Il aura fallu plusieurs semaines de grèves, des pertes de quelque 300 millions d'euros pour réduire à néant un projet qui offrait, enfin, à Air France, la possibilité de se sortir de son bourbier - Photo AF Virginie Valdois
Réunis pour leur Congrès annuel, à l'Île Maurice, certes, une petite soixante dizaine de patrons étudiaient avec sérieux, les moyens de trouver des solutions pour pérenniser leurs entreprises.
Et non seulement, ils cherchent, en tant que responsables, à faire fructifier leurs biens, mais en plus, ils cherchent également à préserver les emplois de leurs salariés.
Salariés qui, d'ailleurs, semblent plutôt enclins à travailler en étroite collaboration avec leurs dirigeants.
Du gagnant-gagnant en quelque sorte...
Du responsable, diront d'autres, plus futés...
Ben, chez Air France, c'est pas exactement la même pensée. C'est du moins, ce que je me suis dit, en découvrant le brillant communiqué édité par le SNPL Air France Alpa.
Et, là, franchement, c'est quasiment à hurler de désespoir et je cite :
« Après avoir obtenu du président de la holding Air France/KLM, Alexandre de Juniac, l'engagement écrit sur le retrait du projet Transavia Europe, comme exigé par le Conseil SNPL AF ALPA, le président du bureau, Philippe Evain, a signé l'accord de détachement des pilotes AF au sein de Transavia France.
Cette signature respecte la volonté exprimée par une majorité de pilotes.
Le Bureau du SNPL AF ALPA peut maintenant se tourner vers l'avenir et préparer les nombreux défis qui seront à relever ».
En lisant cette diatribe, j'ai cru rêver.
Et non seulement, ils cherchent, en tant que responsables, à faire fructifier leurs biens, mais en plus, ils cherchent également à préserver les emplois de leurs salariés.
Salariés qui, d'ailleurs, semblent plutôt enclins à travailler en étroite collaboration avec leurs dirigeants.
Du gagnant-gagnant en quelque sorte...
Du responsable, diront d'autres, plus futés...
Ben, chez Air France, c'est pas exactement la même pensée. C'est du moins, ce que je me suis dit, en découvrant le brillant communiqué édité par le SNPL Air France Alpa.
Et, là, franchement, c'est quasiment à hurler de désespoir et je cite :
« Après avoir obtenu du président de la holding Air France/KLM, Alexandre de Juniac, l'engagement écrit sur le retrait du projet Transavia Europe, comme exigé par le Conseil SNPL AF ALPA, le président du bureau, Philippe Evain, a signé l'accord de détachement des pilotes AF au sein de Transavia France.
Cette signature respecte la volonté exprimée par une majorité de pilotes.
Le Bureau du SNPL AF ALPA peut maintenant se tourner vers l'avenir et préparer les nombreux défis qui seront à relever ».
En lisant cette diatribe, j'ai cru rêver.
Pas du tout. C'est hélas la triste réalité et le monde de gens sans scrupules, membres d'une caste auprès de laquelle triades et autres maffieux ne sont que des rigolos de bas étage !
Il aura fallu plusieurs semaines de grèves, des pertes de quelque 300 millions d'euros pour réduire à néant un projet qui offrait, enfin, à Air France, la possibilité de se sortir de son bourbier.
Parce que les pilotes EXIGENT !
Parce que les pilotes veulent un ACCORD ECRIT de leur président...
Parce que finalement, Juniac, Gagey et toute l'équipe de direction, ça sert à rien.
Les patrons, dans l'entreprises, ce sont les pilotes.
Pilotes qui, maintenant débarrassés de ces petits détails gênants qui perturbent leur quiétude, vont pouvoir enfin de pencher sur l'avenir et « préparer les nombreux défis qui seront à relever ».
Et c'est quoi, les défis ? Diminuer le temps de travail ? Obtenir quelques somptueuses augmentations ?
Préparer les nouvelles grèves et assister, sans aucune pudeur à l'écroulement de la sociétés qui les fait vivre ?
Je n'ai qu'un mot : c'est tout simplement dégueulasse et, sincèrement, je compatis avec tous les autres salariés de cette compagnie... qui, en d'autres temps et sous d'autres cieux, fut très belle !
Il aura fallu plusieurs semaines de grèves, des pertes de quelque 300 millions d'euros pour réduire à néant un projet qui offrait, enfin, à Air France, la possibilité de se sortir de son bourbier.
Parce que les pilotes EXIGENT !
Parce que les pilotes veulent un ACCORD ECRIT de leur président...
Parce que finalement, Juniac, Gagey et toute l'équipe de direction, ça sert à rien.
Les patrons, dans l'entreprises, ce sont les pilotes.
Pilotes qui, maintenant débarrassés de ces petits détails gênants qui perturbent leur quiétude, vont pouvoir enfin de pencher sur l'avenir et « préparer les nombreux défis qui seront à relever ».
Et c'est quoi, les défis ? Diminuer le temps de travail ? Obtenir quelques somptueuses augmentations ?
Préparer les nouvelles grèves et assister, sans aucune pudeur à l'écroulement de la sociétés qui les fait vivre ?
Je n'ai qu'un mot : c'est tout simplement dégueulasse et, sincèrement, je compatis avec tous les autres salariés de cette compagnie... qui, en d'autres temps et sous d'autres cieux, fut très belle !
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