Le syndicat hôtelier Umih est d'humeur belliqueuse en ce début d'été.
Après avoir porté plainte en mai dernier contre les hébergements illégaux, c'est au tour des agences en ligne (OTA) d'en prendre pour leur grade, notamment Expedia, Booking.com et HRS.
Le syndicat a saisi mardi 2 juillet l'autorité de la concurrence afin d'y dénoncer certaines clauses abusives des contrats liant les hôteliers et les OTA.
Il critique notamment la clause de parité tarifaire, obligeant l'hôtelier a répercuter toute promotion sur l'ensemble des plateformes de vente. Il perd ainsi la possibilité de faire des réductions uniquement sur son site internet.
"Nous n'avons plus la gestion de notre politique commerciale" s'insurge Laurent Duc, le président de la branche hôtellerie à l'Umih.
Cette disposition avait été pourtant demandée par les hôteliers il y a quelques années afin de lutter contre la jungle des prix et le nivellement par le bas.
Les clients étaient ainsi sûrs de trouver le même tarif quelque soit le canal de vente. "Cela ne correspond plus au marché" explique Laurent Duc. "Nous souhaitons désormais retrouver notre liberté sur les prix".
Après avoir porté plainte en mai dernier contre les hébergements illégaux, c'est au tour des agences en ligne (OTA) d'en prendre pour leur grade, notamment Expedia, Booking.com et HRS.
Le syndicat a saisi mardi 2 juillet l'autorité de la concurrence afin d'y dénoncer certaines clauses abusives des contrats liant les hôteliers et les OTA.
Il critique notamment la clause de parité tarifaire, obligeant l'hôtelier a répercuter toute promotion sur l'ensemble des plateformes de vente. Il perd ainsi la possibilité de faire des réductions uniquement sur son site internet.
"Nous n'avons plus la gestion de notre politique commerciale" s'insurge Laurent Duc, le président de la branche hôtellerie à l'Umih.
Cette disposition avait été pourtant demandée par les hôteliers il y a quelques années afin de lutter contre la jungle des prix et le nivellement par le bas.
Les clients étaient ainsi sûrs de trouver le même tarif quelque soit le canal de vente. "Cela ne correspond plus au marché" explique Laurent Duc. "Nous souhaitons désormais retrouver notre liberté sur les prix".
Une action similaire aux Etats-Unis
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L'Umih s'attaque également à la clause de parité de disponibilité, qui oblige l'hôtelier à proposer le même nombre de chambre à tous les sites de vente.
D'une manière plus globale, le syndicat souhaite moraliser et équilibrer les relations entre ses membres et les OTA.
"Booking et les autres ne sont plus des intermédiaires mais de véritables opérateurs qui dispachent leurs clients dans nos hôtels sans risques financiers. Ils nous interdisent même d'intégrer le client dans nos bases de données" déplore Roland Héguy le président du syndicat.
Aujourd'hui, les OTA représentent 30% du chiffre d'affaires d'un hôtel, contre 10% il y a dix ans. "Nous ne voulons pas mettre fin à nos relations avec les agences en ligne, indispensables pour les établissements indépendants. Nous désirons simplement négocier des conditions commerciales, aujourd'hui imposées " poursuit Laurent Duc.
Cette action auprès de l'autorité de la concurrence est une première en Europe. Il faudra certainement attendre plus de 18 mois avant qu'une décision ne soit rendue.
Mais l'UMIH a bon espoir grâce au précédent américain. Les hôteliers des Etats-Unis ont en effet négocié une parité tarifaire limitée à certaines périodes, ainsi qu'une baisse des commissions.
D'une manière plus globale, le syndicat souhaite moraliser et équilibrer les relations entre ses membres et les OTA.
"Booking et les autres ne sont plus des intermédiaires mais de véritables opérateurs qui dispachent leurs clients dans nos hôtels sans risques financiers. Ils nous interdisent même d'intégrer le client dans nos bases de données" déplore Roland Héguy le président du syndicat.
Aujourd'hui, les OTA représentent 30% du chiffre d'affaires d'un hôtel, contre 10% il y a dix ans. "Nous ne voulons pas mettre fin à nos relations avec les agences en ligne, indispensables pour les établissements indépendants. Nous désirons simplement négocier des conditions commerciales, aujourd'hui imposées " poursuit Laurent Duc.
Cette action auprès de l'autorité de la concurrence est une première en Europe. Il faudra certainement attendre plus de 18 mois avant qu'une décision ne soit rendue.
Mais l'UMIH a bon espoir grâce au précédent américain. Les hôteliers des Etats-Unis ont en effet négocié une parité tarifaire limitée à certaines périodes, ainsi qu'une baisse des commissions.