Bon an mal an, 35 000 musulmans français vont à la Mecque. Le voyage leur coûte en moyenne de 3 000 à 3 200 €.
Les visas obligatoires valables un mois sont délivrés de façon officielle par les services consulaires de l’ambassade d’Arabie saoudite en France : 600 au maximum par agence. Ce marché très ciblé devrait officiellement compter une soixantaine d’agences de voyages ayant pignon sur rue.
Décor planté, les problèmes commencent. Beaucoup de pèlerinages s’avèrent être des arnaques. Trop de pèlerins sous informés ou manipulés font le voyage dans des conditions de transport et d’hébergement indignes.
90 % des pèlerins Hajj ne connaissent pas l’organisateur de leur voyage
Deux chiffres retiennent l’attention : 90 % des pèlerins reviennent de la Mecque avec des problèmes de santé. C’est dire les conditions sanitaires douteuses d’un tel voyage pour des personnes qui sont souvent à l’automne de leur vie.
Presque autant de pèlerins interrogés à leur retour avouent ne pas connaître l’agence de voyage organisatrice. C’est dire l’importance du marché parallèle et l’efficacité des intermédiaires et autres rabatteurs qui, aux portes des mosquées, récupèrent les passeports indispensables à la délivrance des visas et empochent l’argent – le plus souvent en liquide - contre une bonne foi douteuse, osons le dire.
L’objectif de Zakaria Nana, président-fondateur de SOS Pèlerin est ambitieux : il veut assainir ce marché, lui apporter sécurité et sérénité, tout en formant et informant les futurs pèlerins sur leurs droits.
Il lance une campagne qui fait valoir l’importance de choix de l’agence de voyages licenciée, responsable et garante de la bonne exécution d’un pèlerinage qui doit se traduire noir sur blanc par un contrat en bonne et due forme.
Les visas obligatoires valables un mois sont délivrés de façon officielle par les services consulaires de l’ambassade d’Arabie saoudite en France : 600 au maximum par agence. Ce marché très ciblé devrait officiellement compter une soixantaine d’agences de voyages ayant pignon sur rue.
Décor planté, les problèmes commencent. Beaucoup de pèlerinages s’avèrent être des arnaques. Trop de pèlerins sous informés ou manipulés font le voyage dans des conditions de transport et d’hébergement indignes.
90 % des pèlerins Hajj ne connaissent pas l’organisateur de leur voyage
Deux chiffres retiennent l’attention : 90 % des pèlerins reviennent de la Mecque avec des problèmes de santé. C’est dire les conditions sanitaires douteuses d’un tel voyage pour des personnes qui sont souvent à l’automne de leur vie.
Presque autant de pèlerins interrogés à leur retour avouent ne pas connaître l’agence de voyage organisatrice. C’est dire l’importance du marché parallèle et l’efficacité des intermédiaires et autres rabatteurs qui, aux portes des mosquées, récupèrent les passeports indispensables à la délivrance des visas et empochent l’argent – le plus souvent en liquide - contre une bonne foi douteuse, osons le dire.
L’objectif de Zakaria Nana, président-fondateur de SOS Pèlerin est ambitieux : il veut assainir ce marché, lui apporter sécurité et sérénité, tout en formant et informant les futurs pèlerins sur leurs droits.
Il lance une campagne qui fait valoir l’importance de choix de l’agence de voyages licenciée, responsable et garante de la bonne exécution d’un pèlerinage qui doit se traduire noir sur blanc par un contrat en bonne et due forme.
Il manque un TO professionnel sur ce créneau
Autres articles
« Au-delà de l’aspect spirituel et religieux du voyage, les pèlerins sont des consommateurs comme les autres et doivent être considérés comme tels. Ils doivent avoir toutes informations pour partir dans de bonnes conditions, connaître avant leur départ le nom de leur transporteur, l’adresse de leur hébergement. Ils doivent pouvoir souscrire des assurances rapatriement ou annulation. Ils doivent être encadrés ».
En deux ans, il a fait le tour du marché, enquêté, reçu des témoignages. Il propose aujourd’hui une première liste blanche composée par une quinzaine d’agences de voyages sélectionnées. Sa liste reste ouverte.
Pour étayer sa campagne l’association vient d’éditer un document destiné aux futurs pèlerins. Bilingue, français et arabe, il renseigne sur l’importance du contrat de voyage, de l’assurance, des vaccins (obligatoire contre les méningocoques).
Il donne de nombreux conseils pratiques et utiles avant, pendant et après le pèlerinage ainsi qu’une liste de numéros de téléphones en France et à destination. Cette initiative lancée avec le concours des ministères de l’Intérieur, des Affaires Etrangères et du Tourisme connaît toutefois quelques problèmes. Placées à l’entrée des mosquées les brochures disparaissent avant que les fidèles n’en soient sortis.
Pour Zakaria Nana, les agences de voyages qui se partagent ce marché manquent sinon de métier, du moins d’organisation. « Les agences travaillent de façon isolée sans avoir toujours la capacité financière de s’engager. Elles devraient se regrouper, co-affréter et mieux s’organiser. En réalité il manque un tour-opérateur « global sur ce créneau ».
En deux ans, il a fait le tour du marché, enquêté, reçu des témoignages. Il propose aujourd’hui une première liste blanche composée par une quinzaine d’agences de voyages sélectionnées. Sa liste reste ouverte.
Pour étayer sa campagne l’association vient d’éditer un document destiné aux futurs pèlerins. Bilingue, français et arabe, il renseigne sur l’importance du contrat de voyage, de l’assurance, des vaccins (obligatoire contre les méningocoques).
Il donne de nombreux conseils pratiques et utiles avant, pendant et après le pèlerinage ainsi qu’une liste de numéros de téléphones en France et à destination. Cette initiative lancée avec le concours des ministères de l’Intérieur, des Affaires Etrangères et du Tourisme connaît toutefois quelques problèmes. Placées à l’entrée des mosquées les brochures disparaissent avant que les fidèles n’en soient sortis.
Pour Zakaria Nana, les agences de voyages qui se partagent ce marché manquent sinon de métier, du moins d’organisation. « Les agences travaillent de façon isolée sans avoir toujours la capacité financière de s’engager. Elles devraient se regrouper, co-affréter et mieux s’organiser. En réalité il manque un tour-opérateur « global sur ce créneau ».
SOS Pèlerin défend aussi les voyageurs qui se rendent en pèlerinage à Jérusalem, à Rome et à Saint Jacques de Compostelle. En deux ans l’association s’est entourée de partenaires et sponsors de grande notoriété parmi lesquels Axa, Total, Aéroports de Paris, la Mairie de Paris, l’Institut Pasteur.…
En savoir plus : www.sospelerin.org
En savoir plus : www.sospelerin.org