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Tout commence avec Fenymore Cooper et le Dernier des Mohicans ou avec Howard Hugues fondateur de TWA ou John Ford ou Henry Hathaway. Gary Cooper y est certainement pour beaucoup. John Steinbeck et ses Raisins de la Colère, Fitzgerald et Hemingway aussi, sans compter les BD qui mettent en bulles les cow-boys célèbres… Depuis toujours Jean-Marie Douau se forge une culture américaine où se mêlent réalités et fictions.
« J’ai toujours été fasciné par cette fabuleuse épopée vécue en si peu de temps et par la conjonction qui existait entre l’histoire et le temps. Alors que la conquête se vivait sur le terrain d’autres la racontaient de façon romanesque.
On ne peut rester insensible devant ce mouvement migratoire d’hommes et de femmes à la recherche constante de lendemains qui chantent » explique Jean-Marie Douau qui rappelle – s’il en était besoin – que cette « poursuite du bonheur » est bien ancrée dans l’esprit américain et même inscrite dans la Déclaration d’Indépendance du 4 juillet 1776.
Contrôleur aérien à Salon-de-Provence
Jean-Marie Douau avait commencé des études de Droit. Il s’y morfondait, peu décidé à entrer dans le costume d’un juriste. Le rêve américain et le goût de l’aviation l’appelaient ailleurs. Il s’inscrira dans une école privée de tourisme et passera son BTS.
A l’heure du service militaire, le hasard sera bonne mère : il se retrouvera à Salon-de-Provence, dans l’armée de l’Air et aura une formation de contrôleur aérien. Le jeune appelé qui se passionnait aussi pour l’histoire de l’aviation, qui réalisait des maquettes et accompagnait son père au Salon du Bourget donnera le feu vert aux avions grandeur nature !
Il est entré dans la vie professionnelle en touchant un peu à tout, travaillant dans un village de vacances à Port Barcarès, vendant des billets pas cher à l’OTU, l’agence de voyages des étudiants, grattant des billets ici et là. Un jour il répond à une petite annonce locale. La première agence « Jumbo » va s’ouvrir à Lyon. Une équipe se met en place. Il est engagé le 1er décembre 1976.
Jumbo était un TO jeune et branché. Les « BoBo » de l’époque s’y inscrivaient pour voyager « hors des hordes ». « Nous étions les premiers à offrir beaucoup de souplesse. Les programmes n’étaient pas figés. Nous étions à l’écoute des clients et développions les formules à la carte. 50 % des demandes concernaient les Etats-Unis. »
En 1986 il est recruté par le groupe italien Gastaldi qui vient d’acheter l’agence de voyages Jetset et décide d’en faire un tour-opérateur spécialisé sur l’Amérique. C’était écrit. Jean-Marie Douau mettra désormais son Amérique en scène pour la proposer à tous les publics à travers les très nombreux programmes des brochures Jetset.
La terre était plus belle à l’ouest
Il y a cent soixante ans – c’était hier - un certain James Marshal trouvait une pépite d’or dans une rivière californienne. Ce sera le début de la mythique Ruée vers l’Or. Prospecteurs, mineurs, aventuriers et fabricants de légende affluent de tous les horizons vers cet eldorado. Ils prennent tous les risques avec ce rêve, trouver de l’or et faire fortune. A cheval, en chariots, ils traversent les déserts et les territoires indiens. En bateau ils bravent le Cap Horn pour atteindre San Francisco…
Le temps passait. Le chemin de fer remplaçait les diligences et la quête de l’ouest perdurait. Les lumières de Hollywood faisaient de l’ombre à celles de New York et attiraient le monde du cinéma dans des décors à la mesure de l’histoire.
L’Amérique racontée par Jean-Marie Douau est une histoire en mouvement, une migration vers l’ouest à travers des décors grandioses et des espaces infinis. C’est le mythe du cow-boy qui chevauche dans des territoires vierges et le défi d’hommes et de femmes qui ont un monde à conquérir, une nature à dompter.
Jetset invite les voyageurs à chevaucher aux côtés de vrais cow-boys, à dormir sous les étoiles, à partir dans les White Cliffs sur les traces des explorateurs Lewis et Clarck, à marcher dans les territoires des indiens Navajos à Monument Valley, à parcourir en Harley Davidson – c’est devenu un classique - la mythique route 66, 3 600 kilomètres qui relient Chicago à Los Angeles.
Au milieu coule une rivière
Et s’il fallait un jour poser son sac et écouter l’histoire ? Jean-Marie Douai n’hésite pas. « Goosewing Ranch » quelque part au cœur du Wyoming, capitale Cheyenne la ville des plus grands rodéos, deux habitants au km2. Imaginez à 2 300 mètres d’altitude, une piste perdue, une terre marquée par l’histoire des trappeurs, des indiens et des hors la loi. Au milieu coule la rivière « Gros Ventre ». C’est le décor de l’Homme des Vallées Perdues. En osmose avec la nature le style de vie est voulu par son propriétaire, un Français qui vit ici son rêve américain.
Quoi qu’en disent les esprits chagrins, il est toujours bien là le rêve américain. Il demeure au hit parade des rêves de vacances des Français. Impossible de l’oublier et de faire l’impasse. Il ne se passe pas de semaine sans que l’Amérique nous attire dans les salles obscures. Cinéphile comme au premier jour Jean-Marie Douau ne rate ni les sorties ni les reprises.
