Encore une fois, à l’heure actuelle, il est quasi aussi sûr d’aller prendre un verre rue de Charonne à Paris que de se faire bronzer sur une plage de Djerba… ou se faire une descente du Nil à bord d’un de ces magnifiques navires qui se dessèchent de plus en plus au long du fleuve sacré ! © Julien Eichinger - Fotolia.com
Malheureusement, il est impossible, du moins je le crois, on ne peut rien faire.
J’ai été assez sidéré lors de la présentation des résultats du Seto, la semaine dernière. Particulièrement sur l’évolution des départs depuis une dizaine d’années.
Étonnant. On aurait pu croire que durant cette dernière décennie, l’évolution des moyens de communication aidant, l’explosion des routes aériennes, cet engouement traditionnel de nos concitoyens pour la découverte de nouvelles destinations leur ouvrirait le monde et les pousseraient à aller encore plus loin.
D’accord, la situation géopolitique a marqué un temps d’arrêt important et il est normal que les touristes aient eu une crainte raisonnable vis-à-vis de certaines destinations.
Faut quand même pas non plus exagérer. Encore une fois, à l’heure actuelle, il est quasi aussi sûr d’aller prendre un verre rue de Charonne à Paris que de se faire bronzer sur une plage de Djerba… ou se faire une descente du Nil à bord d’un de ces magnifiques navires qui se dessèchent de plus en plus au long du fleuve sacré !
J’ai été assez sidéré lors de la présentation des résultats du Seto, la semaine dernière. Particulièrement sur l’évolution des départs depuis une dizaine d’années.
Étonnant. On aurait pu croire que durant cette dernière décennie, l’évolution des moyens de communication aidant, l’explosion des routes aériennes, cet engouement traditionnel de nos concitoyens pour la découverte de nouvelles destinations leur ouvrirait le monde et les pousseraient à aller encore plus loin.
D’accord, la situation géopolitique a marqué un temps d’arrêt important et il est normal que les touristes aient eu une crainte raisonnable vis-à-vis de certaines destinations.
Faut quand même pas non plus exagérer. Encore une fois, à l’heure actuelle, il est quasi aussi sûr d’aller prendre un verre rue de Charonne à Paris que de se faire bronzer sur une plage de Djerba… ou se faire une descente du Nil à bord d’un de ces magnifiques navires qui se dessèchent de plus en plus au long du fleuve sacré !
Ben, finalement, c’est intolérable. Non seulement, nos propres agences de voyages « déconseillent » les voyages vers ces pays abandonnés, nos tour-opérateurs, hormis quelques irréductibles style Voyageurs du Monde qui persistent et signent, abandonnent ces destinations.
Destinations qui ne craignent pas plus (ni moins certes) que Bruxelles, Paris ou Orlando, pour ne citer que les plus récents.
Le plus étonnant étant quand même que, cette population européenne, qui a de plus en plus de mal à s’harmoniser, n’a qu’une idée : se replier sur elle-même !
Au plus grand bénéfice d’ailleurs des Canaries, de l’Espagne ou de la Grèce par exemple. Comme quoi, rien ne se crée, mais tout se perd…
Bon, René-Marc Chikli, président du Seto fait bonne figure, car il est aussi malin. Plutôt que de déplorer cette apathie touristique, il préfère (mais c’est de bonne guerre) vanter la bonne santé des tour-opérateurs, dont il vante « la vitalité » car, avec leur sens aigu de l’opportunité, « ils ont su faire migrer les clients en déplaçant les capacités ».
Ouais, faut peut-être pas trop prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, comme le concevait Michel Audiard.
Destinations qui ne craignent pas plus (ni moins certes) que Bruxelles, Paris ou Orlando, pour ne citer que les plus récents.
Le plus étonnant étant quand même que, cette population européenne, qui a de plus en plus de mal à s’harmoniser, n’a qu’une idée : se replier sur elle-même !
Au plus grand bénéfice d’ailleurs des Canaries, de l’Espagne ou de la Grèce par exemple. Comme quoi, rien ne se crée, mais tout se perd…
Bon, René-Marc Chikli, président du Seto fait bonne figure, car il est aussi malin. Plutôt que de déplorer cette apathie touristique, il préfère (mais c’est de bonne guerre) vanter la bonne santé des tour-opérateurs, dont il vante « la vitalité » car, avec leur sens aigu de l’opportunité, « ils ont su faire migrer les clients en déplaçant les capacités ».
Ouais, faut peut-être pas trop prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, comme le concevait Michel Audiard.
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Les touristes français, comme leurs congénères japonais ou américains, sont des craintus.
Peut-être à juste titre d’ailleurs, quand on se prépare, durant des mois, à passer des vacances tranquilles et en toute sérénité, on n’a pas nécessairement envie de se rendre dans un « pays à risques ».
En même temps, faut bien se dire, et tant que le problème n’aura pas été résolu d’une manière drastique - mais qui osera enfin prendre une décision politique, dans cette Europe qui se délite de plus en plus - que tel le show qui doit continuer, les affaires le doivent aussi.
Et que, comme d’habitude, le client décide, ce qui est son droit le plus absolu.
La Tunisie, le Maroc, l’Egypte, maintenant la Turquie deviennent des destinations « perdues ». Grèce, Espagne, Canaries reprennent du poil de la bête…
Et nous, on se replie sur nous-mêmes. Triste constat !
En cette année anniversaire de l’instauration des congés payés, j’ai une pensée pour ce vieux Léon (Blum pour les incultes), favorisateur sans le savoir de nos tour-opérateurs et distributeurs français !
Allez, enfin un week-end ensoleillé…
Peut-être à juste titre d’ailleurs, quand on se prépare, durant des mois, à passer des vacances tranquilles et en toute sérénité, on n’a pas nécessairement envie de se rendre dans un « pays à risques ».
En même temps, faut bien se dire, et tant que le problème n’aura pas été résolu d’une manière drastique - mais qui osera enfin prendre une décision politique, dans cette Europe qui se délite de plus en plus - que tel le show qui doit continuer, les affaires le doivent aussi.
Et que, comme d’habitude, le client décide, ce qui est son droit le plus absolu.
La Tunisie, le Maroc, l’Egypte, maintenant la Turquie deviennent des destinations « perdues ». Grèce, Espagne, Canaries reprennent du poil de la bête…
Et nous, on se replie sur nous-mêmes. Triste constat !
En cette année anniversaire de l’instauration des congés payés, j’ai une pensée pour ce vieux Léon (Blum pour les incultes), favorisateur sans le savoir de nos tour-opérateurs et distributeurs français !
Allez, enfin un week-end ensoleillé…