Marmara est-elle victime d'une lutte entre les actionnaires (majoritaires) grands teutons, mais qui n'ont pas la direction opérationnelle, face aux actionnaires grands Bretons (minoritaires) qui, eux, sont aux commandes du groupe ? /photo dr
C'était en septembre dernier. Subitement, les clients du complexe hôtelier de Dar Djerba, exploité par Marmara étaient évacués dans un certain désordre, au motif qu'une bactérie inquiétante trainait dans le système d'exploitation des eaux.
Résultat: des clients frustrés, des agences distributrices bien embêtées, une communication de la part de TUI France improbable…
Et une incompréhension totale de la part des autorités sanitaires tunisiennes.
Des autorités qui, tout en reconnaissant que certaines anomalies bénignes apparaissaient dans le traitement des eaux, ne voyaient pas (et ne voient toujours pas) l'utilité d'une telle fermeture.
A preuve, la Fédération de l'Hôtellerie tunisienne avait annoncé récemment que les problèmes étaient résolus et que les hôtels du complexe pourrait retrouver une activité normale dès le 19 octobre, c’est-à-dire durant ce week-end dernier.
Pas bon, décide TUI France, la "réouverture du Dar Djerba est repoussée sine die" !
Info ? Intox ? Ou simplement le résultat d'une lutte pour le pouvoir qui se tramerait actuellement chez TUI ?
Une lutte entre les actionnaires (majoritaires) grands teutons, mais qui n'ont pas la direction opérationnelle, face aux actionnaires grands Bretons (minoritaires) qui, eux, sont aux commandes du groupe ?
Il semble bien que ce soit le cas et que les Allemands aient depuis fort longtemps décidés de la fermeture du Dar Djerba, peu rentable vis-à-vis de leur clientèle propre. Une manière de tenter une reprise de pouvoir dont ils se défendent cependant…
Résultat: des clients frustrés, des agences distributrices bien embêtées, une communication de la part de TUI France improbable…
Et une incompréhension totale de la part des autorités sanitaires tunisiennes.
Des autorités qui, tout en reconnaissant que certaines anomalies bénignes apparaissaient dans le traitement des eaux, ne voyaient pas (et ne voient toujours pas) l'utilité d'une telle fermeture.
A preuve, la Fédération de l'Hôtellerie tunisienne avait annoncé récemment que les problèmes étaient résolus et que les hôtels du complexe pourrait retrouver une activité normale dès le 19 octobre, c’est-à-dire durant ce week-end dernier.
Pas bon, décide TUI France, la "réouverture du Dar Djerba est repoussée sine die" !
Info ? Intox ? Ou simplement le résultat d'une lutte pour le pouvoir qui se tramerait actuellement chez TUI ?
Une lutte entre les actionnaires (majoritaires) grands teutons, mais qui n'ont pas la direction opérationnelle, face aux actionnaires grands Bretons (minoritaires) qui, eux, sont aux commandes du groupe ?
Il semble bien que ce soit le cas et que les Allemands aient depuis fort longtemps décidés de la fermeture du Dar Djerba, peu rentable vis-à-vis de leur clientèle propre. Une manière de tenter une reprise de pouvoir dont ils se défendent cependant…
La position des grands bretons est pour le moment un peu floue.
Une chose sure cependant, ils ne tiennent pas à un combat frontal et préfèrent tempérer…
Au milieu de tout ça, la position française, simple filiale, encore déficitaire, et qui se retrouve coincée entre, pardon pour cette expression totalement désuète, entre le marteau et l'enclume !
Et un patron France qui a de plus en plus de mal à bondir, d'autant que sa feuille de route se retrouve, quasi de jour en jour totalement chamboulée, au gré des décisions souvent incohérentes des Allemands ou des Anglais.
Et qui, semble-t-il, n'a quasiment plus aucune marge de manœuvre, si ce n'est de naviguer au gré des ordres et des contre-ordres des uns et des autres.
N'oublions pas non plus la dégradation tranquille et inéluctable que subit la marque.
Pas encore trop dégradée envers le grand public, mais sérieusement amochée au regard des forces vives de la profession que sont les agences de voyages.
Un récent sondage que nous avions publié en septembre montrait bien que les agences pouvaient se passer assez facilement de Marmara…
Et cette fois, ce n'est pas d'une quelconque "spécificité française" qu'il s'agit mais bien d'une ignorance totale des actionnaires industriels, convaincus de posséder la pensée unique et résolument tournés vers une mondialisation qui n'a pas forcément cours dans nos métiers du tourisme.
Encore une fois, l'aspect culturel a été totalement négligé par des maitres du monde persuadés détenir la Vérité !
A moins, bien sûr, que tout ceci ne soit qu'une belle (???) manœuvre afin d'effacer la marque et de la fondre en un TUI International ?
Fort possible. Et Pascal de Izaguirre pourra-t-il résister encore longtemps à la pression qui n'en finit pas ? L'homme est solide, le salaire est bon…
Mais peut-on vendre son âme indéfiniment ?
Une chose sure cependant, ils ne tiennent pas à un combat frontal et préfèrent tempérer…
Au milieu de tout ça, la position française, simple filiale, encore déficitaire, et qui se retrouve coincée entre, pardon pour cette expression totalement désuète, entre le marteau et l'enclume !
Et un patron France qui a de plus en plus de mal à bondir, d'autant que sa feuille de route se retrouve, quasi de jour en jour totalement chamboulée, au gré des décisions souvent incohérentes des Allemands ou des Anglais.
Et qui, semble-t-il, n'a quasiment plus aucune marge de manœuvre, si ce n'est de naviguer au gré des ordres et des contre-ordres des uns et des autres.
N'oublions pas non plus la dégradation tranquille et inéluctable que subit la marque.
Pas encore trop dégradée envers le grand public, mais sérieusement amochée au regard des forces vives de la profession que sont les agences de voyages.
Un récent sondage que nous avions publié en septembre montrait bien que les agences pouvaient se passer assez facilement de Marmara…
Et cette fois, ce n'est pas d'une quelconque "spécificité française" qu'il s'agit mais bien d'une ignorance totale des actionnaires industriels, convaincus de posséder la pensée unique et résolument tournés vers une mondialisation qui n'a pas forcément cours dans nos métiers du tourisme.
Encore une fois, l'aspect culturel a été totalement négligé par des maitres du monde persuadés détenir la Vérité !
A moins, bien sûr, que tout ceci ne soit qu'une belle (???) manœuvre afin d'effacer la marque et de la fondre en un TUI International ?
Fort possible. Et Pascal de Izaguirre pourra-t-il résister encore longtemps à la pression qui n'en finit pas ? L'homme est solide, le salaire est bon…
Mais peut-on vendre son âme indéfiniment ?
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