« Pour revivre l’histoire des colons anglais il faut aller voir « The New World » de Terrence Malick avec Colin Farrell. Il ne faut pas laisser passer « Walk the Line », l’histoire de Johnny Cash, l’homme en noir, le chanteur de country. Il fut la première des rock stars. Pour ce film l’actrice Reese Witherspoon a été sacrée meilleure actrice aux Oscars 2006. » Message transmis.
« J’ai toujours été fasciné par cette fabuleuse épopée vécue en si peu de temps et par la conjonction qui existait entre l’histoire et le temps. Alors que la conquête se vivait sur le terrain d’autres la racontaient de façon romanesque.
On ne peut rester insensible devant ce mouvement migratoire d’hommes et de femmes à la recherche constante de lendemains qui chantent » explique Jean-Marie Douau qui rappelle – s’il en était besoin – que cette « poursuite du bonheur » est bien ancrée dans l’esprit américain et même inscrite dans la Déclaration d’Indépendance du 4 juillet 1776.
Contrôleur aérien à Salon-de-Provence
Jean-Marie Douau avait commencé des études de Droit. Il s’y morfondait, peu décidé à entrer dans le costume d’un juriste. Le rêve américain et le goût de l’aviation l’appelaient ailleurs. Il s’inscrira dans une école privée de tourisme et passera son BTS.
A l’heure du service militaire, le hasard sera bonne mère : il se retrouvera à Salon-de-Provence, dans l’armée de l’Air et aura une formation de contrôleur aérien. Le jeune appelé qui se passionnait aussi pour l’histoire de l’aviation, qui réalisait des maquettes et accompagnait son père au Salon du Bourget donnera le feu vert aux avions grandeur nature !
Il est entré dans la vie professionnelle en touchant un peu à tout, travaillant dans un village de vacances à Port Barcarès, vendant des billets pas cher à l’OTU, l’agence de voyages des étudiants, grattant des billets ici et là. Un jour il répond à une petite annonce locale. La première agence « Jumbo » va s’ouvrir à Lyon. Une équipe se met en place. Il est engagé le 1er décembre 1976.
Jumbo était un TO jeune et branché. Les « BoBo » de l’époque s’y inscrivaient pour voyager « hors des hordes ». « Nous étions les premiers à offrir beaucoup de souplesse. Les programmes n’étaient pas figés. Nous étions à l’écoute des clients et développions les formules à la carte. 50 % des demandes concernaient les Etats-Unis. »
En 1986 il est recruté par le groupe italien Gastaldi qui vient d’acheter l’agence de voyages Jetset et décide d’en faire un tour-opérateur spécialisé sur l’Amérique. C’était écrit. Jean-Marie Douau mettra désormais son Amérique en scène pour la proposer à tous les publics à travers les très nombreux programmes des brochures Jetset.
La terre était plus belle à l’ouest
Il y a cent soixante ans – c’était hier - un certain James Marshal trouvait une pépite d’or dans une rivière californienne. Ce sera le début de la mythique Ruée vers l’Or. Prospecteurs, mineurs, aventuriers et fabricants de légende affluent de tous les horizons vers cet eldorado. Ils prennent tous les risques avec ce rêve, trouver de l’or et faire fortune. A cheval, en chariots, ils traversent les déserts et les territoires indiens. En bateau ils bravent le Cap Horn pour atteindre San Francisco…
Le temps passait. Le chemin de fer remplaçait les diligences et la quête de l’ouest perdurait. Les lumières de Hollywood faisaient de l’ombre à celles de New York et attiraient le monde du cinéma dans des décors à la mesure de l’histoire.
L’Amérique racontée par Jean-Marie Douau est une histoire en mouvement, une migration vers l’ouest à travers des décors grandioses et des espaces infinis. C’est le mythe du cow-boy qui chevauche dans des territoires vierges et le défi d’hommes et de femmes qui ont un monde à conquérir, une nature à dompter.
Jetset invite les voyageurs à chevaucher aux côtés de vrais cow-boys, à dormir sous les étoiles, à partir dans les White Cliffs sur les traces des explorateurs Lewis et Clarck, à marcher dans les territoires des indiens Navajos à Monument Valley, à parcourir en Harley Davidson – c’est devenu un classique - la mythique route 66, 3 600 kilomètres qui relient Chicago à Los Angeles.
Au milieu coule une rivière
Et s’il fallait un jour poser son sac et écouter l’histoire ? Jean-Marie Douai n’hésite pas. « Goosewing Ranch » quelque part au cœur du Wyoming, capitale Cheyenne la ville des plus grands rodéos, deux habitants au km2. Imaginez à 2 300 mètres d’altitude, une piste perdue, une terre marquée par l’histoire des trappeurs, des indiens et des hors la loi. Au milieu coule la rivière « Gros Ventre ». C’est le décor de l’Homme des Vallées Perdues. En osmose avec la nature le style de vie est voulu par son propriétaire, un Français qui vit ici son rêve américain.
Quoi qu’en disent les esprits chagrins, il est toujours bien là le rêve américain. Il demeure au hit parade des rêves de vacances des Français. Impossible de l’oublier et de faire l’impasse. Il ne se passe pas de semaine sans que l’Amérique nous attire dans les salles obscures. Cinéphile comme au premier jour Jean-Marie Douau ne rate ni les sorties ni les reprises.
« Pour revivre l’histoire des colons anglais il faut aller voir « The New World » de Terrence Malick avec Colin Farrell. Il ne faut pas laisser passer « Walk the Line », l’histoire de Johnny Cash, l’homme en noir, le chanteur de country. Il fut la première des rock stars. Pour ce film l’actrice Reese Witherspoon a été sacrée meilleure actrice aux Oscars 2006. » Message transmis.