Et c'est tant mieux, parce que, pour le moment, je ne suis pas franchement convaincu que l'entreprise soit devenue rentable.
Trois "sièges sociaux", trois grands centres, trois sociétés différentes et des salariés qui ne sont pas soumis aux mêmes régimes.
Sans parler d'une flotte pour le moins disparate et des méthodes de travail qui ne sont pas encore totalement harmonisées.
Ca fait maintenant un peu plus de deux ans que Hop a été créée, sous la houlette de Lionel Guérin, lequel ne cache pas que la "tache de réunification" est complexe, longue et difficile.
Mais que tel est le but de la manœuvre : Hop sera, à terme, la filiale "intérieure" d'Air France. Ce qui est loin d'être une nouveauté, n'oublions jamais qu'avant Hop (ce nom est ridicule), il y eut Air Inter.
Trois "sièges sociaux", trois grands centres, trois sociétés différentes et des salariés qui ne sont pas soumis aux mêmes régimes.
Sans parler d'une flotte pour le moins disparate et des méthodes de travail qui ne sont pas encore totalement harmonisées.
Ca fait maintenant un peu plus de deux ans que Hop a été créée, sous la houlette de Lionel Guérin, lequel ne cache pas que la "tache de réunification" est complexe, longue et difficile.
Mais que tel est le but de la manœuvre : Hop sera, à terme, la filiale "intérieure" d'Air France. Ce qui est loin d'être une nouveauté, n'oublions jamais qu'avant Hop (ce nom est ridicule), il y eut Air Inter.
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Que pour d'obscures raisons, Air France avait, à l'époque, absorbée…
Depuis deux ans donc, Lionel Guérin mouline pour faire de cette usine à gaz que représentent Britair, Airlinair et Regional, une seule et même compagnie.
Ce qui, sur le papier, ne devrait pas être un énorme problème, mais qui s'avère, dans les faits, très compliqué.
Mais le processus est déjà engagé. Au niveau commercial déjà, toutes les équipes de Hop (Hourra, désolé, c'est naturel), vont se regrouper dans les jolis bureaux qu'Air France possède du côté de la Porte de Montreuil.
Ça tombe bien, d'ailleurs, y'a des flopées de bureaux vides qu'il faut quand même occuper, au prix du mètre carré à Paris…
Ça, c'est un fait, inéluctable.
Reste maintenant la fusion proprement dite de ces trois compagnies, qui va forcément intervenir dans les prochains mois.
Curieusement, du côté de la direction de Hop, on préfère rester extrêmement discret sur le sujet, alors que, du côté des syndicats, on annonce clairement que le projet est en cours.
Ce qui est loin d'être un secret. Et ce n'est pas la peine de tenter, de la part de la direction de Hop, de museler les informations qui nous parviennent.
A moins que, alors que les vacances d'été se profilent, on redoute un gros conflit social ? Pas impossible.
Bien sûr qu'il est nécessaire, si l'on veut faire des économies, de réunir sur un même site et en une même entité les grands services de la compagnie. On ne va quand même pas garder plusieurs centres de maintenance, alors qu'un seul pourrait suffire…
Bien sûr, va aussi falloir regrouper les personnels. C'est comme la nouvelle carte des régions. Le problème est de savoir où et comment et qui va être la capitale…
Depuis deux ans donc, Lionel Guérin mouline pour faire de cette usine à gaz que représentent Britair, Airlinair et Regional, une seule et même compagnie.
Ce qui, sur le papier, ne devrait pas être un énorme problème, mais qui s'avère, dans les faits, très compliqué.
Mais le processus est déjà engagé. Au niveau commercial déjà, toutes les équipes de Hop (Hourra, désolé, c'est naturel), vont se regrouper dans les jolis bureaux qu'Air France possède du côté de la Porte de Montreuil.
Ça tombe bien, d'ailleurs, y'a des flopées de bureaux vides qu'il faut quand même occuper, au prix du mètre carré à Paris…
Ça, c'est un fait, inéluctable.
Reste maintenant la fusion proprement dite de ces trois compagnies, qui va forcément intervenir dans les prochains mois.
Curieusement, du côté de la direction de Hop, on préfère rester extrêmement discret sur le sujet, alors que, du côté des syndicats, on annonce clairement que le projet est en cours.
Ce qui est loin d'être un secret. Et ce n'est pas la peine de tenter, de la part de la direction de Hop, de museler les informations qui nous parviennent.
A moins que, alors que les vacances d'été se profilent, on redoute un gros conflit social ? Pas impossible.
Bien sûr qu'il est nécessaire, si l'on veut faire des économies, de réunir sur un même site et en une même entité les grands services de la compagnie. On ne va quand même pas garder plusieurs centres de maintenance, alors qu'un seul pourrait suffire…
Bien sûr, va aussi falloir regrouper les personnels. C'est comme la nouvelle carte des régions. Le problème est de savoir où et comment et qui va être la capitale…
Et puis va bien aussi falloir harmoniser les conditions de travail.
Chaque "compagnie" possède ses propres contrats de travail, avec, pour chacune, certains avantage… Pas beaucoup d'inconvénients, je vous rassure.
Là aussi, forcément, ça va être dur, mais faudra bien y passer. Et ce ne sont pas forcément les moins avantageux contrats qui seront adoptés…
D'ailleurs, pour l'anecdote, j'ai récemment voyagé à bord d'un avion de Hop, opéré par Airlinair.
Une charmante hôtesse, avec qui je m'entretenais de ce problème, a bien rigolé: "oh, vous savez, moi, je m'en fiche, chez Airlinair, on a le plus mauvais contrat des trois" !
Y'a de l'espoir finalement et peut-être que, dans quelques mois (années ?) nous aurons une véritable compagnie court-courrier sur les lignes françaises ?
Chaque "compagnie" possède ses propres contrats de travail, avec, pour chacune, certains avantage… Pas beaucoup d'inconvénients, je vous rassure.
Là aussi, forcément, ça va être dur, mais faudra bien y passer. Et ce ne sont pas forcément les moins avantageux contrats qui seront adoptés…
D'ailleurs, pour l'anecdote, j'ai récemment voyagé à bord d'un avion de Hop, opéré par Airlinair.
Une charmante hôtesse, avec qui je m'entretenais de ce problème, a bien rigolé: "oh, vous savez, moi, je m'en fiche, chez Airlinair, on a le plus mauvais contrat des trois" !
Y'a de l'espoir finalement et peut-être que, dans quelques mois (années ?) nous aurons une véritable compagnie court-courrier sur les lignes françaises ?