Environ 1 000 points de vente revendent la production de la CIT.
Alors que le Groupe Italien vit toujours dans l’attente de fonds et sous perfusion bancaire, la Compagnie Italienne de Tourisme (CIT) avance malgré un avenir toujours en pointillé.
Pour preuve, la sortie la semaine dernière de la brochure « Vacances Italiennes » tirée à 100 000 exemplaires.
« Les ventes repartent doucement. Elles ne sont pas encore élevées mais elles ont bien orientées », se félicite Maurice Benzaquen, le DG de CIT France.
Et pourtant, comme l’on pouvait s’y attendre, les réponses de référencement auprès des réseaux ont été négatives.
« Nous sommes arrivés tard et les accords étaient déjà passés. Mais nous avons bon espoir, de part les différents contacts, que celui-ci sera effectif pour la prochaine saison. »
Nous pilotons à vue
Environ 1 000 points de ventes « plus nos agences en propre » revendent les produits du TO. « Nous avons signé des accords de gré à gré ou avec des mini réseaux ou des réseaux régionaux . Mais pour nos commerciaux, c’est un travail de fourmi. »
Résultat, seules les agences qui souhaitent travailler avec le TO recevront la brochure « Vacances Italiennes ». « Avec 100 000 brochures, nous ne pouvions ratisser large. Il nous a fallu cibler nos partenaires. »
Pour le moment, le patron de la CIT France se refuse à faire de quelconques prévisions, tant sur le nombre de client que les résultats attendus. « Nous partons de zéro pour la clientèle et nous pilotons à vue. Quand aux résultats, tout ce que je peux vous dire c’est que nous réduirons nos pertes encore cette année en optimisant nos coûts de production. »
Attente de réponse du gouvernement italien
Et l’avenir, malgré tous les points d’interrogation qui restent encore en suspens, Maurice Benzaquen veut y croire. « Nous avons de nouveaux actionnaires. Auraient ils investi s’ils ne croyaient pas en la viabilité de l’affaire ? Avec un nouveau conseil d’administration dynamique, nous pouvons repartir.
Pourtant, de l’aveu du directeur général, les fonds se font toujours attendre et ce sont pour l’instant les banques qui font le relais. Pour combien de temps encore ? « Nous sommes dans l’attente de leur réponse sur leur caution en garantie du fonds d’aide auquel nous pouvons prétendre. »
La réponse est attendue la semaine prochaine par les dirigeants de la CIT. « J’ai bon espoir dans une réponse positive », anticipe Maurice Benzaquen. Mais tant que toutes les épées de Damoclés qui pèsent encore sur la CIT ne seront pas définitivement levées, la reconquête de la confiance des agences s’en trouvera affectée.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
Pour preuve, la sortie la semaine dernière de la brochure « Vacances Italiennes » tirée à 100 000 exemplaires.
« Les ventes repartent doucement. Elles ne sont pas encore élevées mais elles ont bien orientées », se félicite Maurice Benzaquen, le DG de CIT France.
Et pourtant, comme l’on pouvait s’y attendre, les réponses de référencement auprès des réseaux ont été négatives.
« Nous sommes arrivés tard et les accords étaient déjà passés. Mais nous avons bon espoir, de part les différents contacts, que celui-ci sera effectif pour la prochaine saison. »
Nous pilotons à vue
Environ 1 000 points de ventes « plus nos agences en propre » revendent les produits du TO. « Nous avons signé des accords de gré à gré ou avec des mini réseaux ou des réseaux régionaux . Mais pour nos commerciaux, c’est un travail de fourmi. »
Résultat, seules les agences qui souhaitent travailler avec le TO recevront la brochure « Vacances Italiennes ». « Avec 100 000 brochures, nous ne pouvions ratisser large. Il nous a fallu cibler nos partenaires. »
Pour le moment, le patron de la CIT France se refuse à faire de quelconques prévisions, tant sur le nombre de client que les résultats attendus. « Nous partons de zéro pour la clientèle et nous pilotons à vue. Quand aux résultats, tout ce que je peux vous dire c’est que nous réduirons nos pertes encore cette année en optimisant nos coûts de production. »
Attente de réponse du gouvernement italien
Et l’avenir, malgré tous les points d’interrogation qui restent encore en suspens, Maurice Benzaquen veut y croire. « Nous avons de nouveaux actionnaires. Auraient ils investi s’ils ne croyaient pas en la viabilité de l’affaire ? Avec un nouveau conseil d’administration dynamique, nous pouvons repartir.
Pourtant, de l’aveu du directeur général, les fonds se font toujours attendre et ce sont pour l’instant les banques qui font le relais. Pour combien de temps encore ? « Nous sommes dans l’attente de leur réponse sur leur caution en garantie du fonds d’aide auquel nous pouvons prétendre. »
La réponse est attendue la semaine prochaine par les dirigeants de la CIT. « J’ai bon espoir dans une réponse positive », anticipe Maurice Benzaquen. Mais tant que toutes les épées de Damoclés qui pèsent encore sur la CIT ne seront pas définitivement levées, la reconquête de la confiance des agences s’en trouvera affectée.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com