Elle n’est pas de ces femmes qui engagent à la familiarité. Ses tailleurs stricts, ses cheveux argentés coupés courts, ses petites lunettes rondes lui façonneraient un portrait teinté d’austérité s’il n’y avait derrière une apparence, une vraie bienveillance.
Annette Masson possède la fibre associative, le sens du devoir et de solidarité. Adolescente, elle faisait du scoutisme, plus tard et pendant des années, après une formation d’infirmière urgentiste, elle a consacré ses week-ends à porter secours.
Du très meurtrier carrefour de Rocquencourt dans la région parisienne à l’hôpital de Garches, elle a secouru et accompagné bien des blessés de la route.
Chez Kuoni par la très petite porte
BTS Tourisme en poche Annette Masson a vingt ans quand elle recherche son premier emploi avec l’objectif d’entrer dans une entreprise « haut de gamme ». Après quelque tâtonnement elle se présente un samedi matin, chez Kuoni, son casque sous le bras. Oui, dans les années 70 Annette Masson est motarde.
Le voyagiste suisse exerce en France une activité de tourisme réceptif. Il possède son réseau d’agences où il revend les productions de Zurich. Son président d’alors, Louis Piraud, décide de se lancer dans sa propre production TO. La période est à l’embauche et au déménagement.
Annette Masson entre chez Kuoni par la petite porte en commençant par faire les cartons de déménagement. Rue d’Amsterdam, à la nouvelle adresse qui est toujours le siège de l’entreprise, elle a la charge des carnets de voyages puis prend du galon et entre à la « résa ». Elle est responsable du service quand la première crise se déclare.
Annette Masson possède la fibre associative, le sens du devoir et de solidarité. Adolescente, elle faisait du scoutisme, plus tard et pendant des années, après une formation d’infirmière urgentiste, elle a consacré ses week-ends à porter secours.
Du très meurtrier carrefour de Rocquencourt dans la région parisienne à l’hôpital de Garches, elle a secouru et accompagné bien des blessés de la route.
Chez Kuoni par la très petite porte
BTS Tourisme en poche Annette Masson a vingt ans quand elle recherche son premier emploi avec l’objectif d’entrer dans une entreprise « haut de gamme ». Après quelque tâtonnement elle se présente un samedi matin, chez Kuoni, son casque sous le bras. Oui, dans les années 70 Annette Masson est motarde.
Le voyagiste suisse exerce en France une activité de tourisme réceptif. Il possède son réseau d’agences où il revend les productions de Zurich. Son président d’alors, Louis Piraud, décide de se lancer dans sa propre production TO. La période est à l’embauche et au déménagement.
Annette Masson entre chez Kuoni par la petite porte en commençant par faire les cartons de déménagement. Rue d’Amsterdam, à la nouvelle adresse qui est toujours le siège de l’entreprise, elle a la charge des carnets de voyages puis prend du galon et entre à la « résa ». Elle est responsable du service quand la première crise se déclare.
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Ressources humaines une notion en devenir
Début des années 80 : première guerre du Golfe (Iran- Iraq) et instauration en France du regrettable « Carnet de change ». L’heure est aux restrictions budgétaires, à la mise en place des CDD, aux nouvelles orientations et à la formation. Annette Masson accepte de changer de métier à l’intérieur de l’entreprise. En prélude elle participe à un stage où l’informatique prend sa place.
La voici au service du personnel. Dans un triste petit bureau elle assiste un chef du personnel proche de la retraite. Sur le tas, elle apprend à rédiger une fiche de paie, à faire les déclarations à l’Urssaf et à trouver le bon moment pour faire signer les chèques par le « chef » comptable. La notion de « ressources humaines » n’est pas encore dans l’air du temps.
Le chef du personnel parti, la voici seule au poste, sans expérience. Elle s’en inquiète. L’entreprise compte 190 employés – ils seront 500 quand elle la quittera une vingtaine d’années plus tard. « Débrouillez-vous ! » se contente de lui dire Louis Piraud qui lui fait confiance. Elle se débrouillera, suivra les stages nécessaires et sera l’une des premières à se qualifier dans le métier de DRH.
Au tour de table du Salon Mondial du Tourisme
La Fédération Française des Techniciens et Scientifiques du Tourisme (FFTST) réunit d’anciens élèves d’écoles de tourisme. Annette Masson y adhère. Un jour d’Assemblée Générale turbulente, elle prend la parole, remet de l’ordre. On la sollicite. Elle se présente à la présidence. Elue et régulièrement réélue depuis par les six cents membres de la fédération, elle est, à ce titre, partenaire d’administrations, de fédérations, de syndicats et d’ONG.
A ce titre, elle représente l’un des quatre membres fondateurs du SMT. Organisé en une association qu’elle préside, le SMT réunit à parts égales (25 %) ses quatre membres fondateurs : le SNAV, l’ADONET (OT étrangers), l’organisateur Exposium et la FFTST.
Consultante et formatrice au Maroc
En 2007 Annette Masson partage son temps entre la France et le Maroc, entre responsabilités bénévoles et formation. Elle se bat toujours pour faire bénéficier de subventions les causes qu’elle défend dont Tourisme et Handicaps, l’une des associations qu’elle préside.
