Parfois, je me marre franchement, particulièrement lorsque je rencontre des tour-opérateurs qui, la main sur le cœur et le cœur sur les pieds, jurent sur la tête de le ce qu'ils ont de plus cher (à vous de choisir) que, pour eux, pas question de distribuer en direct.
Nous sommes avant tout des producteurs, la vente, c'est l'affaire des agents de voyage.
Bon, ceci étant clairement affirmé, y'a quand même des start-upeux qui se sont dit que, malgré cette vertu affirmée, on pouvait tenter de trouver autre chose.
Après tout, Internet, c'est pas fait pour les chiens, encore que, en parlant de chien, Charly commence à gougueliser de temps en temps. Au mépris d'ailleurs de mon clavier d'ordinateur…
A la rédac, nous sommes particulièrement attentifs à ces nouveautés, à tel point que je bondis sur ce nouveau venu, que vous allez retrouver ICI, un site nommé Prochaine Escale.
Nous sommes avant tout des producteurs, la vente, c'est l'affaire des agents de voyage.
Bon, ceci étant clairement affirmé, y'a quand même des start-upeux qui se sont dit que, malgré cette vertu affirmée, on pouvait tenter de trouver autre chose.
Après tout, Internet, c'est pas fait pour les chiens, encore que, en parlant de chien, Charly commence à gougueliser de temps en temps. Au mépris d'ailleurs de mon clavier d'ordinateur…
A la rédac, nous sommes particulièrement attentifs à ces nouveautés, à tel point que je bondis sur ce nouveau venu, que vous allez retrouver ICI, un site nommé Prochaine Escale.
D'habitude, quand ce genre de plate-forme se forme (je sais, j'aime), c'est généralement pour mettre en relation des voyageurs avec des réceptifs et vogue la galère.
Un peu le système Evaneos. Un truc à court-circuiter les tour-opérateurs, si je puis me permettre.
Sauf que, pour ce genre de société, faut être immatriculé, faut bénéficier d'une garantie, encaisser le fric, etc…
Là, dans le cas de notre escale prochaine, conçue par des garçons qui ont l'air plutôt sympas, foin (oui, les expressions un peu désuètes reviennent à la mode, mais c'est la Fashion Week et son cortège de limousines qui nous perturbe dans nos beaux bureaux de la rue Vivienne) mais qui ne viennent pas du tourisme (ils sont juste passionnés (sic)), le client, c'est le tour-opérateur.
C'est pas totalement stupide, loin de là même, leur idée.
Plutôt que de se prendre la tête à demander une immatriculation, à chercher des correspondants aux quatre coins du monde, à encaisser de l'argent, à être responsables en cas de pépins, ils ont eu l'idée.
Il leur suffit de monter un site (pas encore terrible mais qui le deviendra sûrement), de référencer, selon les destinations qu'ils proposent, des tour-opérateurs… et le tour est joué !
Un peu le système Evaneos. Un truc à court-circuiter les tour-opérateurs, si je puis me permettre.
Sauf que, pour ce genre de société, faut être immatriculé, faut bénéficier d'une garantie, encaisser le fric, etc…
Là, dans le cas de notre escale prochaine, conçue par des garçons qui ont l'air plutôt sympas, foin (oui, les expressions un peu désuètes reviennent à la mode, mais c'est la Fashion Week et son cortège de limousines qui nous perturbe dans nos beaux bureaux de la rue Vivienne) mais qui ne viennent pas du tourisme (ils sont juste passionnés (sic)), le client, c'est le tour-opérateur.
C'est pas totalement stupide, loin de là même, leur idée.
Plutôt que de se prendre la tête à demander une immatriculation, à chercher des correspondants aux quatre coins du monde, à encaisser de l'argent, à être responsables en cas de pépins, ils ont eu l'idée.
Il leur suffit de monter un site (pas encore terrible mais qui le deviendra sûrement), de référencer, selon les destinations qu'ils proposent, des tour-opérateurs… et le tour est joué !
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Apporteur d'affaire sur Internet, la voilà la bonne idée. L'internaute, avide de nouveautés et peu soucieux de se rendre dans une agence de voyages, va juste faire part de ses désirs les plus secrets, envies de voyages et budget.
Fort de ces renseignements, Escale Suivante, non pardon, Prochaine, va lui sélectionner deux ou trois TO et rebalancer les demandes… Après, c'est le meilleur TO qui gagne et rétribue à 10% le bon apporteur d'affaire.
C'est du gagnant-gagnant pour tout le monde. Le TO échappe ainsi au diktat de plus en plus usurier des grands réseaux de distribution (il ne paye que 10%), encaisse aussi le fric (donc tréso dans la poche) et fini, si son produit est bon, par fidéliser le client.
D'accord, il reste responsable, mais c'est normal et de toute façon, il est assuré…
Quant à l'intermédiaire, aucun souci administratif pour lui. Il ne touche que si son internaute va chez son fournisseur recommandé. Et en plus, le TO lui verse un petit "fond marketing", parfaitement transparent, pour ne pas dire limpide.
Serait-ce à dire que le modèle français de la production-distribution est en train de se révolutionner ?
Peut-être pas encore et les agences ont encore de beaux jours devant elles. En revanche, face à l'arrivée de ces "mercenaires" (terme non péjoratif), peut-être faudra-t-il enfin accepter une évolution marquante. Et, pour certains, réviser drastiquement les taux, surtaux et autres fonds marketeux au profit d'une véritable entente prod et distrib…
Ainsi soit-il, mes biens chers frères… et surtout sœurs !
Fort de ces renseignements, Escale Suivante, non pardon, Prochaine, va lui sélectionner deux ou trois TO et rebalancer les demandes… Après, c'est le meilleur TO qui gagne et rétribue à 10% le bon apporteur d'affaire.
C'est du gagnant-gagnant pour tout le monde. Le TO échappe ainsi au diktat de plus en plus usurier des grands réseaux de distribution (il ne paye que 10%), encaisse aussi le fric (donc tréso dans la poche) et fini, si son produit est bon, par fidéliser le client.
D'accord, il reste responsable, mais c'est normal et de toute façon, il est assuré…
Quant à l'intermédiaire, aucun souci administratif pour lui. Il ne touche que si son internaute va chez son fournisseur recommandé. Et en plus, le TO lui verse un petit "fond marketing", parfaitement transparent, pour ne pas dire limpide.
Serait-ce à dire que le modèle français de la production-distribution est en train de se révolutionner ?
Peut-être pas encore et les agences ont encore de beaux jours devant elles. En revanche, face à l'arrivée de ces "mercenaires" (terme non péjoratif), peut-être faudra-t-il enfin accepter une évolution marquante. Et, pour certains, réviser drastiquement les taux, surtaux et autres fonds marketeux au profit d'une véritable entente prod et distrib…
Ainsi soit-il, mes biens chers frères… et surtout sœurs !