La case de l'Oncle Dom : British et Iberia veulent-elles la peau d'Odigeo Rabbit ?

Pas clair tout ça...

Faut dire que depuis que le géant US a racheté Go Voyages, cette maison magnifique n'est plus que l'ombre d'elle-même.

Et la grenouille s'est faite avaler par le bœuf… Lequel rumine paisiblement, au gré d'actionnaires qui songent avant tout à leurs dividendes.

Ce qui d'ailleurs, est le boulot normal d'un actionnaire !

Laissez-moi quand même, lorsque je rencontre de nombreux clients (surtout des professionnels du tourisme), regretter le temps où Carlos et son complice Nicolas avaient fait de cette maison une référence en termes de voyagiste en ligne.

Mais peut-être les deux compères, qui ont plus d'un tour dans leur sac, feront-ils un de ces quatre matins, un retour en ligne ? Sait-on jamais.

Ceci étant, brutalement et durant le week-end (une heure de plus à se reposer, chouette), Iberia et British Airways ont décidé de retirer leurs vols de la vente chez Odigeo.

Damned ! Quelle mouche avait donc piqué le Grand Breton et l'Hidalgo de Madrid ?

Officiellement, un manque de transparence tarifaire à l'affichage de la part d'Odigeo (et de ses marques, je dis Odigeo, c'est plus simple).

Bin, je voudrais pas dire, c'est quand même un peu l'hôpital qui se fout de la charité…

Parce que, franchement, quand on entend une compagnie aérienne causer de "transparence tarifaire", on a vraiment envie de glouffer !

Les compagnies aériennes transparentes dans l'affichage de leurs tarifs ? Ah bon !

Eh bien je défie un quelconque passager de m'expliquer sur sa facture la "transparence".

Et je ne suis pas sûr que tous les professionnels arrivent à cerner "toute la transparence" !

Tiens, on reparle encore de la taxe surcharge carburant, par exemple ? Ou des tarifs aller-retour par exemple ?

Mais comme les compagnies aériennes, enfin pour l'instant British et Iberia, mais ça a dû donner des idées aux autres, n'ont strictement aucune pudeur, elles invoquent carrément la législation européenne.

Rien que ça, comme quoi, Bruxelles, ça peut parfois servir et avoir bon dos quand ça arrange...

En attendant, le groupe Odigeo et ses actionnaires ont eu chaud aux miches, voyant en quelques heures leur action se casser la gueule en bourse de près de 60% !

Une paille ! Du coup, ça a réagi vite fait du côté des Odigéistes, lesquels, en coulisse, ont dû certainement montrer les dents, car, dès le lendemain, British et Iberia apparaissaient à nouveau dans les systèmes.

Officiellement, d'après Odigeo, tout ceci n'est dû qu'à un désaccord commercial et n'aurait eu aucun impact sur les réservations.

Ouais, faut bien minimiser. Odigeo dit que la compagnie aérienne voulait empêcher les clients d'avoir accès aux meilleurs tarifs…

British dit le contraire…

Les deux parlent au nom de la défense de leur client ? Un prétexte surement judicieux, mais qu'il est difficile d'avaler !