convenablement 43 familles » dit-elle avec une fierté non dissimulée.
Son objectif ? Devenir le tour-opérateur français numéro 1 sur Madagascar.
L’énergie solaire pour éclairer les villages de brousse
Josielle lançait en 2006 les « Jardins de Lumière » un projet solidaire dédié aux villageois malgaches.
Il s’agissait d’éclairer les villages en lampes solaires et de créer sous forme de jardins des lieux de vie.
« Il n’y a pas d’électricité dans les villages de brousse. Les gens s’éclairent encore à la bougie alors que le soleil est gratuit ! ». Encore faut-il posséder le matériel. Le panneau-lampe vaut 25 euros et le lampadaire solaire 450 euros.
Grâce aux dons une première édition du projet s’est concrétisée en mai 2011. Elle concernait 3 500 cases soit 81 villages situés dans le Massif de l’Isalo considéré comme le « Colorado Malgache ».
La deuxième édition est programmée cette année. A partir de mai 2013, 12 790 villageois répartis dans 60 villages situés dans la région des volcans d’Itasy à 150 kilomètres d’Antananarivo seront éclairés la nuit. Rendez-vous dans deux ans pour une troisième édition.
« Les lieux de vie ainsi créés favorisent les échanges entre les villageois et les visiteurs étrangers. Ils permettent un commerce équitable avec la vente directe de produits artisanaux ».
Vous l’avez deviné, sur demande, Jacaranda mène aux Jardins de Lumière.
Pour en savoir plus : www.jardinsdelumiere.org
Il s’agissait d’éclairer les villages en lampes solaires et de créer sous forme de jardins des lieux de vie.
« Il n’y a pas d’électricité dans les villages de brousse. Les gens s’éclairent encore à la bougie alors que le soleil est gratuit ! ». Encore faut-il posséder le matériel. Le panneau-lampe vaut 25 euros et le lampadaire solaire 450 euros.
Grâce aux dons une première édition du projet s’est concrétisée en mai 2011. Elle concernait 3 500 cases soit 81 villages situés dans le Massif de l’Isalo considéré comme le « Colorado Malgache ».
La deuxième édition est programmée cette année. A partir de mai 2013, 12 790 villageois répartis dans 60 villages situés dans la région des volcans d’Itasy à 150 kilomètres d’Antananarivo seront éclairés la nuit. Rendez-vous dans deux ans pour une troisième édition.
« Les lieux de vie ainsi créés favorisent les échanges entre les villageois et les visiteurs étrangers. Ils permettent un commerce équitable avec la vente directe de produits artisanaux ».
Vous l’avez deviné, sur demande, Jacaranda mène aux Jardins de Lumière.
Pour en savoir plus : www.jardinsdelumiere.org