La case de l'Oncle Dom : la commission zéro ? Pas assez casher mon fils !

Rien à faire, en Israël le Snav local ne lâche rien.

A tel point que, lorsque les compagnies aériennes, sous la houlette de IATA (qui n'en est que l'émanation), ont décidé de ne plus rémunérer les agences de voyages pour leurs prestations, ça a fait glop au cœur de la distribution israélienne.

De procès en jugements, l'affaire est finalement remontée jusqu'à la Cour Suprême du pays, laquelle vient de rendre un jugement qui n'a rien à voir avec celui de Salomon.

En clair (lire le papier), les compagnies aériennes en passant d'une commission de 7% à une commission 0 ont rompu leur engagement conclu avec les agents de voyages…

Pour le moment la Cour Suprême n'a condamné les compagnies aériennes mises en cause qu'à des dépens de justice. Ouf, d'ailleurs, parce que, s'il fallait remonter à l'origine, ça ferait une sacrée (le terme est choisi) addition…

La décision est cependant intéressante, dans la mesure où l'Etat d'Israël fait partie de la zone Iata à laquelle sont également assujetis les agents de voyages européens.

Et si, en faisant référence à cette décision, pour le moins surprenante, les agents de voyages européens se remuaient un peu le popotin et portaient aussi l'affaire devant les tribunaux.

Et pourquoi pas la Cour européenne ?

Ce serait rigolo, à condition que les différents Snav des pays européens parviennent à parler d'une voix commune.

Bon, en ce qui concerne notre Znav (finalement, je préfère le nommer ainsi, ça me fait marrer et ça irrite le Rick qui doit sacrément vieillir, d'ailleurs ça s'appelle le comique de répétition et je fais ce que je veux), j'ai souvenir de ce bon vieux César, annonçant triomphant, à Saint Tropez, la fin des commissions avec Air France en un cocoricoquant "gagnant-gagnant" !

Me semble bien, qu'à l'époque, il avait même signé un beau papier pour ratifier la fin de ces commissions.

Comme quoi, finalement, le Znav, ça sert à quelque chose…

Et si, finalement, tout ceci était remis en cause ?

Il serait d'ailleurs intéressant de connaitre les conséquences, pour les agences de voyages, de cette suppression de commission.

Combien ont disparu, faute de rémunération sur la billetterie ? Et quelles conséquences pour les compagnies aériennes ?

IATA, jusqu'ici, est resté très discret.

Il est vrai que la nouvelle donne Internet a réussi à pallier les recommandations des agences de voyages.

Et que, pour acheter un simple billet d'avion, quand on cherche avant tout un prix, l'ordinateur est plus facile que l'agent de voyage.

Seulement, à l'heure où les compagnies aériennes n'ont plus guère de solutions que de proposer un "produit" avant de vendre un prix, la prescription du distributeur peut s'avérer incontournable… et rémunératrice, bien sûr. Avec, en prime, la satisfaction du client.

Je serais assez curieux de voir si la décision de la Cour Suprême d'Israël aura des conséquences sur l'ensemble de la profession.

En tout cas, c'est un joli pavé dans la mare… Comme quoi faut jamais désespérer !