TAM vient de mettre en place un B 777 pour sa ligne Paris-São Paulo. Mais la concurrence sera rude face à Air France qui compte programmer un A 380 sur la même ligne. DR
Pour le groupe LATAM, l'année 2014 s'annonce sous le signe de la reconquête.
Dix-huit mois après leur fusion, les compagnies LAN (Chili) et TAM (Brésil) veulent booster leur notoriété et leur nombre de passagers en Europe et en France.
Pour ce faire, le groupe compte capitaliser sur l'image de la coupe du monde de football, qui aura lieu au Brésil à partir du 12 juin prochain.
En effet, si LATAM est leader en Amérique du Sud, captant 60% des parts de marché, il reste encore mal connu en Europe, avec seulement 50 transatlantiques quotidiens. Une goutte d'eau sur ses 1900 vols opérés chaque jour dans le monde.
Au départ de Paris, seule TAM programme un quotidien direct vers São Paulo. Le vol de Rio ayant été supprimé en août dernier.
"Nous avons choisi de renforcer notre hub de São Paulo, qui touche une clientèle plus corporate. L'objectif étant d'améliorer les connexions sur nos 42 destinations au Brésil" précise Thibaud Morand, le directeur commercial.
En dépit de la disparition du Paris-Rio, l'offre de sièges reste similaire à l'an passé, car São Paulo est aujourd'hui desservie par un B 777 de 363 sièges au lieu d'un A 330 qui comptait 223 sièges.
Une offre que la compagnie veut mieux faire connaître aux agences de voyages françaises grâce à 4 commerciaux qui sillonnent l'Hexagone. Elle prévoit également d'embaucher quatre personnes supplémentaires pour son call center de dix vendeurs basé à Paris, spécialement dédié au B2B.
Dix-huit mois après leur fusion, les compagnies LAN (Chili) et TAM (Brésil) veulent booster leur notoriété et leur nombre de passagers en Europe et en France.
Pour ce faire, le groupe compte capitaliser sur l'image de la coupe du monde de football, qui aura lieu au Brésil à partir du 12 juin prochain.
En effet, si LATAM est leader en Amérique du Sud, captant 60% des parts de marché, il reste encore mal connu en Europe, avec seulement 50 transatlantiques quotidiens. Une goutte d'eau sur ses 1900 vols opérés chaque jour dans le monde.
Au départ de Paris, seule TAM programme un quotidien direct vers São Paulo. Le vol de Rio ayant été supprimé en août dernier.
"Nous avons choisi de renforcer notre hub de São Paulo, qui touche une clientèle plus corporate. L'objectif étant d'améliorer les connexions sur nos 42 destinations au Brésil" précise Thibaud Morand, le directeur commercial.
En dépit de la disparition du Paris-Rio, l'offre de sièges reste similaire à l'an passé, car São Paulo est aujourd'hui desservie par un B 777 de 363 sièges au lieu d'un A 330 qui comptait 223 sièges.
Une offre que la compagnie veut mieux faire connaître aux agences de voyages françaises grâce à 4 commerciaux qui sillonnent l'Hexagone. Elle prévoit également d'embaucher quatre personnes supplémentaires pour son call center de dix vendeurs basé à Paris, spécialement dédié au B2B.
Des vols supplémentaire sur l'Europe pour la coupe du monde ?
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Car le nombre de vols sur la France pourrait peut être augmenter.
LATAM a en effet demandé l’autorisation de mettre en service 1000 vols supplémentaires, dont 850 vols nationaux entre juin et juillet prochain, période de la coupe du monde.
Reste à choisir les lignes qui bénéficieront de cette croissance.
"Il pourrait y avoir des vols supplémentaires au départ de Paris. Même si les demandes de réservations ont démarré plus tardivement qu'ailleurs, l'équipe de France ayant tardé à se qualifier…" sourit Thibaud Morand.
On attend en effet 50 000 Français pour l'évènement, sur les 600 000 supporters étrangers.
Mais ces vols supplémentaires devraient surtout desservir les 12 villes brésiliennes qui accueilleront les matchs.
Et contrairement à son concurrent Avianca, TAM ne compte pas instaurer de prix plafond pour ses lignes intérieures durant l'évènement.
De quoi être en sérieuse concurrence avec Avianca, son principal challenger en Amérique du Sud. Cette dernière vient d'ailleurs de renforcer son alliance avec TAP Portugal, autrefois en code-share avec TAM.
Mais le groupe LATAM intégrant Oneworld, a dû mettre fin à ses code-share avec TAP Portugal (Star Alliance) , sans pour l'instant modifier les accords commerciaux.
Autre concurrent sérieux, Air France, qui a décidé de voler sur São Paulo en A380.
La compétition s'annonce donc rude l'été prochain au dessus de l'Atlantique. Sans pour autant impressionner Thibaud Morand : " Bien sûr nous sommes un challenger, mais nous espérons convaincre les clients grâce notre vaste réseau au Brésil et plus largement dans tout le continent sud-américain".
LATAM dessert ainsi 135 destinations dans 22 pays avec 326 avions.
LATAM a en effet demandé l’autorisation de mettre en service 1000 vols supplémentaires, dont 850 vols nationaux entre juin et juillet prochain, période de la coupe du monde.
Reste à choisir les lignes qui bénéficieront de cette croissance.
"Il pourrait y avoir des vols supplémentaires au départ de Paris. Même si les demandes de réservations ont démarré plus tardivement qu'ailleurs, l'équipe de France ayant tardé à se qualifier…" sourit Thibaud Morand.
On attend en effet 50 000 Français pour l'évènement, sur les 600 000 supporters étrangers.
Mais ces vols supplémentaires devraient surtout desservir les 12 villes brésiliennes qui accueilleront les matchs.
Et contrairement à son concurrent Avianca, TAM ne compte pas instaurer de prix plafond pour ses lignes intérieures durant l'évènement.
De quoi être en sérieuse concurrence avec Avianca, son principal challenger en Amérique du Sud. Cette dernière vient d'ailleurs de renforcer son alliance avec TAP Portugal, autrefois en code-share avec TAM.
Mais le groupe LATAM intégrant Oneworld, a dû mettre fin à ses code-share avec TAP Portugal (Star Alliance) , sans pour l'instant modifier les accords commerciaux.
Autre concurrent sérieux, Air France, qui a décidé de voler sur São Paulo en A380.
La compétition s'annonce donc rude l'été prochain au dessus de l'Atlantique. Sans pour autant impressionner Thibaud Morand : " Bien sûr nous sommes un challenger, mais nous espérons convaincre les clients grâce notre vaste réseau au Brésil et plus largement dans tout le continent sud-américain".
LATAM dessert ainsi 135 destinations dans 22 pays avec 326 avions.