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La case de l’Oncle Dom : TUI, Go Voyages, même combat !

L'édito de Dominique Gobert


Étrange, parfois, cette similitude dans la gestion sociale de notre grande société du tourisme. Chez TUI/Transat, rien n’est clair dans cette fusion. Plan de départs volontaires ou plan social. Chez Go Voyages Odigeo eDreams, l’ambiance est aussi délétère…


le Lundi 22 Mai 2017

Le climat social est orageux chez Go Voyages et chez TUI-Transat - Photo : NLshop
Le climat social est orageux chez Go Voyages et chez TUI-Transat - Photo : NLshop
C’est aujourd’hui lundi que doit se tenir la « réunion de la dernière chance » entre la direction de TUI France/Transat France et les syndicats, afin de valider (ou pas) les projets de la direction du groupe, portant notamment sur les indemnités de départ et les mesures d’accompagnement.

Propositions unanimement reconnues par les organisations syndicales comme « inacceptables », à juste titre d’ailleurs.

Et comme il y a peu de chances que cette réunion conduise à un accord, il y a fort à craindre que l’équipe dirigeante du groupe tente le passage « en force ».

J’y reviendrai demain, en attendant le résultat de la réunion de ce jour. D’ores et déjà cependant, chez Transat France, un appel à la grève a été lancé pour demain, mardi après-midi…

Étrange coïncidence, c’est aussi chez Go Voyages que la situation est tout aussi délétère.

J’avais d’ailleurs souligné la similitude dans la gestion sociale entre les deux sociétés, il n’y a pas si longtemps que ça.

Dominique Gobert et chien Charly - DR
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Je pense que Carlos da Silva et Nicolas Brumelot, lorsqu’ils ont vendu cette « pépite » qu’était Go Voyages, ne s’attendaient pas à être, tout à fait involontairement, la cause de ce mal-être profond qui angoisse les salariés de Go.

Enfin, ceux qui restent encore, tant les nouveaux dirigeants ont « dégraissé », comme le disait un vieux politicien le Mammouth.

Si je ne m’abuse, sur les quelque 300 salariés de Go, à l’époque, il n’en reste qu’une toute petite centaine, pour qui la vie dans l’entreprise est loin d’être un fleuve tranquille.

Et quatre ans après la « fusion » (si tant est que l’on puisse parler de fusion), un plan social en 2015 peu reluisant, chez les salariés restants, le moral est en berne.

Malgré l’optimisme manifesté par la direction du groupe, les arrêts de travail se succèdent, les départs plus ou moins suggérés se succèdent aussi.

Il suffit d’ailleurs de lire les différents procès-verbaux des réunions de CE pour en comprendre l’intensité, et qui démontrent l’état d’angoisse de ces salariés qui ne désirent, ni plus, ni moins que de pouvoir travailler..

Parce que, de plus en plus couramment, les transferts de postes sont réguliers vers l’Espagne, siège européen du groupe.

Ainsi, la direction ne cache pas « qu’un salaire en Espagne (…) est plus intéressant qu’un salaire en France (…). Pour la même raison, le call center est plus intéressant pour le groupe en Espagne puisque les loyers y sont moins chers qu’à Paris ».

Sans parler de l’externalisation de certains services vers l’Inde ou le Maroc !

A croire que Go Voyages en France ce serait fini ?

Je voudrais conclure sur l’histoire de Delphine, cette jeune femme qui a passé une bonne partie de sa carrière chez Go, qui s’occupe aussi d’associations caritatives (Delphina, pour ceux que ça intéresse, destinée à protéger et à aviser les enfants défavorisés).

Delphine est épuisée par le manque de travail que lui procure Go Voyages. C’est en effet une bonne idée, afin de « dégoûter » les salariés, que de les maintenir à leur poste sans leur fournir le boulot.

Elle ne veut pas que les quelques salariés qui restent encore dans l’entreprise en France perdent un emploi vital.

Elle a donc décidé, ce matin, d’entamer une grève de la faim devant les locaux de Go Voyages à Paris.

Elle compte rester dans son automobile, sans manger.

C’est ça le tourisme ?

Tristesse !

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Commentaires

1.Posté par PICOULEAU le 24/05/2017 11:21 | Alerter
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Oui c est cela le tourisme , dirigés par des assoiffés de dividende ....je sais de quoi l on cause comme on dit ....

Cordialement

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