Etre ou ne pas être en cabine business, telle est la question - DR Air France (photo Air France - Boeing 777-300 - Best & Beyond)
Que s’est-il passé lors du vol Air France AF 228, le 30 octobre 2017, pour que, à peine posé à Buenos Aires, l’équipage au complet de ce vol, soit 14 PNC (apparemment, les pilotes n’ont pas été concernés) aient été conduits au commissariat de l’aéroport, retenus pendant 6 heures et convoqués dès le lendemain devant une cour de justice ?
Lire : Argentine : une passagère au bras long fait arrêter un équipage d'Air France
Comment se fait-il que les autorités argentines, sans doute peu au fait de la légalité, du droit et de la simple démocratie aient retenu cet équipage durant de longues, très longues heures, que le Chef de cabine ait été incarcéré dans une cellule digne des horreurs datant du KGB, du goulag et des dictatures les plus sombres qui hélas existent toujours, sans aucun moyen de communiquer avec son ambassade ?
Qui était réellement cette dame qui, selon le récit de l’équipage, voyageait comme tout le monde en « éco » et qui a demandé un surclassement en Business ?
De quel droit, d’abord ? Et surtout, après avoir exigé de changer de siège, alors que la situation ne l’exigeait pas, selon les PNC présents à bord. Quelle mouche l’a piquée pour qu'elle se précipite auprès des autorités et porte plainte contre le personnel d’Air France ?
Comment peut-on tolérer cela ? L'Argentine serait-elle une République bananière qui n'aurait cure des conventions ni du droit international ?
Lire : Argentine : une passagère au bras long fait arrêter un équipage d'Air France
Comment se fait-il que les autorités argentines, sans doute peu au fait de la légalité, du droit et de la simple démocratie aient retenu cet équipage durant de longues, très longues heures, que le Chef de cabine ait été incarcéré dans une cellule digne des horreurs datant du KGB, du goulag et des dictatures les plus sombres qui hélas existent toujours, sans aucun moyen de communiquer avec son ambassade ?
Qui était réellement cette dame qui, selon le récit de l’équipage, voyageait comme tout le monde en « éco » et qui a demandé un surclassement en Business ?
De quel droit, d’abord ? Et surtout, après avoir exigé de changer de siège, alors que la situation ne l’exigeait pas, selon les PNC présents à bord. Quelle mouche l’a piquée pour qu'elle se précipite auprès des autorités et porte plainte contre le personnel d’Air France ?
Comment peut-on tolérer cela ? L'Argentine serait-elle une République bananière qui n'aurait cure des conventions ni du droit international ?
dominique Gobert
Je n’ai pas l’habitude de trop plaindre nos syndicats d’Air France, bien que les PNC de la compagnie ne soient pas particulièrement les plus gâtés et qu’ils subissent quand même bien des avanies. Et qu’ils ne font pas un métier facile, je le reconnais bien volontiers...
Comme le souligne la lettre que leur syndicat, SNPNC vient d’adresser à Jean-Yves Le Drian, notre Ministre des Affaires Étranges (le terme est particulièrement bienvenu) « la population (les navigants, ndDG) est directement exposée à l’ensemble des crises » qui se déroulent sur la planète, attentats, épidémies, pandémies, guerres civiles, etc.
Avec souvent des conséquences graves pour ces gens qui, après tout, ne font qu’exercer leur métier.
Mais peuvent-ils subir une injustice caractérisée par la simple volonté d’une passagère vexée de voyager en classe éco et pour laquelle « son rang » de parente d’un vague sous-ministre argentin, assorti d’une relation avec un juge argentin n’a pas été reconnu par les navigants d’Air France ?
Comme le souligne la lettre que leur syndicat, SNPNC vient d’adresser à Jean-Yves Le Drian, notre Ministre des Affaires Étranges (le terme est particulièrement bienvenu) « la population (les navigants, ndDG) est directement exposée à l’ensemble des crises » qui se déroulent sur la planète, attentats, épidémies, pandémies, guerres civiles, etc.
