La DGAC ne cache pas que le renouvellement technologique du contrôle aérien français conduirait à la suppression, afin d'y faire face, de quelque 1600 emplois ! On peut, bien sûr, s'étonner de ce constat, mais, bon, c'est comme ça et pas autrement © romaneau - Fotolia.com
Bon, on évacue tout de suite le dossier Air France, pour qui la grève est devenue une routine, pour ne pas dire un mode de travail.
Le 24 janvier donc, la CGT appelle les personnels de la compagnie à cesser le travail dans les escales "point à point" afin de "maintenir l'emploi local, améliorer les conditions de travail et (le fin du fin) arrêter la pression" !
Comme je le lisais récemment, "entre le génie et la bêtise, cette dernière n'a pas de limites". Rien à ajouter de plus et basta !
En revanche, le 27 janvier, les contrôleurs aériens risquent aussi de perturber sérieusement le trafic aérien en France. Pour toute la semaine…
Pour une fois, si j'en crois le directeur général de la DGAC, Patrick Gandil, j'ai envie de leur accorder le bénéfice du… doute ! Voyez comment…
Selon le patron de la DGAC, tout ceci serait dû au fait que l'Union Européenne, le grand maître de tout ce qui se trame en Europe, n'aurait aucune conscience de la réalité de la vraie vie.
Bien sûr, je glouffe, pour ne pas dire caricature, mais tout de même…
Le 24 janvier donc, la CGT appelle les personnels de la compagnie à cesser le travail dans les escales "point à point" afin de "maintenir l'emploi local, améliorer les conditions de travail et (le fin du fin) arrêter la pression" !
Comme je le lisais récemment, "entre le génie et la bêtise, cette dernière n'a pas de limites". Rien à ajouter de plus et basta !
En revanche, le 27 janvier, les contrôleurs aériens risquent aussi de perturber sérieusement le trafic aérien en France. Pour toute la semaine…
Pour une fois, si j'en crois le directeur général de la DGAC, Patrick Gandil, j'ai envie de leur accorder le bénéfice du… doute ! Voyez comment…
Selon le patron de la DGAC, tout ceci serait dû au fait que l'Union Européenne, le grand maître de tout ce qui se trame en Europe, n'aurait aucune conscience de la réalité de la vraie vie.
Bien sûr, je glouffe, pour ne pas dire caricature, mais tout de même…
L'UE, dans sa grande sagesse et sa vision réaliste du moment, c’est-à-dire en perpétuel mouvement, aurait fixé des objectifs de performance au contrôle aérien européen… déraisonnables. Ce sont les propres termes de Patrick Gandil.
Bien évidemment, les syndicats des contrôleurs n'ont pas attendu et décidé quasi immédiatement de protester devant une telle déraisonnabilité…
Faut dire que rien n'est tout à fait clair dans ces objectifs : si l'on en croit la DGAC, ce que j'aurais tendance à faire en ce point précis, les objectifs fixés par l'Union Européenne porteraient sur une meilleure productivité (ce qui n'est pas plus mal) et surtout une harmonisation, technique et sociale, du contrôle aérien en Europe.
Le problème étant toutefois, du moins pour la France, que répondre à ces objectifs signifie des investissements très lourds, particulièrement en termes de technologie.
La DGAC ne cache pas que le renouvellement technologique du contrôle aérien français conduirait à la suppression, afin d'y faire face, de quelque 1 600 emplois !
On peut, bien sûr, s'étonner de ce constat, s'étonner également que les taxes et redevances diverses qui accablent aussi bien les compagnies aériennes que leurs passagers ne soient pas dévolues (du moins en partie) à la modernisation du contrôle aérien…
Bien évidemment, les syndicats des contrôleurs n'ont pas attendu et décidé quasi immédiatement de protester devant une telle déraisonnabilité…
Faut dire que rien n'est tout à fait clair dans ces objectifs : si l'on en croit la DGAC, ce que j'aurais tendance à faire en ce point précis, les objectifs fixés par l'Union Européenne porteraient sur une meilleure productivité (ce qui n'est pas plus mal) et surtout une harmonisation, technique et sociale, du contrôle aérien en Europe.
Le problème étant toutefois, du moins pour la France, que répondre à ces objectifs signifie des investissements très lourds, particulièrement en termes de technologie.
La DGAC ne cache pas que le renouvellement technologique du contrôle aérien français conduirait à la suppression, afin d'y faire face, de quelque 1 600 emplois !
On peut, bien sûr, s'étonner de ce constat, s'étonner également que les taxes et redevances diverses qui accablent aussi bien les compagnies aériennes que leurs passagers ne soient pas dévolues (du moins en partie) à la modernisation du contrôle aérien…
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Mais, bon, c'est comme ça et pas autrement. D'ailleurs, de la part du Ministère du transport, on a souvent tendance à répondre de cette manière, particulièrement lorsque l'on évoque un problème qui fâche. En clair, circulez, y'a rien à voir !
Néanmoins et pour une fois, pouvoirs publics (bien obligés) et syndicats semblent d'accord face aux décisions des fonctionnaires de Bruxelles.
Du coup, entre syndicats et direction, les négociations ne sont pas simples… puisque chacun est d'accord, mais faut pas trop le dire, ça fait désordre.
Du coup aussi, à la DGAC, on attend le préavis des contrôleurs et on se prépare à prévenir les compagnies que, finalement, on tient pas à faire grève, mais bon, on peut pas non plus ne pas le faire.
Et que finalement, si tout va bien, faudra bien annuler environ 30% des vols. Soyez gentils, prévenez vos passagers, on va tacher de gérer…
Bien. On a un Président normal pas si mou que ça, qui a un scooter de fonction (véridique, c'est Montebourg qui l'a dit), on est la cinquième puissance mondiale et on n'a pas les moyens de moderniser notre système de contrôle aérien.
Le tourisme, grande cause nationale ? Chouette, on s'y met quand ?
Néanmoins et pour une fois, pouvoirs publics (bien obligés) et syndicats semblent d'accord face aux décisions des fonctionnaires de Bruxelles.
Du coup, entre syndicats et direction, les négociations ne sont pas simples… puisque chacun est d'accord, mais faut pas trop le dire, ça fait désordre.
Du coup aussi, à la DGAC, on attend le préavis des contrôleurs et on se prépare à prévenir les compagnies que, finalement, on tient pas à faire grève, mais bon, on peut pas non plus ne pas le faire.
Et que finalement, si tout va bien, faudra bien annuler environ 30% des vols. Soyez gentils, prévenez vos passagers, on va tacher de gérer…
Bien. On a un Président normal pas si mou que ça, qui a un scooter de fonction (véridique, c'est Montebourg qui l'a dit), on est la cinquième puissance mondiale et on n'a pas les moyens de moderniser notre système de contrôle aérien.
Le tourisme, grande cause nationale ? Chouette, on s'y met quand ?