La Case de l'Oncle Dom : alleeeez... un dernier pour la route !

Il n'est cependant pas question d'établir ici un "bilan" de l'année écoulée.

Un bilan, c'est finalement pour clore, tourner la page et passer au sujet suivant.

Il s'en est passé des choses, tant dans le tourisme que dans la vie, cette année 2015. Et rien n'est fini, bien au contraire !

Le dossier Fram, par exemple, est loin d'être clos. La vieille et honorable maison va entamer une nouvelle vie, toujours avec ses joies et ses peines et je souhaite très sincèrement à ses nouveaux dirigeants tout le succès que mérite cette belle entreprise.

J'en profite d'ailleurs pour saluer, malgré leurs erreurs et leurs certitudes, les fondateurs du voyagiste…

Que le Vieux Lion puisse, enfin, trouver la sérénité.

Les producteurs de notre secteur n'auront pas eu la vie facile, cette année. Bon nombre d'entre eux vont encore devoir affronter une nouvelle saison "à risques" et dont les voies sont incroyablement étroites. La piste est longue…

Quant aux distributeurs, pour eux non plus, c'est pas gagné.

Va falloir affronter de nouveaux défis, songer aussi à se remettre en cause et explorer de nouveaux chemins, plutôt dans un esprit de conciliation et de discussions. Surtout pas en termes d'affrontements et d'intransigeance.

Personne ne détient le pouvoir absolu !

Il est cependant certain que de nouveaux contours se profilent dans ce secteur.

Certains, de jeunes entrepreneurs, ont bien compris que la distribution classique va connaitre un changement profond dans les prochains mois.

Et que les "réseaux" traditionnels ont vécu leur âge d'or. Il ne m'étonnerait pas que 2016 soit l'année du changement pour certains, notamment le plus gros.

Et je verrais bien l'un de ses membres, parmi les "mini-réseaux", lassé de la gabegie de ses têtes, prendre le pouvoir et redonner une nouvelle orientation, plus moderne. Une sorte d'OPA…

Et nos transporteurs alors ?

Ben, comme tout le monde, ils n'ont pas eu la vie facile cette année.

Air France va devoir affronter une nouvelle année, pleine de dangers, engluée dans ses propres contradictions, ses contraintes qui datent du siècle dernier et dont il sera difficile de faire "table rase".

D'autant que ses syndicats, particulièrement les pilotes, vivent encore sur des certitudes et des inepties qui ne valent plus tripette dans ce nouveau monde qui se dessine de plus en plus clairement.

Et ce qui est valable pour Air France le reste également pour notre pavillon français en général…

Quant à moi, je tiens à remercier beaucoup de monde.

Toute l'équipe de TourMaG.com, sans qui je ne serais strictement que rien du tout. L'appui constant et indéfectible que chacun a manifesté durant ces années (qui ont passé à la vitesse de la lumière), leurs idées pertinentes lorsque je séchais devant la page blanche de l'éditorial quotidien m'a permis de vous faire au choix : rire, pleurer, irriter, détester, aimer, réfléchir (?), rester indifférent, et vous pouvez rajouter le reste…

Un grand merci à mon pote du Quotidien du Tourisme, mon vieux Laurent, à Virginie, grande prétresse de Tour Hebdo, lesquels ont participé aussi activement que toute notre rédaction (merci Laury, ma muse de tous les jours, Anaïs, Pierre, Céline) à l'élaboration de cet édito sur le thème de Star Wars.

J'avais oublié de les signer, ce qui est fait dorénavant. Un clin d’œil aussi à mon patron, et néanmoins ami le grand John the Light, lequel m'a fait confiance. Il a pris un sacré risque.

Comme quoi, nous aussi dans la presse pro, on est capable de créer une vraie Fédération, sans haine et dans un véritable esprit d'ouverture.

J'allais omettre Chien Charly, lequel vient de me filer un redoutable coup de patte sur la tête afin de ne pas être oublié. Oui, lui aussi est d'une aide considérable.

Bien entendu, je tiens à remercier chaleureusement tous ces Gloups, Westar et autres dont je ne peux me souvenir tellement leur anonymat est flagrant.

Que la Force de leur détestation soit avec eux ! Et bien évidemment Choupette (ou Poupette, je sais jamais) et son inénarrable patron, un vieux général pas encore en retraite...

Mais c'est Noël, le temps de la paix et de l'amour. Je vous aime donc, en vous souhaitant de Joyeuses Fêtes. Et désolé, mais je ne suis toujours pas viré !

Donc, on se retrouve dès l'année prochaine !