Vous l'aurez deviné, c'est encore une fois d'Air France dont je veux parler ce matin. Air France, une si belle compagnie que l'on en a bien souvent rêvé, celle qui devait faire du ciel… etc - Photo AF Virginie Valdois
A force de conneries, pour ne pas dire d'amateurisme et encore moins d'incompétence, la cinquième puissance mondiale que nous sommes, parait-il, va devenir la risée du monde !
Grâce à ses gouvernants. Une grande première, que même dans les pays dits "en voie de développement", on n'aurait pas osé.
Vous l'aurez deviné, c'est encore une fois d'Air France dont je veux parler ce matin. Air France, une si belle compagnie que l'on en a bien souvent rêvé, celle qui devait faire du ciel… etc
En fait, une compagnie qui ne vit (et va bientôt mourir) de par la volonté de ses pilotes.
Et avec la bénédiction de l'Etat, ou du moins de son sous-ministre de tutelle, cet excellent Alain Vidalies, lequel déclarait hier matin, dans un communiqué, que (et je résume) le projet initié par Alexandre de Juniac, Président du Groupe Air France, n'est pas bon, qu'il faut abandonner l'idée de faire de transavia Europe une filiale low cost de la compagnie, que la "méthode" Juniac n'est pas bonne… et que, finalement, les pilotes ont raison et que basta.
Grâce à ses gouvernants. Une grande première, que même dans les pays dits "en voie de développement", on n'aurait pas osé.
Vous l'aurez deviné, c'est encore une fois d'Air France dont je veux parler ce matin. Air France, une si belle compagnie que l'on en a bien souvent rêvé, celle qui devait faire du ciel… etc
En fait, une compagnie qui ne vit (et va bientôt mourir) de par la volonté de ses pilotes.
Et avec la bénédiction de l'Etat, ou du moins de son sous-ministre de tutelle, cet excellent Alain Vidalies, lequel déclarait hier matin, dans un communiqué, que (et je résume) le projet initié par Alexandre de Juniac, Président du Groupe Air France, n'est pas bon, qu'il faut abandonner l'idée de faire de transavia Europe une filiale low cost de la compagnie, que la "méthode" Juniac n'est pas bonne… et que, finalement, les pilotes ont raison et que basta.
Sidérant, si je puis me permettre cette expression pour un tel gâchis.
Si j'en crois d'ailleurs mes infos, ce pauvre Premier Ministre, Manuel Valls, en est resté comme deux ronds de flan (je ne sais pas trop si c'est le gâteau ou si c'est le flanc, merci à mes érudits favoris de me faire part de leurs commentaires).
Parce que, voyez-vous, mes biens chers amis, tout ceci n'est qu'un vaste foutage de gueule et je pèse mes mots. D'autant qu'après le communiqué du sous-ministre Vidalies, comment expliquer le fiasco de la SNCM par exemple et quelques autres histoires qu'il est inutile de rappeler.
Une fois de plus, nous assistons, benoitement, à cet inénarrable manque de maturité de politiques en mal de reconnaissance.
Un de mes bons amis ne manque jamais de me rappeler qu'il aime trop le pouvoir pour faire de la politique. Ben dans l'équipe de Valls, c'est totalement le contraire… et c'est bien dommage.
Dommage aussi pour l'ensemble des salariés du Groupe Air France, lesquels subissent…
Dommage pour tous ces cadres, sur lesquels j'ai tapé souvent, mais que je rejoins aujourd'hui, dans leur lutte désespérée contre la connerie.
Tourisme, Grande Cause Nationale, avait lancé notre président Atchoum, celui qui se plait à valser sous la pluie. C'est gagné…
Une journée de grève Air France vaut, à la louche, 15 briques en euros.
Deux jours, et vous avez grosso modo le budget attribué à Atout France. Budget qui, si j'en crois les rumeurs, devrait encore être revu à la baisse à condition, bien sûr, que le budget national soit enfin présenté à l'Assemblée. Ce qui risque d'être encore un peu long… et délicat.
