Selon nos confrères de la presse italienne, ce ne sont en effet pas moins d’une trentaine de transporteurs aériens qui paraissent manifester un intérêt à la reprise de la compagnie. © DR FB Altialia
Pourtant, mais c’est tellement cet esprit italien qui fait tout son charme, malgré son état quasi comateux, la compagnie agit comme si de rien n’était.
La belle italienne ne vient-elle pas d’annoncer, alors qu’il ne reste plus un rond dans les caisses, que les salariés ont refusé d’accepter le plan de survie de la dernière chance ?
A savoir, l’ouverture prochaine d’une liaison saisonnière certes, entre Rome et Delhi, de même que l’ouverture d’une liaison vers les Maldives et quelques autres nouveautés pour le moins étranges de la part d’une compagnie moribonde.
Faut dire qu’Air France, comparée à Alitalia, pète la santé. Ce qui n’empêchera pas, faut pas rigoler, une nouvelle grève prévue pour les grands départs du 14 juillet prochain !
Pour Alitalia, lâchée par Etihad, laquelle pour vivre doit désormais se tourner vers les revenus générés par la vente de produits, pudiquement baptisés « ancillaires », il reste cependant un tout petit peu d’espoir.
Selon nos confrères de la presse italienne, ce ne sont en effet pas moins d’une trentaine de transporteurs aériens qui paraissent manifester un intérêt à la reprise de la compagnie.
La belle italienne ne vient-elle pas d’annoncer, alors qu’il ne reste plus un rond dans les caisses, que les salariés ont refusé d’accepter le plan de survie de la dernière chance ?
A savoir, l’ouverture prochaine d’une liaison saisonnière certes, entre Rome et Delhi, de même que l’ouverture d’une liaison vers les Maldives et quelques autres nouveautés pour le moins étranges de la part d’une compagnie moribonde.
Faut dire qu’Air France, comparée à Alitalia, pète la santé. Ce qui n’empêchera pas, faut pas rigoler, une nouvelle grève prévue pour les grands départs du 14 juillet prochain !
Pour Alitalia, lâchée par Etihad, laquelle pour vivre doit désormais se tourner vers les revenus générés par la vente de produits, pudiquement baptisés « ancillaires », il reste cependant un tout petit peu d’espoir.
Selon nos confrères de la presse italienne, ce ne sont en effet pas moins d’une trentaine de transporteurs aériens qui paraissent manifester un intérêt à la reprise de la compagnie.
Dominique Gobert et chien Charly
Certes, faut pas se leurrer sur sa valeur et l’on sent davantage l’appétit de certains charognards devant l’animal blessé et incapable de se relever tout seul.
Il est vrai que, tel le roman de Colleen McCullough, les oiseaux (d'acier ?) se cachent pour mourir.
A moins… A moins qu’un easyjet, qu’un Ryanair, qu’un British Airways volent au secours de l’oiseau blessé…
Marrant, d’ailleurs que, parmi les « généreux » prétendants, on trouve face à face Ryanair et easyJet, lesquels n’ont pas la réputation d’être des mécènes.
En même temps, ça ne coûte pas cher, mais pour l’une comme pour l’autre ça peut, peut-être, rapporter gros.
Tiens, l’irlandaise et son exubérant patron, ce bon O ’Leary, se verrait bien reprendre la majorité d’Alitalia, excluant toute prise de participation minoritaire, même à 49%.
Et en exigeant, selon les mots de Michael O ‘Leary de "déchirer" (sic) l’accord qui la lie avec Air France/KLM, l’empêchant par là même de développer des vols long-courriers, particulièrement vers l’Amérique.
Il est vrai que, tel le roman de Colleen McCullough, les oiseaux (d'acier ?) se cachent pour mourir.
A moins… A moins qu’un easyjet, qu’un Ryanair, qu’un British Airways volent au secours de l’oiseau blessé…
Marrant, d’ailleurs que, parmi les « généreux » prétendants, on trouve face à face Ryanair et easyJet, lesquels n’ont pas la réputation d’être des mécènes.
En même temps, ça ne coûte pas cher, mais pour l’une comme pour l’autre ça peut, peut-être, rapporter gros.
Tiens, l’irlandaise et son exubérant patron, ce bon O ’Leary, se verrait bien reprendre la majorité d’Alitalia, excluant toute prise de participation minoritaire, même à 49%.
Et en exigeant, selon les mots de Michael O ‘Leary de "déchirer" (sic) l’accord qui la lie avec Air France/KLM, l’empêchant par là même de développer des vols long-courriers, particulièrement vers l’Amérique.
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Et comme O ‘Leary est loin d’être un philanthrope, il exigerait également la restructuration par les administrateurs de cet accord phénoménal qui lie Alitalia à Aéroports di Roma (Fiumicino et Campino).
Ce n’est pas fini : l’irlandais aimerait fortement « dégraisser » la masse salariale de l’italienne.
Il n’a pas totalement tort : l’Irlandais transporte environ 120 millions de passagers avec une masse salariale de 12.000 personnes, tandis qu’Alitalia en a fait voler (en 2016) 24 millions… avec 14.000 salariés !
Argument imparable, même si les conditions sociales sont totalement aux antipodes entre les deux compagnies !
Qui vivra verra, comme le dit la chanson (italienne, si ma mémoire est bonne).
Mais vivre, telle est la question... et, pour l’instant, c’est loin d’être gagné !
Ce n’est pas fini : l’irlandais aimerait fortement « dégraisser » la masse salariale de l’italienne.
Il n’a pas totalement tort : l’Irlandais transporte environ 120 millions de passagers avec une masse salariale de 12.000 personnes, tandis qu’Alitalia en a fait voler (en 2016) 24 millions… avec 14.000 salariés !
Argument imparable, même si les conditions sociales sont totalement aux antipodes entre les deux compagnies !
Qui vivra verra, comme le dit la chanson (italienne, si ma mémoire est bonne).
Mais vivre, telle est la question... et, pour l’instant, c’est loin d’être gagné !