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La case de l’Oncle Dom : Quand TUI France s’emmêle les pinceaux…

L'édito de Dominique Gobert


Etonnant. TUI France est loin d’être un amateur quand il s’agit de « dégraisser » la masse salariale. Si les comptes sont exacts, rien qu’en France, toutes filiales confondues, on doit en être à quelque huit « plans ». Bin, pour celui en cours, selon la Direccte, c’est pas encore ça…


le Lundi 19 Juin 2017

La case de l’Oncle Dom : Quand TUI France s’emmêle les pinceaux…
On pensait, naïvement, que chez TUI France, établir un « plan » afin de supprimer de la masse salariale, c’était quasi de la routine.

Pensez, depuis le temps, les services des Ressources (euphémisme ?) humaines du groupe devaient faire ça « les doigts dans le nez », si je puis me permettre !

Que nenni ! A croire que, d’un plan sur l’autre, du moins pour les procédures juridiques légales, personne n’est capable d’établir une « check liste » des documents à fournir à la Direccte.

Bin, il semble bien que chez TUI, c’est comme pour les lapins qui perdent la mémoire en courant !

En rachetant Transat France, TUI France avait prévu le « dégraissage » d’environ 300 postes, répartis à "inéquité" entre le « racheté » et le racheteur. Et donc, parce que c’est moins cher, conçu une « Plan de Départs Volontaires », sans grande envergure sociale, faut-il le souligner.

En attendant vraisemblablement, si le nombre de « volontaires » n’était pas atteint, de passer à la phase suivante, c’est-à-dire un PSE. Ce qui parait, à l’heure actuelle, de plus en plus probable.

Pour les « départs volontaires », il faut fournir, afin de faire homologuer le projet à la Direction du Travail, un dossier complet.

Dominique Gobert et chien Charly
Dominique Gobert et chien Charly
Malgré leur grande expérience en ce domaine, je ne pense pas que les formalités aient beaucoup changé, les services de TUI France se sont vu renvoyer dans leurs 22 mètres par une Direccte pointilleuse, au prétexte que le dossier était incomplet.

Faut dire qu’il en manque un paquet de ces documents : Procès-verbaux divers, convocation et ordre du jour de réunion CHSCT, convocations multiples…

Sans oublier, étrange bizarrerie, toute une partie intitulée (et je cite la lettre de la Direccte) « calendrier prévisionnel des départs et durée du plan », laquelle se limite à (et je cite à nouveau) « un renvoi au Livre 2 sans préciser les dates prévisionnelles des suppressions de poste ni les catégories ouvertes au départ pour chacune des trois phases de candidatures ».

Ben voyons !

De quoi, bien évidemment, rassurer les salariés, dont beaucoup encore ne savent pas trop comment ils vont se sortir de ce bourbier et pour qui l’avenir est loin d’être reluisant !

En attendant le temps où TUI France aura pu, enfin, fournir, un dossier complet, tout est figé.

Sympa, alors que les grands congés estivaux s’approchent, pour des salariés qui ne vivent que dans l’expectative…

Sans vouloir être alarmiste, il faut cependant bien comprendre que les « dégraissage » est hélas inéluctable. Et que, pour TUI, « reculer, c’est pour mieux sauter ».

D’ailleurs, pour la filiale française du Groupe Teuton, ce projet est vital pour son développement.

N’oublions pas qu’en France, malgré un résultat net plutôt honorable, la perte d’exploitation frise encore les 10 millions d’euros…

La maison-mère aura-t-elle encore la patience d’attendre ?

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Tags : Direccte, TUI
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