Pour le moment, easyJet prévoit des opérations entre l’Europe et l’Amérique du Nord et du Sud. Pari risqué quand même, tant les grandes alliances transatlantiques sont maintenant bien rodées et capables de rendre coup pour coup… - Easyjet DR
On attendait Ryanair, c’est easyJet qui a dégainé la première, en annonçant la semaine dernière un « accord stratégique » avec Norwegian, cette compagnie qui ne recule devant rien.
On comprend mieux (ou pas ?) la sortie tonitruante de Michael O’Leary vis-à-vis des Vikings du Nord qui prédisait la chute rapide de cette même Norwegian dans un avenir très proche…
Une certaine façon pour l’Irlandais volant de saboter les projets d’entente entre son concurrent honni easyJet et Norwegian ?
Toujours est-il que cette fois, le transport international pour les compagnies européennes low cost devient quasi une priorité.
Une formule assez alléchante, tant pour easyJet qui, malgré son taux de remplissage record, pourrait bénéficier d’un apport supplémentaire de passagers que pour Norwegian - une « garantie » d'accroître aussi son emprise sur le marché international.
On comprend mieux (ou pas ?) la sortie tonitruante de Michael O’Leary vis-à-vis des Vikings du Nord qui prédisait la chute rapide de cette même Norwegian dans un avenir très proche…
Une certaine façon pour l’Irlandais volant de saboter les projets d’entente entre son concurrent honni easyJet et Norwegian ?
Toujours est-il que cette fois, le transport international pour les compagnies européennes low cost devient quasi une priorité.
Une formule assez alléchante, tant pour easyJet qui, malgré son taux de remplissage record, pourrait bénéficier d’un apport supplémentaire de passagers que pour Norwegian - une « garantie » d'accroître aussi son emprise sur le marché international.
Dominique Gobert - DR
Et il est vrai que cette stratégie est loin d’être stupide, même si je ne suis pas entièrement convaincu que le passager y trouve forcément son compte.
Comme le fait remarquer mon confrère des Echos « un Paris/New York via Gatwick, proposé à 617 euros courant novembre, affichait ainsi un temps de parcours de 19h à l'aller et de 11h30 au retour ».
Car, dans cet accord, il n’est pas question que le « transfert des bagages » entre les avions des compagnies soit supporté financièrement par l’une ou l’autre. A Gatwick, en revanche, l’aéroport propose, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, d’assurer ce service…
Lequel sera, bien évidemment facturé par le passager. Et rien ne dit qu’à l’arrivée, le tarif « alléchant » du départ ne revienne sensiblement au même prix que le tarif proposé par une compagnie « classique »…
Mais ce genre de choses a toujours été l’apanage de ces easyJet ou autres Ryanair.
Sans oublier qu’ADP ne propose pas non plus ce service et que, pour le moment, il ne semble pas être mis à l’ordre du jour.
D’autant que les « majors », particulièrement Air France, ne vont sans doute pas trop apprécier et feront très certainement tout ce qui est en leur pouvoir pour « freiner » un tel projet…
Comme le fait remarquer mon confrère des Echos « un Paris/New York via Gatwick, proposé à 617 euros courant novembre, affichait ainsi un temps de parcours de 19h à l'aller et de 11h30 au retour ».
Car, dans cet accord, il n’est pas question que le « transfert des bagages » entre les avions des compagnies soit supporté financièrement par l’une ou l’autre. A Gatwick, en revanche, l’aéroport propose, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, d’assurer ce service…
Lequel sera, bien évidemment facturé par le passager. Et rien ne dit qu’à l’arrivée, le tarif « alléchant » du départ ne revienne sensiblement au même prix que le tarif proposé par une compagnie « classique »…
Mais ce genre de choses a toujours été l’apanage de ces easyJet ou autres Ryanair.
Sans oublier qu’ADP ne propose pas non plus ce service et que, pour le moment, il ne semble pas être mis à l’ordre du jour.
D’autant que les « majors », particulièrement Air France, ne vont sans doute pas trop apprécier et feront très certainement tout ce qui est en leur pouvoir pour « freiner » un tel projet…
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Autre dubitativité de ma part suscitée par les déclarations d’easyJet qui « souhaiterait » conclure ce même type d’accord avec d’autres compagnies aériennes du Proche Orient ou de l’Asie.
Autant, entre easyJet et Norwegian, la similitude en termes de services parait évidente, entre un easyJet et Emirates par exemple, même en classe économie, la disparité du service semble très éloignée. Et je ne suis pas sûr que ce type de transporteur puisse aussi proposer des tarifs ridiculement bas…
Pour le moment, easyJet prévoit des opérations entre l’Europe et l’Amérique du Nord et du Sud. Pari risqué quand même, tant les grandes alliances transatlantiques sont maintenant bien rodées et capables de rendre coup pour coup.
En même temps, lorsque Ryanair annule des vols sans que personne ne lui demande rien par crainte d'une éventuelle grève des contrôleurs ou que, sans prévenir, elle annule plus de 2 000 vols au vague prétexte d'améliorer sa ponctualité, c'est pas gagné non plus !
En revanche, cette histoire risque de faire beaucoup de mal à notre pavillon français, une fois de plus. Et à ceux qui misent depuis longtemps déjà sur le transport aérien long-courrier et à bas coûts !
XL Airways notamment, laquelle a misé depuis longtemps déjà sur les routes américaines…
Autant, entre easyJet et Norwegian, la similitude en termes de services parait évidente, entre un easyJet et Emirates par exemple, même en classe économie, la disparité du service semble très éloignée. Et je ne suis pas sûr que ce type de transporteur puisse aussi proposer des tarifs ridiculement bas…
Pour le moment, easyJet prévoit des opérations entre l’Europe et l’Amérique du Nord et du Sud. Pari risqué quand même, tant les grandes alliances transatlantiques sont maintenant bien rodées et capables de rendre coup pour coup.
En même temps, lorsque Ryanair annule des vols sans que personne ne lui demande rien par crainte d'une éventuelle grève des contrôleurs ou que, sans prévenir, elle annule plus de 2 000 vols au vague prétexte d'améliorer sa ponctualité, c'est pas gagné non plus !
En revanche, cette histoire risque de faire beaucoup de mal à notre pavillon français, une fois de plus. Et à ceux qui misent depuis longtemps déjà sur le transport aérien long-courrier et à bas coûts !
XL Airways notamment, laquelle a misé depuis longtemps déjà sur les routes américaines…