On a beaucoup parlé aussi de cette grève incommensurable des pilotes, laquelle aura couté quand même, selon les chiffres d'Air France, environ 425 millions d'euros. Là encore, je ne voudrais pas paraitre trop cynique, ni même taquin, mais je trouve que cette grève, ignoble je tiens à le préciser, et surtout son coût, pourrait peut-être servir à justifier là "encore" délicate situation d'Air France - Philippe Delafosse
Intéressant.
Très intéressant même, cette présentation de résultats, dont vous avez déjà pu lire le brillant article ci-dessus (ou dessous).
Allez, comme c'est une compagnie que nous aimons tous bien, on va dire que c'est sur la bonne voie, que les résultats sont moins pires, que tout va finir par s'arranger et que une dette qui devrait se stabiliser, selon les prévisions optimistes à quelque 5 milliards d'euros dès la fin 2015 !
Sans vouloir être taquin, j'ai envie de dire c'est super.
A ce train-là, allez, mettons pour Perform 2020, on aura quasi soldé la dette.
Il était d'ailleurs intéressant d'observer la tête de Pieter Elbers, patron de KLM, durant cette présentation.
Visiblement, les Bataves qui ont cédé aux avances d'Air France, commencent à trouver un peu saumâtre leurs efforts d'austérité face à la spécificité française de leurs associés d'Air France.
Bien évidemment, en tribune, on souriait, mais les regards étaient quand même plutôt graves.
Et lorsque l'on soulève la question d'une sorte de "gestion commune de la trésorerie du groupe", les Bataves ont clairement indiqué que le projet avait été purement et simplement jeté dans les canaux d'Amsterdam.
Très intéressant même, cette présentation de résultats, dont vous avez déjà pu lire le brillant article ci-dessus (ou dessous).
Allez, comme c'est une compagnie que nous aimons tous bien, on va dire que c'est sur la bonne voie, que les résultats sont moins pires, que tout va finir par s'arranger et que une dette qui devrait se stabiliser, selon les prévisions optimistes à quelque 5 milliards d'euros dès la fin 2015 !
Sans vouloir être taquin, j'ai envie de dire c'est super.
A ce train-là, allez, mettons pour Perform 2020, on aura quasi soldé la dette.
Il était d'ailleurs intéressant d'observer la tête de Pieter Elbers, patron de KLM, durant cette présentation.
Visiblement, les Bataves qui ont cédé aux avances d'Air France, commencent à trouver un peu saumâtre leurs efforts d'austérité face à la spécificité française de leurs associés d'Air France.
Bien évidemment, en tribune, on souriait, mais les regards étaient quand même plutôt graves.
Et lorsque l'on soulève la question d'une sorte de "gestion commune de la trésorerie du groupe", les Bataves ont clairement indiqué que le projet avait été purement et simplement jeté dans les canaux d'Amsterdam.
On a beaucoup parlé aussi de cette grève incommensurable des pilotes, laquelle aura couté quand même, selon les chiffres d'Air France, environ 425 millions d'euros.
Là encore, je ne voudrais pas paraitre trop cynique, mais je trouve que cette grève, ignoble je tiens à le préciser, et surtout son coût, pourrait peut-être servir à justifier là "encore" délicate situation d'Air France.
En même temps, il est clair que ce mouvement, même si Alexandre de Juniac, par souci de confort social ne le déclare pas ouvertement, n'aura servi strictement à rien.
Le projet Transavia est bel et bien en route…
Ça prendra simplement un peu plus de temps! Et au final, ce qui aurait pu être accompli en deux coups de cuillère à pot, attendra… un certain temps.
Question stratégie, on va, chez Air France, continuer à tenter de développer des accords vers l'Est.
Enfin l'Asie principalement qui s'étend quand même, indiquait Alexandre le Grand Juniac, quasi jusqu'au Yémen.
En gros, il nous faut des alliés Chinoas… Ça aussi, ça va prendre un certain temps. Et puis, bien sûr, toujours cette sacro-sainte litanie de réduction des coûts.
