L’open innovation s’appuie sur une approche collaborative.
Elle part du principe qu’il est plus efficace de résoudre un problème à plusieurs que de vouloir le faire tout seul.
C’est d’autant plus vrai que l’avancée des technologies impose un degré de sophistication de plus en plus complexe et que les rythmes s’accélèrent.
Dans ces conditions, les entreprises ont de plus en plus de mal à tenir la cadence. Le recours à open innovation se présente comme la meilleure alternative.
Martin Duval, le fondateur de l’agence Bluenove prévient : « l’Open Innovation, ce n’est pas une réunion de brainstorming qui débouche sur 5 post-it. Il faut de l’innovation et de l’engagement ! »
Pour commencer, il s’agit d’identifier quels sont les partenaires de notre écosystème : les clients, les fournisseurs, les experts indépendants, les universités, les start-up, les concurrents et les autres industries.
Une fois que ce travail est effectué, la deuxième phase consiste à arbitrer pour savoir quels sont ceux qu’il est opportun d’impliquer. Cette décision est subodorée aux moyens dont nous disposons sachant que plus le modèle est ouvert, plus il est porteur de solutions.
C’est la recommandation de Martin Duval : « Choisissez un modèle ouvert. D’une part, il résout la question des ressources, qui le plus souvent, est un problème pour les PME. D’autre part, multiplier les compétences est un gage d’efficacité ».
Elle part du principe qu’il est plus efficace de résoudre un problème à plusieurs que de vouloir le faire tout seul.
C’est d’autant plus vrai que l’avancée des technologies impose un degré de sophistication de plus en plus complexe et que les rythmes s’accélèrent.
Dans ces conditions, les entreprises ont de plus en plus de mal à tenir la cadence. Le recours à open innovation se présente comme la meilleure alternative.
Martin Duval, le fondateur de l’agence Bluenove prévient : « l’Open Innovation, ce n’est pas une réunion de brainstorming qui débouche sur 5 post-it. Il faut de l’innovation et de l’engagement ! »
Pour commencer, il s’agit d’identifier quels sont les partenaires de notre écosystème : les clients, les fournisseurs, les experts indépendants, les universités, les start-up, les concurrents et les autres industries.
Une fois que ce travail est effectué, la deuxième phase consiste à arbitrer pour savoir quels sont ceux qu’il est opportun d’impliquer. Cette décision est subodorée aux moyens dont nous disposons sachant que plus le modèle est ouvert, plus il est porteur de solutions.
C’est la recommandation de Martin Duval : « Choisissez un modèle ouvert. D’une part, il résout la question des ressources, qui le plus souvent, est un problème pour les PME. D’autre part, multiplier les compétences est un gage d’efficacité ».
Les risques ? Pas de risque.
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La crainte qui émerge généralement avec l’open innovation, c’est la question du risque.
Le fondateur de l’agence Bluenove est catégorique : « il n’y aucun risque à tester des projets.
Au pire, ça ne marche pas et on passe à autre chose.
Se faire "piquer" la bonne idée par un concurrent ? Même pas, car ce n’est pas la bonne idée qui compte, mais sa vitesse d’exécution.
Avec l’open innovation, c’est aussi être capable de sortir des projets en temps record ».
La méthode le permet, car elle se base sur la culture du test.
« Sachant qu’il vaut mieux tester beaucoup et laisser tomber ce qui ne marche plutôt que de s’accrocher si le test ne marche pas », poursuit-il.
Pour la convention Challenge Tourisme, Lucien Salemi avait invité un parterre de talents divers et variés : agences, TO, fournisseurs de technologie, juristes, journalistes, etc.
« J’organise le mariage des esprits », explique-t-il. Les participants se sont livrés à l’exercice qui consiste à discerner quels sont les 3 à 4 enjeux auxquels sont confrontés notre profession. L’objectif étant par la suite d’élaborer une stratégie innovante pour les résoudre.
Le fondateur de l’agence Bluenove est catégorique : « il n’y aucun risque à tester des projets.
Au pire, ça ne marche pas et on passe à autre chose.
Se faire "piquer" la bonne idée par un concurrent ? Même pas, car ce n’est pas la bonne idée qui compte, mais sa vitesse d’exécution.
Avec l’open innovation, c’est aussi être capable de sortir des projets en temps record ».
La méthode le permet, car elle se base sur la culture du test.
« Sachant qu’il vaut mieux tester beaucoup et laisser tomber ce qui ne marche plutôt que de s’accrocher si le test ne marche pas », poursuit-il.