Comme de bien entendu, les dégâts collatéraux, style agents de voyages ou tour-opérateurs, lesquels se débattent tous les jours pour acheminer leurs clients, le sous-ministre Vidalies s'en tamponne le coquillard (ça je sais ce que ça veut dire) et que le Snav réclame 5 millions en préjudice idem.
Un qui fait aussi pâle figure, c'est notre Médiateur du Tourisme, lequel voit arriver les ennuis gros comme une maison.
Parce que, j'ai pas besoin d'être voyant, les litiges, ça va tomber comme la vérole sur le bas clergé (j'aime cette expression, encore que l'on pourrait aussi l'appliquer à tous les clergés)!
Ceci étant, je pense que Juniac va devoir être contraint, à l'insu de son plein gré, de se soumettre… ou de se démettre, ce qui est regrettable.
En même temps, et le droit de grève étant un des principes inaliénables et totalement respectable de nos droits civiques, pourquoi les autres salariés d'Air France ne se mettraient pas, eux aussi, en grève, pour protester contre la dictature irresponsables de leurs pilotes… et l'incompétence indécente de leur sous-ministre de tutelle ?
Je pose la question.
Si j'en crois d'ailleurs mes infos, ce pauvre Premier Ministre, Manuel Valls, en est resté comme deux ronds de flan (je ne sais pas trop si c'est le gâteau ou si c'est le flanc, merci à mes érudits favoris de me faire part de leurs commentaires).
Parce que, voyez-vous, mes biens chers amis, tout ceci n'est qu'un vaste foutage de gueule et je pèse mes mots. D'autant qu'après le communiqué du sous-ministre Vidalies, comment expliquer le fiasco de la SNCM par exemple et quelques autres histoires qu'il est inutile de rappeler.
Une fois de plus, nous assistons, benoitement, à cet inénarrable manque de maturité de politiques en mal de reconnaissance.
Un de mes bons amis ne manque jamais de me rappeler qu'il aime trop le pouvoir pour faire de la politique. Ben dans l'équipe de Valls, c'est totalement le contraire… et c'est bien dommage.
Dommage aussi pour l'ensemble des salariés du Groupe Air France, lesquels subissent…
Dommage pour tous ces cadres, sur lesquels j'ai tapé souvent, mais que je rejoins aujourd'hui, dans leur lutte désespérée contre la connerie.
Tourisme, Grande Cause Nationale, avait lancé notre président Atchoum, celui qui se plait à valser sous la pluie. C'est gagné…
Une journée de grève Air France vaut, à la louche, 15 briques en euros.
Deux jours, et vous avez grosso modo le budget attribué à Atout France. Budget qui, si j'en crois les rumeurs, devrait encore être revu à la baisse à condition, bien sûr, que le budget national soit enfin présenté à l'Assemblée. Ce qui risque d'être encore un peu long… et délicat.
Comme de bien entendu, les dégâts collatéraux, style agents de voyages ou tour-opérateurs, lesquels se débattent tous les jours pour acheminer leurs clients, le sous-ministre Vidalies s'en tamponne le coquillard (ça je sais ce que ça veut dire) et que le Snav réclame 5 millions en préjudice idem.
Un qui fait aussi pâle figure, c'est notre Médiateur du Tourisme, lequel voit arriver les ennuis gros comme une maison.
Parce que, j'ai pas besoin d'être voyant, les litiges, ça va tomber comme la vérole sur le bas clergé (j'aime cette expression, encore que l'on pourrait aussi l'appliquer à tous les clergés)!
Ceci étant, je pense que Juniac va devoir être contraint, à l'insu de son plein gré, de se soumettre… ou de se démettre, ce qui est regrettable.
En même temps, et le droit de grève étant un des principes inaliénables et totalement respectable de nos droits civiques, pourquoi les autres salariés d'Air France ne se mettraient pas, eux aussi, en grève, pour protester contre la dictature irresponsables de leurs pilotes… et l'incompétence indécente de leur sous-ministre de tutelle ?
Je pose la question.
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