On peut comprendre qu’Etihad l’ait mauvaise avec Alitalia.
Faut dire aussi qu’ils ne connaissaient pas vraiment le monde syndical des pilotes de compagnies aériennes européennes…
Dommage, cela aura quand même coûté plus de 600 millions d’euros. Et encore !
Mais, une fois encore, les syndicats aériens ont fait preuve de leur excellente conception de la vie et de l'entreprise et ont refusé le Xème plan de sauvetage de la compagnie italienne.
Conclusion : personne ne veut remettre de l’argent à fonds perdus dans une compagnie qui dilapide quotidiennement des centaines de milliers d’euros.
Il reste à peine six mois à l’Etat italien pour tenter un sauvetage qui, hélas, est déjà voué à l’échec et qui prélude à la fin de cette Bella compagnie.
Je remarque au passage que IATA n’aura pas moufté et qu’il serait prudent que les distributeurs prennent d’ores et déjà leurs précautions vis-à-vis des clients.
Rappelons que IATA, dont Alitalia est membre, ne dispose d’aucune caisse de garantie en cas de défaillance de l’un de ses membres, ce qui n’empêchera pas le BSP de prélever… Je dis ça comme ça, sur le mode badin !
Faut dire aussi qu’ils ne connaissaient pas vraiment le monde syndical des pilotes de compagnies aériennes européennes…
Dommage, cela aura quand même coûté plus de 600 millions d’euros. Et encore !
Mais, une fois encore, les syndicats aériens ont fait preuve de leur excellente conception de la vie et de l'entreprise et ont refusé le Xème plan de sauvetage de la compagnie italienne.
Conclusion : personne ne veut remettre de l’argent à fonds perdus dans une compagnie qui dilapide quotidiennement des centaines de milliers d’euros.
Il reste à peine six mois à l’Etat italien pour tenter un sauvetage qui, hélas, est déjà voué à l’échec et qui prélude à la fin de cette Bella compagnie.
Je remarque au passage que IATA n’aura pas moufté et qu’il serait prudent que les distributeurs prennent d’ores et déjà leurs précautions vis-à-vis des clients.
Rappelons que IATA, dont Alitalia est membre, ne dispose d’aucune caisse de garantie en cas de défaillance de l’un de ses membres, ce qui n’empêchera pas le BSP de prélever… Je dis ça comme ça, sur le mode badin !
Et Air France, pendant ce temps ? J’avoue, là aussi, une grande perplexité et me demande vraiment qui raconte quoi.
En début de semaine en effet, c’est la grande nouvelle, rapportée par toutes les grandes gazettes sérieuses : C’est fait, "Boost", la nouvelle compagnie low-cost, filiale d’Air France, sera bien lancée dès la fin de l'été 2017.
Mieux : on pourra trouver les vols (et donc les réserver) dans les GDS au plus tard en septembre 2017. Pour les vols moyen-courrier.
Et, toujours dans un optimisme extraordinaire, Zoran Jelkic, directeur général du marché France de la compagnie, précisait que "pour le long-courrier, il faudra attendre la fin du troisième trimestre 2018" !
"On garde notre cap de reconquête sur tous les plans. On sera là où on nous attend", confiait-il à mon confrère Pierre Georges.
Ben oui, tout le monde attend qu’enfin Air France ne fasse pas systématiquement la « Une » des journaux économiques et professionnels. D’autant que là, Boost, ça parait sérieux quand même : une flotte de 10 A350, 18 A320 321, c’est pas rien !
En début de semaine en effet, c’est la grande nouvelle, rapportée par toutes les grandes gazettes sérieuses : C’est fait, "Boost", la nouvelle compagnie low-cost, filiale d’Air France, sera bien lancée dès la fin de l'été 2017.
Mieux : on pourra trouver les vols (et donc les réserver) dans les GDS au plus tard en septembre 2017. Pour les vols moyen-courrier.
Et, toujours dans un optimisme extraordinaire, Zoran Jelkic, directeur général du marché France de la compagnie, précisait que "pour le long-courrier, il faudra attendre la fin du troisième trimestre 2018" !
"On garde notre cap de reconquête sur tous les plans. On sera là où on nous attend", confiait-il à mon confrère Pierre Georges.
Ben oui, tout le monde attend qu’enfin Air France ne fasse pas systématiquement la « Une » des journaux économiques et professionnels. D’autant que là, Boost, ça parait sérieux quand même : une flotte de 10 A350, 18 A320 321, c’est pas rien !
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De plus, la période est plutôt à une légère croissance pour la compagnie sur le marché France et plus particulièrement sur le secteur loisir. Le marché « business » est moins probant toutefois… bien que ce soit lui qui fasse « le gras » au niveau recettes…
Donc, tout paraissait bien en début de semaine… sauf que c’est pas tout à fait ça.
Et ça date d’hier : les représentants syndicaux des pilotes, dont le SNPL, n’ont pas donné leur accord au plan Trust Together.
De guerre lasse, Janaillac et son équipe vont jouer le tout pour le tout : finies les discussions stériles avec les pilotes, on soumet le projet (dans son texte intégral rédigé par la direction) à l’ensemble des représentants syndicaux, sans trop se préoccuper du Bureau du SNPL.
Et basta. Faut dire, juste pour l’anecdote que, parmi les points de « désaccord », on n’arrivait pas à s’entendre sur un point crucial : fallait-il « réserver les toilettes » (sic et authentique) aux seuls pilotes des nouveaux Airbus A 350 que doit recevoir la flotte !
On rêve !
Malheureusement, telle est la réalité et, à l’approche de la « grosse saison » pour le transport aérien, ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle…
Le bureau du SNPL AF devrait regarder du côté d’Alitalia.
Donc, tout paraissait bien en début de semaine… sauf que c’est pas tout à fait ça.
Et ça date d’hier : les représentants syndicaux des pilotes, dont le SNPL, n’ont pas donné leur accord au plan Trust Together.
De guerre lasse, Janaillac et son équipe vont jouer le tout pour le tout : finies les discussions stériles avec les pilotes, on soumet le projet (dans son texte intégral rédigé par la direction) à l’ensemble des représentants syndicaux, sans trop se préoccuper du Bureau du SNPL.
Et basta. Faut dire, juste pour l’anecdote que, parmi les points de « désaccord », on n’arrivait pas à s’entendre sur un point crucial : fallait-il « réserver les toilettes » (sic et authentique) aux seuls pilotes des nouveaux Airbus A 350 que doit recevoir la flotte !
On rêve !
Malheureusement, telle est la réalité et, à l’approche de la « grosse saison » pour le transport aérien, ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle…
Le bureau du SNPL AF devrait regarder du côté d’Alitalia.