Avec souvent des conséquences graves pour ces gens qui, après tout, ne font qu’exercer leur métier.
Mais peuvent-ils subir une injustice caractérisée par la simple volonté d’une passagère vexée de voyager en classe éco et pour laquelle « son rang » de parente d’un vague sous-ministre argentin, assorti d’une relation avec un juge argentin n’a pas été reconnu par les navigants d’Air France ?
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Non, c’est clair et cette affaire ne doit pas rester sans réaction claire de la part de la direction d’Air France et de notre diplomatie.
Le personnel du vol AF 228 a, finalement eu de la chance. Après avoir subi ces avanies, il a été relâché, sans explications ni la moindre excuse et pu regagner la France. Seulement, et on peut aisément le comprendre, ils étaient tellement sous le « choc » qu’ils n’ont pu assumer leur service de retour.
Ce qui, bien évidemment, a couté, outre le traumatisme subi par l’équipage, l’appel à un équipage de « secours » afin de rapatrier l’avion vers la France.
Dans sa lettre adressée également à madame Maria Del Carmen Squeff, Ambassadrice d’Argentine en France, le SNPNC demande instamment qu’une enquête soit diligentée (et pas en diligence, faut quand même une pointe de sourire), afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui pourrait conduire les équipages d’Air France à refuser tout vol vers Buenos Aires…
Il est vrai que se reposer en tôle lors de l’atterrissage, ça craint !
Et puis, faudrait aussi bannir cette dame, (la passagère, pas l’ambassadrice) de tout vol Air France.
Mais il est vrai, qu’à une autre époque, pas si lointaine, l’Argentine était coutumière de ce genre de procédé.
Apparemment, les « bonnes choses » n’ont jamais de fin !
Et puis, en ce jour d'après, le 14 novembre, un an déjà, pour redonner un peu de pêche à ce pauvre équipage d'Air France, un petit clin d'oeil amical à tous ceux, qui, dans le tourisme ont perdu des êtres chers ou vécu un autre enfer: amitiés Boris, amitiés Thierry...
Les imbéciles, les mauvais ne passeront jamais!
A lire aussi : Les lettres adressées par le SNPNC à l’ambassadrice et à Jean-Yves Le Drian
Le personnel du vol AF 228 a, finalement eu de la chance. Après avoir subi ces avanies, il a été relâché, sans explications ni la moindre excuse et pu regagner la France. Seulement, et on peut aisément le comprendre, ils étaient tellement sous le « choc » qu’ils n’ont pu assumer leur service de retour.
Ce qui, bien évidemment, a couté, outre le traumatisme subi par l’équipage, l’appel à un équipage de « secours » afin de rapatrier l’avion vers la France.
Dans sa lettre adressée également à madame Maria Del Carmen Squeff, Ambassadrice d’Argentine en France, le SNPNC demande instamment qu’une enquête soit diligentée (et pas en diligence, faut quand même une pointe de sourire), afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui pourrait conduire les équipages d’Air France à refuser tout vol vers Buenos Aires…
Il est vrai que se reposer en tôle lors de l’atterrissage, ça craint !
Et puis, faudrait aussi bannir cette dame, (la passagère, pas l’ambassadrice) de tout vol Air France.
Mais il est vrai, qu’à une autre époque, pas si lointaine, l’Argentine était coutumière de ce genre de procédé.
Apparemment, les « bonnes choses » n’ont jamais de fin !
Et puis, en ce jour d'après, le 14 novembre, un an déjà, pour redonner un peu de pêche à ce pauvre équipage d'Air France, un petit clin d'oeil amical à tous ceux, qui, dans le tourisme ont perdu des êtres chers ou vécu un autre enfer: amitiés Boris, amitiés Thierry...
Les imbéciles, les mauvais ne passeront jamais!
A lire aussi : Les lettres adressées par le SNPNC à l’ambassadrice et à Jean-Yves Le Drian