Pour la convention Challenge Tourisme, Lucien Salemi avait invité un parterre de talents divers et variés : agences, TO, fournisseurs de technologie, juristes, journalistes, etc.
« J’organise le mariage des esprits », explique-t-il. Les participants se sont livrés à l’exercice qui consiste à discerner quels sont les 3 à 4 enjeux auxquels sont confrontés notre profession. L’objectif étant par la suite d’élaborer une stratégie innovante pour les résoudre.
Les enjeux
Les enjeux ont éclos comme des champignons : la formation* des agents de voyages, la transition numérique, le collaboratif BtoB, la valorisation du métier d’agent de voyage auprès des clients, etc.
Ce dernier point est apparu comme étant prioritaire. En effet, il se superpose à tous les autres. S’il n’y a plus de clients en agence de voyages, ce n’est même plus la peine de penser à autre chose.
Il y a urgence. Lucien Salemi nous rapporte un témoignage saisissant : « Il y a 6 mois, j’ai fait un exposé dans une école. Je me suis retrouvé dans une classe de 80 élèves âgés de 20 ans. J’ai posé 2 questions.
A la première : avez-vous déjà voyagé à l’étranger ? 100% des mains se sont levées. A la deuxième : êtes-vous passé par une agence de voyages pour avoir au moins un conseil ? Zéro main levée.
A l’évidence, ces élèves ne savaient pas ce qu’une agence de voyages peut leur apporter. Nous savons faire, mais encore faut-il le faire savoir ! C’est l’enjeu majeur des prochaines années. Le défi est de taille... »
Pourtant, Didier Munin, le patron du réseau Boiloris se veut optimiste. « Trop de clients ne savent pas que nous avons évolué au point que nous sommes devenus des experts dans l’utilisation des outils technologiques et que nous avons hissé la valeur de nos services à la hauteur de leurs attentes. Il suffit de faire évoluer notre image ».
Vaste chantier auquel le SNAV de l’époque s’est déjà confronté. Alors ?
Alors, l’Open Innovation pourrait constituer une réponse adaptée, à condition, bien entendu, que politiquement et au niveau des instances représentatives de la profession, il y ait aussi la volonté de transformer l'essai.
Ce dernier point est apparu comme étant prioritaire. En effet, il se superpose à tous les autres. S’il n’y a plus de clients en agence de voyages, ce n’est même plus la peine de penser à autre chose.
Il y a urgence. Lucien Salemi nous rapporte un témoignage saisissant : « Il y a 6 mois, j’ai fait un exposé dans une école. Je me suis retrouvé dans une classe de 80 élèves âgés de 20 ans. J’ai posé 2 questions.
A la première : avez-vous déjà voyagé à l’étranger ? 100% des mains se sont levées. A la deuxième : êtes-vous passé par une agence de voyages pour avoir au moins un conseil ? Zéro main levée.
A l’évidence, ces élèves ne savaient pas ce qu’une agence de voyages peut leur apporter. Nous savons faire, mais encore faut-il le faire savoir ! C’est l’enjeu majeur des prochaines années. Le défi est de taille... »
Pourtant, Didier Munin, le patron du réseau Boiloris se veut optimiste. « Trop de clients ne savent pas que nous avons évolué au point que nous sommes devenus des experts dans l’utilisation des outils technologiques et que nous avons hissé la valeur de nos services à la hauteur de leurs attentes. Il suffit de faire évoluer notre image ».
Vaste chantier auquel le SNAV de l’époque s’est déjà confronté. Alors ?
Alors, l’Open Innovation pourrait constituer une réponse adaptée, à condition, bien entendu, que politiquement et au niveau des instances représentatives de la profession, il y ait aussi la volonté de transformer l'essai.
Comment valoriser le métier des agences de voyages ?
« Travailler dans le vide ne servirait à rien. Il faut commencer par identifier quels sont les critères qui définissent la valeur des agences de voyages et le faire auprès de la population des agences de voyages elle-même, et auprès des voyageurs, déclare Boris Reibenberg, le président de Présence Assistance Tourisme.
Matcher les critères, analyser les différences et adapter les arguments en fonction des résultats. »
Plusieurs pistes sont évoquées pour parvenir à cette fin : lancement d’une appli pour croiser les routes des internautes voyageurs, lien sur des sites référents, etc.