Elle enseigne dans une école de tourisme et dans une université, regrettant au passage le manque d’observatoires et d’outils de prospective dont souffre les formations « Tourisme ». Elle est par ailleurs sollicitée pour effectuer des missions comme consultante. C’est ainsi qu’on la trouve deux semaines par mois au Maroc.
Dans le cadre d’une commission d’Appui à Projet, le Maroc a demandé une aide à l’Union Européenne pour développer trois grands secteurs : le textile, les nouvelles technologies et le tourisme.
Près de deux cents dirigeants d’entreprises, hôteliers, restaurateurs, transporteurs et agents de voyages se sont portés volontaires pour suivre une formation de gestion en Ressources Humaines, une qualification peu reconnue outre Méditerranée où la gestion « patriarcale » domine encore.
A la tête d’une équipe paritaire (pour moitié marocaine et moitié européenne), Annette Masson s’est lancée dans cette nouvelle action de terrain en commençant par faire un état des lieux. Ils seront suivis par des modules de formation. Ce nouveau challenge qui doit se poursuivre jusqu’en juin 2008 la passionne comme au premier jour.
Début des années 80 : première guerre du Golfe (Iran- Iraq) et instauration en France du regrettable « Carnet de change ». L’heure est aux restrictions budgétaires, à la mise en place des CDD, aux nouvelles orientations et à la formation. Annette Masson accepte de changer de métier à l’intérieur de l’entreprise. En prélude elle participe à un stage où l’informatique prend sa place.
La voici au service du personnel. Dans un triste petit bureau elle assiste un chef du personnel proche de la retraite. Sur le tas, elle apprend à rédiger une fiche de paie, à faire les déclarations à l’Urssaf et à trouver le bon moment pour faire signer les chèques par le « chef » comptable. La notion de « ressources humaines » n’est pas encore dans l’air du temps.
Le chef du personnel parti, la voici seule au poste, sans expérience. Elle s’en inquiète. L’entreprise compte 190 employés – ils seront 500 quand elle la quittera une vingtaine d’années plus tard. « Débrouillez-vous ! » se contente de lui dire Louis Piraud qui lui fait confiance. Elle se débrouillera, suivra les stages nécessaires et sera l’une des premières à se qualifier dans le métier de DRH.
Au tour de table du Salon Mondial du Tourisme
La Fédération Française des Techniciens et Scientifiques du Tourisme (FFTST) réunit d’anciens élèves d’écoles de tourisme. Annette Masson y adhère. Un jour d’Assemblée Générale turbulente, elle prend la parole, remet de l’ordre. On la sollicite. Elle se présente à la présidence. Elue et régulièrement réélue depuis par les six cents membres de la fédération, elle est, à ce titre, partenaire d’administrations, de fédérations, de syndicats et d’ONG.
A ce titre, elle représente l’un des quatre membres fondateurs du SMT. Organisé en une association qu’elle préside, le SMT réunit à parts égales (25 %) ses quatre membres fondateurs : le SNAV, l’ADONET (OT étrangers), l’organisateur Exposium et la FFTST.
Consultante et formatrice au Maroc
En 2007 Annette Masson partage son temps entre la France et le Maroc, entre responsabilités bénévoles et formation. Elle se bat toujours pour faire bénéficier de subventions les causes qu’elle défend dont Tourisme et Handicaps, l’une des associations qu’elle préside.
Elle enseigne dans une école de tourisme et dans une université, regrettant au passage le manque d’observatoires et d’outils de prospective dont souffre les formations « Tourisme ». Elle est par ailleurs sollicitée pour effectuer des missions comme consultante. C’est ainsi qu’on la trouve deux semaines par mois au Maroc.
Dans le cadre d’une commission d’Appui à Projet, le Maroc a demandé une aide à l’Union Européenne pour développer trois grands secteurs : le textile, les nouvelles technologies et le tourisme.
Près de deux cents dirigeants d’entreprises, hôteliers, restaurateurs, transporteurs et agents de voyages se sont portés volontaires pour suivre une formation de gestion en Ressources Humaines, une qualification peu reconnue outre Méditerranée où la gestion « patriarcale » domine encore.
A la tête d’une équipe paritaire (pour moitié marocaine et moitié européenne), Annette Masson s’est lancée dans cette nouvelle action de terrain en commençant par faire un état des lieux. Ils seront suivis par des modules de formation. Ce nouveau challenge qui doit se poursuivre jusqu’en juin 2008 la passionne comme au premier jour.
Annette Masson est présidente de la FFTST depuis une trentaine d'années. Elle est également présidente de l’association pour le Salon mondial du tourisme (SMT Paris), vice-présidente du Skal International de Paris, administratrice de France Ferries Croisières, administratrice de l’ANCV, d’OCPA Transports et présidente de l’association Tourisme et Handicaps.
Salon Mondial du Tourisme
Du 15 au 18 mars 2007, Porte de Versailles, Hall 7.3 à Paris.
Horaires : 10h00 – 19h00. Nocturnes les jeudi 15 et vendredi 16 mars jusqu’à 21h00.
Prix d’entrée grand public : 8,50 €.
En savoir plus : mondialtourisme.com
Du 15 au 18 mars 2007, Porte de Versailles, Hall 7.3 à Paris.
Horaires : 10h00 – 19h00. Nocturnes les jeudi 15 et vendredi 16 mars jusqu’à 21h00.
Prix d’entrée grand public : 8,50 €.
En savoir plus : mondialtourisme.com