Et tant pis, si tôt ou tard, Look Voyages se trouve à plus ou moins long terme, avalée par un TUI, tel le boa constrictor avalant un bœuf… sans s'étrangler. Faut avoir du coffre quand même… Le singe de Look va devoir faire bien des galipettes s'il veut sauver ses fesses… - DR
J'imagine aisément la scène : Herr Joussen claquant des talons en présentant son offre de rachat face à un Eustache plus habitué au brame du Caribou moqueur ! Il s'en est vite remis… parce qu'il n'avait pas trop le choix et que TUI avait de toute façon besoin de "couvrir le marché français".
Comme le dit un commentateur judicieux, un "rachat défensif", inéluctable et indispensable pour le groupe désormais géré par la Germanie, lequel n'avait sans doute pas digéré un premier échec sur le marché français.
Et qui réitère cette fois, en y mettant tous les moyens !
Mais, aux dires d'un autre acteur de la profession, un coup de maitre sur lequel il se montre très "jaloux" !
Certes, le calcul est bon. Malgré sa "spécificité", le marché français représente une manne énorme pour les industriels du voyage, d'autant que, crise économique aidant (ce qui prouve bien qu'à chacun sa merde et que l'on arrive toujours à trouver du profit quelque part), le client reste toujours avide de "vacances", au meilleur prix pour une qualité supérieure.
Comme le dit un commentateur judicieux, un "rachat défensif", inéluctable et indispensable pour le groupe désormais géré par la Germanie, lequel n'avait sans doute pas digéré un premier échec sur le marché français.
Et qui réitère cette fois, en y mettant tous les moyens !
Mais, aux dires d'un autre acteur de la profession, un coup de maitre sur lequel il se montre très "jaloux" !
Certes, le calcul est bon. Malgré sa "spécificité", le marché français représente une manne énorme pour les industriels du voyage, d'autant que, crise économique aidant (ce qui prouve bien qu'à chacun sa merde et que l'on arrive toujours à trouver du profit quelque part), le client reste toujours avide de "vacances", au meilleur prix pour une qualité supérieure.
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De la part de TUI, c'est bien vu. Le produit Look comme celui de Vacances Transat correspond parfaitement aux normes qualitatives sur lesquelles TUI France s'est formellement engagé.
Le Basque Bondissant, fin politique, a parfaitement cerné le problème et agit en conséquence, avec, il est vrai des moyens importants.
"Le monde du tourisme a considérablement évolué", me confiait une source très proche du dossier (comme on dit dans les bonnes Gazettes). Il est évident que le temps des "copains", des connivences entre professionnels est fini.
Économiquement, c'est incontestablement une belle opération, d'autant que sur les quelques 37 dossiers présentés au camarade Eustache, seuls quatre sont restés en lice… Et d'après mes informations, beaucoup moins "disant" que les 54.5M€ offerts par TUI.
En Canadie, on n'a pas d'état d'âme, face aux sous ! On prend le fric… et on se tire !
Tant pis si, grâce à cette acquisition, le groupe Germain occupe quasi 25% du marché "vacancier", clubs et autres machines à lancer des tongs à l'heure de l'apéro.
Le Basque Bondissant, fin politique, a parfaitement cerné le problème et agit en conséquence, avec, il est vrai des moyens importants.
"Le monde du tourisme a considérablement évolué", me confiait une source très proche du dossier (comme on dit dans les bonnes Gazettes). Il est évident que le temps des "copains", des connivences entre professionnels est fini.
Économiquement, c'est incontestablement une belle opération, d'autant que sur les quelques 37 dossiers présentés au camarade Eustache, seuls quatre sont restés en lice… Et d'après mes informations, beaucoup moins "disant" que les 54.5M€ offerts par TUI.
En Canadie, on n'a pas d'état d'âme, face aux sous ! On prend le fric… et on se tire !
Tant pis si, grâce à cette acquisition, le groupe Germain occupe quasi 25% du marché "vacancier", clubs et autres machines à lancer des tongs à l'heure de l'apéro.
Et tant pis, si tôt ou tard, Look Voyages se trouve à plus ou moins long terme, avalée par un TUI, tel le boa constrictor avalant un bœuf… sans s'étrangler. Faut avoir du coffre quand même…
D'ailleurs, qui se souvient de Nouvelles Frontières encore ? Les vieux soixante-huitards ? Quant à Marmara, malgré les campagnes de pub, le nom rétrécit sur les affiches tandis que les trois lettres magiques bombent un torse démesuré…
Le singe de Look va devoir faire bien des galipettes s'il veut sauver ses fesses…
Il semble bien que la Commission de la concurrence européenne ait émis un avis "favorable". Bon, après tout, c'est la loi des affaires et si les énarques de Bruxelles ne voient rien à y redire…
Du coup, seuls les meilleurs s'en sortiront. Les médiocres, comme je le disais en préambule, seront englobés et dilués. Du coup, pour ceux qui resteront, il faudra à la fois s'aligner sur les prix des géants mais en plus offrir une qualité supérieure.
Au risque de sacrifier les marges… juste pour survivre. Mais j'en connais certains qui sont prêts et après à la lutte.
Et le client, me direz-vous, ce client dont on avait oublié l'existence mais qui aura son mot à dire : va-t-il "suivre" ce nivellement, indifférent à tout sauf au prix ? Surement…
Ah, j'allais oublier la distribution, particulièrement ces gros réseaux qui s'enorgueillissent de pouvoir dicter leur loi aux tour-opérateurs. Vous imaginez un Selectour ou, plus petit, un TourCom, recevoir TUI France et lui annoncer que les tarifs de commissions ont augmenté et qu'il va falloir s'y coller ?
Bon, soyons positifs, ce genre de truc ne se produira pas…
En revanche, et là, j'ai de fortes craintes, faut pas se leurrer : plan social il y aura.
Lourd… mais déjà provisionné !
D'ailleurs, qui se souvient de Nouvelles Frontières encore ? Les vieux soixante-huitards ? Quant à Marmara, malgré les campagnes de pub, le nom rétrécit sur les affiches tandis que les trois lettres magiques bombent un torse démesuré…
Le singe de Look va devoir faire bien des galipettes s'il veut sauver ses fesses…
Il semble bien que la Commission de la concurrence européenne ait émis un avis "favorable". Bon, après tout, c'est la loi des affaires et si les énarques de Bruxelles ne voient rien à y redire…
Du coup, seuls les meilleurs s'en sortiront. Les médiocres, comme je le disais en préambule, seront englobés et dilués. Du coup, pour ceux qui resteront, il faudra à la fois s'aligner sur les prix des géants mais en plus offrir une qualité supérieure.
Au risque de sacrifier les marges… juste pour survivre. Mais j'en connais certains qui sont prêts et après à la lutte.
Et le client, me direz-vous, ce client dont on avait oublié l'existence mais qui aura son mot à dire : va-t-il "suivre" ce nivellement, indifférent à tout sauf au prix ? Surement…
Ah, j'allais oublier la distribution, particulièrement ces gros réseaux qui s'enorgueillissent de pouvoir dicter leur loi aux tour-opérateurs. Vous imaginez un Selectour ou, plus petit, un TourCom, recevoir TUI France et lui annoncer que les tarifs de commissions ont augmenté et qu'il va falloir s'y coller ?
Bon, soyons positifs, ce genre de truc ne se produira pas…
En revanche, et là, j'ai de fortes craintes, faut pas se leurrer : plan social il y aura.
Lourd… mais déjà provisionné !