En 2004, le total des investissements tourisme en publicité télévisée a atteint 125,6 millions d'euros, en hausse de 13% par rapport à 2003, représentant près de 17% de l'investissement publicitaire total du secteur (741,4 M EUR).
Lancée il y a un an en France et filiale du groupe allemand Thomas Cook, la société Neckermann qui a repris Havas Voyages, parrainait en février sur France 2 le film du dimanche soir et la fiction du mercredi soir.
"La marque n'est pas connue en France et il fallait, grâce à une cible large, augmenter son taux de notoriété", explique Catherine Raniéri, responsable de la communication. "Grâce à cette campagne, les ventes décollent", dit-elle.
La marque Thomas Cook avait vu elle-même, grâce à une autre campagne, son taux de notoriété grimper de 15% à 31%. Pierre Paperon, directeur général de Lastminute France, annonce un investissement brut de 3 millions d'euros pour son partenariat sur TF1 avec l'émission de télé-réalité "1ère Compagnie".
Costa Croisières a été un pionnier
"Seul un média comme la télévision permet d'augmenter le taux de notoriété de façon efficace et rapide", indique M. Paperon à l'AFP. Sa cible: "les 48% de Français qui ne vont pas encore sur internet".
Costa Croisières, qui lance une nouvelle campagne le 28 mars, a été un pionnier. "Nous faisons de la publicité télévisée depuis onze ans, à raison de deux campagnes annuelles de trois semaines", indique Georges Azouze, son président.
Le coût n'est pas négligeable: "3 millions d'euros par an, sur un total de 7,5 millions d'euros de budget communication". Mais le taux de notoriété atteint 58%. Le groupe Pierre et Vacances, pour sa part, a réalisé en janvier, pour la deuxième année, une campagne de trois semaines avec des spots de 15 secondes.
Le but: "déclencher une demande de brochures, notamment auprès de nouveaux clients". Et cela marche: "1.500 à 2.000 demandes de brochure par jour pendant la campagne, et des consultations sur internet en hausse de 50%".
Le prix d'une campagne télévisée n'est pas à la portée de tous. Chez Kuoni France, on estime le prix "excessivement cher" sur les chaînes hertziennes. Le voyagiste se limite à des partenariats sur le câble, comme sur la chaîne spécialisée Voyage ou sur la chaîne d'informations continues LCI.
Tarifs : de 2.200 euros tôt le matin en semaine à 90.000 euros un dimanche à 20H30
Fram, dernier grand voyagiste français, préfère la publicité par affichage mais a un partenariat avec la chaîne Voyage. Le groupe consacre à la publicité environ 9 M EUR, brochures comprises. Club Méditerranée, qui n'a pas fait de publicité télévisée depuis "plusieurs années", annonce une campagne dès dimanche sur son nouveau positionnement: le "haut de gamme convivial".
La responsable de la communication de TF1 souligne que les prix des spots sont très variables selon l'heure de diffusion. La fourchette va, pour 30 secondes, hors production, de 2.200 euros tôt le matin en semaine à 90.000 euros un dimanche à 20H30. "Cela reste rentable", affirme-telle.
Selon une consultante en tourisme, Josette Sisic, la progression de la publicité à la télévision est "logique dans une période de morosité et aussi de lutte sur l'internet".
Mais selon Vincent Barbier, directeur général-adjoint commercial de Pierre et Vacances, "la hausse est surtout due à l'arrivée d'opérateurs nouveaux sur internet, qui n'ont pas de brochures et doivent impérativement se faire connaître pour exister".
Michel BLANCHARD (AFP) - redaction@tourmag.com
Lancée il y a un an en France et filiale du groupe allemand Thomas Cook, la société Neckermann qui a repris Havas Voyages, parrainait en février sur France 2 le film du dimanche soir et la fiction du mercredi soir.
"La marque n'est pas connue en France et il fallait, grâce à une cible large, augmenter son taux de notoriété", explique Catherine Raniéri, responsable de la communication. "Grâce à cette campagne, les ventes décollent", dit-elle.
La marque Thomas Cook avait vu elle-même, grâce à une autre campagne, son taux de notoriété grimper de 15% à 31%. Pierre Paperon, directeur général de Lastminute France, annonce un investissement brut de 3 millions d'euros pour son partenariat sur TF1 avec l'émission de télé-réalité "1ère Compagnie".
Costa Croisières a été un pionnier
"Seul un média comme la télévision permet d'augmenter le taux de notoriété de façon efficace et rapide", indique M. Paperon à l'AFP. Sa cible: "les 48% de Français qui ne vont pas encore sur internet".
Costa Croisières, qui lance une nouvelle campagne le 28 mars, a été un pionnier. "Nous faisons de la publicité télévisée depuis onze ans, à raison de deux campagnes annuelles de trois semaines", indique Georges Azouze, son président.
Le coût n'est pas négligeable: "3 millions d'euros par an, sur un total de 7,5 millions d'euros de budget communication". Mais le taux de notoriété atteint 58%. Le groupe Pierre et Vacances, pour sa part, a réalisé en janvier, pour la deuxième année, une campagne de trois semaines avec des spots de 15 secondes.
Le but: "déclencher une demande de brochures, notamment auprès de nouveaux clients". Et cela marche: "1.500 à 2.000 demandes de brochure par jour pendant la campagne, et des consultations sur internet en hausse de 50%".
Le prix d'une campagne télévisée n'est pas à la portée de tous. Chez Kuoni France, on estime le prix "excessivement cher" sur les chaînes hertziennes. Le voyagiste se limite à des partenariats sur le câble, comme sur la chaîne spécialisée Voyage ou sur la chaîne d'informations continues LCI.
Tarifs : de 2.200 euros tôt le matin en semaine à 90.000 euros un dimanche à 20H30
Fram, dernier grand voyagiste français, préfère la publicité par affichage mais a un partenariat avec la chaîne Voyage. Le groupe consacre à la publicité environ 9 M EUR, brochures comprises. Club Méditerranée, qui n'a pas fait de publicité télévisée depuis "plusieurs années", annonce une campagne dès dimanche sur son nouveau positionnement: le "haut de gamme convivial".
La responsable de la communication de TF1 souligne que les prix des spots sont très variables selon l'heure de diffusion. La fourchette va, pour 30 secondes, hors production, de 2.200 euros tôt le matin en semaine à 90.000 euros un dimanche à 20H30. "Cela reste rentable", affirme-telle.
Selon une consultante en tourisme, Josette Sisic, la progression de la publicité à la télévision est "logique dans une période de morosité et aussi de lutte sur l'internet".
Mais selon Vincent Barbier, directeur général-adjoint commercial de Pierre et Vacances, "la hausse est surtout due à l'arrivée d'opérateurs nouveaux sur internet, qui n'ont pas de brochures et doivent impérativement se faire connaître pour exister".
Michel BLANCHARD (AFP) - redaction@tourmag.com