Là, les Bataves regardent les français d'un œil un peu torve.
Eux, ça fait déjà un certain temps que le régime d'austérité, à la germanique, ils l'appliquent. Et que les négociations sociales, ils les ont entamés depuis longtemps.
Mais, nous, avec nos syndicats ultra débiles, faut encore attendre le mois de mars (et ses giboulées) avant de les entamer.
Là encore, je ne voudrais pas paraitre trop cynique, mais je trouve que cette grève, ignoble je tiens à le préciser, et surtout son coût, pourrait peut-être servir à justifier là "encore" délicate situation d'Air France.
En même temps, il est clair que ce mouvement, même si Alexandre de Juniac, par souci de confort social ne le déclare pas ouvertement, n'aura servi strictement à rien.
Le projet Transavia est bel et bien en route…
Ça prendra simplement un peu plus de temps! Et au final, ce qui aurait pu être accompli en deux coups de cuillère à pot, attendra… un certain temps.
Question stratégie, on va, chez Air France, continuer à tenter de développer des accords vers l'Est.
Enfin l'Asie principalement qui s'étend quand même, indiquait Alexandre le Grand Juniac, quasi jusqu'au Yémen.
En gros, il nous faut des alliés Chinoas… Ça aussi, ça va prendre un certain temps. Et puis, bien sûr, toujours cette sacro-sainte litanie de réduction des coûts.
Là, les Bataves regardent les français d'un œil un peu torve.
Eux, ça fait déjà un certain temps que le régime d'austérité, à la germanique, ils l'appliquent. Et que les négociations sociales, ils les ont entamés depuis longtemps.
Mais, nous, avec nos syndicats ultra débiles, faut encore attendre le mois de mars (et ses giboulées) avant de les entamer.
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Eh oui, les élections seront ouvertes à ce moment et il est donc idiot de commencer les négociations avec des élus qui ne seront plus en place à cette période.
Logique, mais difficile pour les Néerlandais…
Un point qui parait inquiétant, surtout pour vous, amis lecteurs privilégiés, c'est qu'apparaît dans la grande stratégie à l'horizon 2015/2017 un poste important que j'annonce : réduction des coûts de distribution.
Ben oui, ça fait partie des "projets de taille moyenne"… et ça démarre quasi tout de suite.
Nous avons échangé quelques mots là dessus avec Alexandre de Juniac, dont je salue l'opiniâtreté et compatis au lourd fardeau que constitue l'héritage transmis par Spinetta et son acolyte, l'inénarrable PH Gourgeon.
En revanche, pour réduire les coûts, et si l'on parle de réduction de masse salariale, pourquoi encore entretenir un Président d'Honneur, sans rémunération certes mais avec quelques frais quand même, ainsi qu'un vaste bureau aux Invalides, un chauffeur et la voiture qui va bien… et une secrétaire pour les longues soirées d'hiver ?
De Juniac a souri…
Logique, mais difficile pour les Néerlandais…
Un point qui parait inquiétant, surtout pour vous, amis lecteurs privilégiés, c'est qu'apparaît dans la grande stratégie à l'horizon 2015/2017 un poste important que j'annonce : réduction des coûts de distribution.
Ben oui, ça fait partie des "projets de taille moyenne"… et ça démarre quasi tout de suite.
Nous avons échangé quelques mots là dessus avec Alexandre de Juniac, dont je salue l'opiniâtreté et compatis au lourd fardeau que constitue l'héritage transmis par Spinetta et son acolyte, l'inénarrable PH Gourgeon.
En revanche, pour réduire les coûts, et si l'on parle de réduction de masse salariale, pourquoi encore entretenir un Président d'Honneur, sans rémunération certes mais avec quelques frais quand même, ainsi qu'un vaste bureau aux Invalides, un chauffeur et la voiture qui va bien… et une secrétaire pour les longues soirées d'hiver ?
De Juniac a souri…