Paris, Gare de Lyon, mercredi dernier.
Le TGV 6145 (c'est important) en partance pour Avignon est taquet, pardon, à quai.
Et, benoîtement, je me dirige vers mon wouagon, le numéro trois par ordre de classement.
Surprise, un conglomérat de contrôleurs SNCF en quasi obstrue l'entrée.
Ils sont au moins six, dont plusieurs arborant fièrement l'écusson "sécurité". Damned, me dis-je (in petto), on a repéré un terroriste.
Bravant le risque de voir exploser un gros pétard, je me risque plus avant (comme l'écrivent les bons auteurs, ceux qui écrivent en style gagadémique) et là, j'ai le plaisir de rencontrer l'équipe d'un exposant du Ditex (je les cite pas, au risque de les gêner) : ils sont trois, deux jeunes femmes, un petit gars et… un grand panneau de carton (plume).
Quid, me redis-je (toujours in petto, j'adore ce terme) ?
Le TGV 6145 (c'est important) en partance pour Avignon est taquet, pardon, à quai.
Et, benoîtement, je me dirige vers mon wouagon, le numéro trois par ordre de classement.
Surprise, un conglomérat de contrôleurs SNCF en quasi obstrue l'entrée.
Ils sont au moins six, dont plusieurs arborant fièrement l'écusson "sécurité". Damned, me dis-je (in petto), on a repéré un terroriste.
Bravant le risque de voir exploser un gros pétard, je me risque plus avant (comme l'écrivent les bons auteurs, ceux qui écrivent en style gagadémique) et là, j'ai le plaisir de rencontrer l'équipe d'un exposant du Ditex (je les cite pas, au risque de les gêner) : ils sont trois, deux jeunes femmes, un petit gars et… un grand panneau de carton (plume).
Quid, me redis-je (toujours in petto, j'adore ce terme) ?
Un vieux et gros contrôleur, tout vêtu de gris souris (ou rat, au choix), ne sourit pas du tout : "à la SNCF, éructe-t-il, on n'assure pas les déménagements, votre affiche ne peut pas être transportée par le train !"
L'une des jeunes femmes, la brune (y'a aussi une blonde) explique et offre de couper l'affiche en deux pour la glisser dans le dur (c'est un train).
"Pas question", réplique le contrôleur qui n'a pas de sifflet. Le ton monte, l'heure s'avance et le petit homme, pourtant souriant, explique, arguant du fait qu'il va appeler Barbara Dalibard qu'il connait bien…
"Peuh, répond l'homme de l'art du train, elle est nulle. Faut voir ce qu'elle a fait chez Orange" ! (C'était l'ancien poste de la dame du chemin de fer, ndDG).
Attention, le train va partir, clame la douce voix de l'hôtesse SNCF, dans le haut-parleur grésillant…
Du coup, l'affiche est restée sur le quai, sous les yeux médusés des "sécurité", lesquels se sont vivement écartés au cas où et tout le monde s'est engouffré dans le train, moi compris !
Juste avant de monter, j'ai regardé vers la voiture suivante et là, j'ai bien rigolé : profitant de l'agitation, un couple de jeunes montaient tranquillement à bord, accompagnés d'une superbe planche de surf…
Là, j'ai pas su la suite, mais apparemment, on les a pas jetés !
L'une des jeunes femmes, la brune (y'a aussi une blonde) explique et offre de couper l'affiche en deux pour la glisser dans le dur (c'est un train).
"Pas question", réplique le contrôleur qui n'a pas de sifflet. Le ton monte, l'heure s'avance et le petit homme, pourtant souriant, explique, arguant du fait qu'il va appeler Barbara Dalibard qu'il connait bien…
"Peuh, répond l'homme de l'art du train, elle est nulle. Faut voir ce qu'elle a fait chez Orange" ! (C'était l'ancien poste de la dame du chemin de fer, ndDG).
Attention, le train va partir, clame la douce voix de l'hôtesse SNCF, dans le haut-parleur grésillant…
Du coup, l'affiche est restée sur le quai, sous les yeux médusés des "sécurité", lesquels se sont vivement écartés au cas où et tout le monde s'est engouffré dans le train, moi compris !
Juste avant de monter, j'ai regardé vers la voiture suivante et là, j'ai bien rigolé : profitant de l'agitation, un couple de jeunes montaient tranquillement à bord, accompagnés d'une superbe planche de surf…
Là, j'ai pas su la suite, mais apparemment, on les a pas jetés !
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La suite, à bord, tenait du grand guignol, surtout devant les yeux en amandes et médusés d'un groupe de chinoas (ou japonouilles, je sais pas trop) qui trouvaient nos mœurs ferroviaires drôlement marrantes.
Ce qui m'a permis de comprendre que les clients de la SNCF ne sont pas forcément considérés comme des clients, même quand ils voyagent en première…
Pour le retour, c'était pas mal non, plus, le train n'avait que deux heures de retard… Mais au moins le contrôleur était sympa !
Quant au Ditex, là aussi il s'y passe toujours quelque chose. On y rencontre un président du Znav qui fait des discours pour une fois brefs, accompagné de sa charmante épouse qui, elle, ne mâche pas ses mots (mais elle est trop sympa pour que je m'en offusque).
Un Jean-Pierre Mas qui ne songe toujours pas à sa candidature à la Présidence du même Znav, un Jean-François Alexandre qui scrute les allées à la recherche du moindre défaut, d'un Voragen qui passe à la recherche du temps perdu !
Au hasard des stands, des applaudissements clapètent (cherchez pas, c'est comme ça) : mon nouvel ami à moi que j'ai, un administrateur de Selectour, vient de remporter un "lot" chez Enterprise.
Phrase entendue et sic de la part d'un de ses amis qui le connait bien : "t'as encore bourré les urnes ?"
On y croise aussi le encore Président de TourCom, accompagné de Poupette... Son chien !
Dans des coins plus discrets, on discute dur… Tractations secrètes ? Candidatures surprises au Znav ? J'ai pas l'ouïe assez fine. Du côté de chez Fram, ça va, ça vient. Dehors, le vent souffle…
Moi, en tout cas, j'ai pas perdu mon temps...
Ce qui m'a permis de comprendre que les clients de la SNCF ne sont pas forcément considérés comme des clients, même quand ils voyagent en première…
Pour le retour, c'était pas mal non, plus, le train n'avait que deux heures de retard… Mais au moins le contrôleur était sympa !
Quant au Ditex, là aussi il s'y passe toujours quelque chose. On y rencontre un président du Znav qui fait des discours pour une fois brefs, accompagné de sa charmante épouse qui, elle, ne mâche pas ses mots (mais elle est trop sympa pour que je m'en offusque).
Un Jean-Pierre Mas qui ne songe toujours pas à sa candidature à la Présidence du même Znav, un Jean-François Alexandre qui scrute les allées à la recherche du moindre défaut, d'un Voragen qui passe à la recherche du temps perdu !
Au hasard des stands, des applaudissements clapètent (cherchez pas, c'est comme ça) : mon nouvel ami à moi que j'ai, un administrateur de Selectour, vient de remporter un "lot" chez Enterprise.
Phrase entendue et sic de la part d'un de ses amis qui le connait bien : "t'as encore bourré les urnes ?"
On y croise aussi le encore Président de TourCom, accompagné de Poupette... Son chien !
Dans des coins plus discrets, on discute dur… Tractations secrètes ? Candidatures surprises au Znav ? J'ai pas l'ouïe assez fine. Du côté de chez Fram, ça va, ça vient. Dehors, le vent souffle…
Moi, en tout cas, j'ai pas perdu mon temps...