Easyjet lance Easyjet Europe, basée en Autriche pour anticiper le Brexit - Easyjet DR
On ne sait pas encore ce que va devenir ce Royaume-Uni, bien décidé à se replier sur lui-même, abandonnant cette Europe dont il aura bénéficié des largesses sans pour autant y participer.
easyJet, cette compagnie qui a quand même, faut-il le répéter, totalement changé la donne dans ce marché aérien européen, n’est pas décidée à se laisser couper les ailes.
Et si le Royaume de sa vieille Majesté ne veut plus aller à l’Europe, c’est easyJet qui ira vers l’Europe !
Pour ce faire, rien de plus simple : il suffit de créer une nouvelle compagnie, basée en Europe. C’est ce qu’ont décidé les dirigeant de la compagnie low cost, annonçant vendredi dernier, la création d’easyJet Europe.
Basée à Vienne, cette « nouvelle compagnie » pourra ainsi continuer à se répandre, sans contraintes, dans toute l’Europe.
Ce n’est d’ailleurs pas une surprise. Dès le résultat du référendum de juin 2016, qui entérinait la volonté des Grands-Bretons de quitter l’Union Européenne (ce qui impliquait aussi la sortie du Royaume-Uni du ciel unique européen), easyJet avait annoncé la couleur : "nous demanderons un CTA (Certificat de Transporteur Aérien) dans un autre pays européen."
easyJet, cette compagnie qui a quand même, faut-il le répéter, totalement changé la donne dans ce marché aérien européen, n’est pas décidée à se laisser couper les ailes.
Et si le Royaume de sa vieille Majesté ne veut plus aller à l’Europe, c’est easyJet qui ira vers l’Europe !
Pour ce faire, rien de plus simple : il suffit de créer une nouvelle compagnie, basée en Europe. C’est ce qu’ont décidé les dirigeant de la compagnie low cost, annonçant vendredi dernier, la création d’easyJet Europe.
Basée à Vienne, cette « nouvelle compagnie » pourra ainsi continuer à se répandre, sans contraintes, dans toute l’Europe.
Ce n’est d’ailleurs pas une surprise. Dès le résultat du référendum de juin 2016, qui entérinait la volonté des Grands-Bretons de quitter l’Union Européenne (ce qui impliquait aussi la sortie du Royaume-Uni du ciel unique européen), easyJet avait annoncé la couleur : "nous demanderons un CTA (Certificat de Transporteur Aérien) dans un autre pays européen."
Dominique Gobert et chien Charly
easyJet l’avait dit. Elle l’a fait.
Un bref communiqué en atteste, indiquant qu’elle avait « soumis cette année une candidature auprès d’Austro Control pour l’obtention d’un certificat de transport aérien. (…) La procédure d’accréditation est bien avancée et easyJet espère obtenir le CTA et la licence dans un futur proche. Ceci permettra d’établir une nouvelle compagnie, easyJet Europe » !
Ce à quoi, le pays hébergeur, l’Autriche, par la voix de son ministre des Transports, a répondu que c’était « un honneur » !
Ben, oui. Quant à easyJet, ce n’est pas non plus un hasard d’avoir choisi ce petit pays, aux lois sociales plutôt libérales, ce qui ne devrait pas faire trop de peine aux dirigeants de la compagnie !
Toutefois, pour easyJet, pas question de « transférer » ses quelque 6 000 salariés basés dans le Royaume vers l’Autriche. Si easyJet Europe n’est qu’une filiale de sa maison mère de Luton, elle devrait garder une autonomie totale, selon le communiqué publié.
Bon, ça c’est moins sûr…
Un bref communiqué en atteste, indiquant qu’elle avait « soumis cette année une candidature auprès d’Austro Control pour l’obtention d’un certificat de transport aérien. (…) La procédure d’accréditation est bien avancée et easyJet espère obtenir le CTA et la licence dans un futur proche. Ceci permettra d’établir une nouvelle compagnie, easyJet Europe » !
Ce à quoi, le pays hébergeur, l’Autriche, par la voix de son ministre des Transports, a répondu que c’était « un honneur » !
Ben, oui. Quant à easyJet, ce n’est pas non plus un hasard d’avoir choisi ce petit pays, aux lois sociales plutôt libérales, ce qui ne devrait pas faire trop de peine aux dirigeants de la compagnie !
Toutefois, pour easyJet, pas question de « transférer » ses quelque 6 000 salariés basés dans le Royaume vers l’Autriche. Si easyJet Europe n’est qu’une filiale de sa maison mère de Luton, elle devrait garder une autonomie totale, selon le communiqué publié.
Bon, ça c’est moins sûr…
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Reste maintenant à savoir si, d’une part le Royaume-Uni quittera véritablement l’Union Européenne et d’autre part quand easyJet Europe a l’intention de s’installer vraiment dans le ciel européen.
Tout ce que l’on sait pour le moment, c’est qu’easyJet Europe disposera d’une centaine d’aéronefs (c’est joli ce nom) en utilisant la totalité de ses salariés de l’Union Européenne.
Il faut reconnaître que cette compagnie, contrairement à notre bonne vieille Air France, ne s’avoue jamais vaincue.
Et que, rien que pour ça, on ne peut que saluer la vitalité de cette entreprise qui aura véritablement bousculé toutes les vieilles habitudes des transporteurs aériens… classiques !
Les Grands-Bretons ont beaucoup de défauts, certes, mais on peut néanmoins leur reconnaître une énorme qualité : jamais ils ne s’avouent vaincus.
Chapeau !
Tout ce que l’on sait pour le moment, c’est qu’easyJet Europe disposera d’une centaine d’aéronefs (c’est joli ce nom) en utilisant la totalité de ses salariés de l’Union Européenne.
Il faut reconnaître que cette compagnie, contrairement à notre bonne vieille Air France, ne s’avoue jamais vaincue.
Et que, rien que pour ça, on ne peut que saluer la vitalité de cette entreprise qui aura véritablement bousculé toutes les vieilles habitudes des transporteurs aériens… classiques !
Les Grands-Bretons ont beaucoup de défauts, certes, mais on peut néanmoins leur reconnaître une énorme qualité : jamais ils ne s’avouent vaincus.
Chapeau !