Un consensus s’est porté à choisir de lancer une vaste enquête en ligne auprès des deux populations cibles :
1) sur la base des lecteurs professionnels de i-tourisme et TourMaG.com
2) sur la base d’un partenaire grand public pour la population des voyageurs.
Dans le secteur de l'Open innovation, les solutions doivent être innovantes et rapides. Rapides, elles le seront, puisque le projet va commencer au salon IFTM Top Resa. Innovantes, elles le seront aussi avec une stratégie digitale adaptée.
Matcher les critères, analyser les différences et adapter les arguments en fonction des résultats. »
Plusieurs pistes sont évoquées pour parvenir à cette fin : lancement d’une appli pour croiser les routes des internautes voyageurs, lien sur des sites référents, etc.
Un consensus s’est porté à choisir de lancer une vaste enquête en ligne auprès des deux populations cibles :
1) sur la base des lecteurs professionnels de i-tourisme et TourMaG.com
2) sur la base d’un partenaire grand public pour la population des voyageurs.
Dans le secteur de l'Open innovation, les solutions doivent être innovantes et rapides. Rapides, elles le seront, puisque le projet va commencer au salon IFTM Top Resa. Innovantes, elles le seront aussi avec une stratégie digitale adaptée.
Un concours auprès des agences de voyages
Un concours va être lancé auprès des agences de voyages. Les gagnants remporteront des voyages.
« On laisse croire que des blogueurs, sans formation, sans expérience, sont capables de donner des conseils de voyage plus pertinents que les professionnels que nous sommes. A nous de démontrer le contraire », explique Paola Zanni.
Tous les agents de voyages vont être sollicités pour envoyer, sur le site de Challenge Tourisme, des témoignages, des articles, des expériences vécues, des vidéos ou des avis de leurs clients.
Tous les formats seront acceptés. L’objectif sera de les pousser sur Facebook et les voyages seront remportés par ceux qui recueilleront le plus de like.
Jean da Luz, directeur de la Rédaction de TourMaG.com, insiste sur la mutualisation de la profession : « créer une page Facebook est un exercice facile. Mais pour que ça marche, il est essentiel de solliciter l’ensemble de la profession pour contribuer à donner de l’ampleur à cette initiative ».
C’est le principe de l’open innovation : mutualiser les forces vives d’une industrie autour d’un objectif commun et innovant.
« On laisse croire que des blogueurs, sans formation, sans expérience, sont capables de donner des conseils de voyage plus pertinents que les professionnels que nous sommes. A nous de démontrer le contraire », explique Paola Zanni.
Tous les agents de voyages vont être sollicités pour envoyer, sur le site de Challenge Tourisme, des témoignages, des articles, des expériences vécues, des vidéos ou des avis de leurs clients.
Tous les formats seront acceptés. L’objectif sera de les pousser sur Facebook et les voyages seront remportés par ceux qui recueilleront le plus de like.
Jean da Luz, directeur de la Rédaction de TourMaG.com, insiste sur la mutualisation de la profession : « créer une page Facebook est un exercice facile. Mais pour que ça marche, il est essentiel de solliciter l’ensemble de la profession pour contribuer à donner de l’ampleur à cette initiative ».
C’est le principe de l’open innovation : mutualiser les forces vives d’une industrie autour d’un objectif commun et innovant.
Une stratégie on line innovante
Ce projet suit le code de l’open innovation : une stratégie on line innovante, la sollicitation de toute une profession, le concours des partenaires TO, des écoles, le soutien des institutionnels qui sera requis comme les Entreprises du Voyage, le Seto, l’APST, sans oublier le salon IFTM Top Résa et son opération de la Travel Agent Cup.
Si tous ces acteurs actionnent leurs leviers pour pousser cette "excellence" de la profession sur Facebook, ça va faire du bruit !
« Quels sont les risques de lancer un tel projet ? Aucun. Au pire, ça ne marche pas et on teste autre chose. Au mieux, ça marche et Challenge Tourisme aura contribué efficacement à la défense de la profession des agences de voyages », conclut Martin Duval.
Lucien Salemi voulait être concret et rapide. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est bien parti !
Si tous ces acteurs actionnent leurs leviers pour pousser cette "excellence" de la profession sur Facebook, ça va faire du bruit !
« Quels sont les risques de lancer un tel projet ? Aucun. Au pire, ça ne marche pas et on teste autre chose. Au mieux, ça marche et Challenge Tourisme aura contribué efficacement à la défense de la profession des agences de voyages », conclut Martin Duval.
Lucien Salemi voulait être concret et rapide. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est bien parti !