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Asie, Afrique, Europe,... les dernières formalités de voyage
Pour se rendre en Espagne par exemple, les Russes n’ont plus besoin de visa. Ils l’obtiennent à l’aéroport d’arrivée. En Italie aussi les condistions d'obtentions sont facilitées.
Pour la France, en revanche, trois semaines sont nécessaires. Résultat : les Russes sont allés dépenser leur argent sur la Costa Brava à Ibiza ou à Rome délaissant les places de la Côte d’Azur.
« C’est d’autant plus désolant que les Russes adorent l’Hexagone et particulièrement la Côte d’Azur en raison de liens historiques et culturels liés à la présence d’une forte colonie russe à la fin du XIX e siècle », souligne Michel Tschann, président du Syndicat des hôteliers niçois.
« La plupart veulent voir Paris, Cannes, Nice ou saint Tropez…. Mais ils renoncent devant les difficultés à obtenir un visa ».
-15% de touristes russes en juillet
Curieusement l’instruction des dossiers (visas touristiques seulement) ne sont plus du ressort de l’ambassade. Elle est externalisée à une société indienne chargée de recevoir les candidats. Le changement est censé réduire l’attente.
Mais la France impose aux demandeurs de se présenter physiquement au consulat de Moscou. Celui de Saint-Pétersbourg doit faire 2 000 km aller-retour, celui de Vladivostock 10 000 km juste pour solliciter un visa...
En juillet, le nombre de touristes russes aurait chuté de 15 %. Le raccourcissement annoncé des délais inversera-t-il la tendance ? « Si oui, répond un hôtelier, ce sera trop tard pour la saison en cours ».
Pire obtenir un visa d’affaires serait encore plus compliqués à obtenir. Certans chefs d’entreprises azuréens suggèrent à leurs clients russes de demander plutôt un visa touristique. Curieuse administration française. Courteline n’est pas mort…
Le retour des touristes italiens à Nice
En revanche, les touristes italiens reprennent le chemin de Nice. Au cours des dernières années la multiplication des vols à la portière qui visaient majoritairement les grosses cylindrées transalpines avaient fait la une des quotidiens en Italie.
Résultat les Italiens se sont détourés de Nice pour aller plutôt à Monaco et Cannes, des sites à juste titre estimés plus sûrs. Toutefois les opérations coup de poing de la police au cours des derniers mois ont fait chuter les vols à la portière.
Résultat les Italiens reprennent le chemin de la Promenade. En un an l’office de tourisme de Nice a reçu la visite de 25.000 transalpins un chiffre en nette augmentation. Enfin un certain nombre achètent des appartements pour faire de Nice leur résidence secondaire.
Pour la France, en revanche, trois semaines sont nécessaires. Résultat : les Russes sont allés dépenser leur argent sur la Costa Brava à Ibiza ou à Rome délaissant les places de la Côte d’Azur.
« C’est d’autant plus désolant que les Russes adorent l’Hexagone et particulièrement la Côte d’Azur en raison de liens historiques et culturels liés à la présence d’une forte colonie russe à la fin du XIX e siècle », souligne Michel Tschann, président du Syndicat des hôteliers niçois.
« La plupart veulent voir Paris, Cannes, Nice ou saint Tropez…. Mais ils renoncent devant les difficultés à obtenir un visa ».
-15% de touristes russes en juillet
Curieusement l’instruction des dossiers (visas touristiques seulement) ne sont plus du ressort de l’ambassade. Elle est externalisée à une société indienne chargée de recevoir les candidats. Le changement est censé réduire l’attente.
Mais la France impose aux demandeurs de se présenter physiquement au consulat de Moscou. Celui de Saint-Pétersbourg doit faire 2 000 km aller-retour, celui de Vladivostock 10 000 km juste pour solliciter un visa...
En juillet, le nombre de touristes russes aurait chuté de 15 %. Le raccourcissement annoncé des délais inversera-t-il la tendance ? « Si oui, répond un hôtelier, ce sera trop tard pour la saison en cours ».
Pire obtenir un visa d’affaires serait encore plus compliqués à obtenir. Certans chefs d’entreprises azuréens suggèrent à leurs clients russes de demander plutôt un visa touristique. Curieuse administration française. Courteline n’est pas mort…
Le retour des touristes italiens à Nice
En revanche, les touristes italiens reprennent le chemin de Nice. Au cours des dernières années la multiplication des vols à la portière qui visaient majoritairement les grosses cylindrées transalpines avaient fait la une des quotidiens en Italie.
Résultat les Italiens se sont détourés de Nice pour aller plutôt à Monaco et Cannes, des sites à juste titre estimés plus sûrs. Toutefois les opérations coup de poing de la police au cours des derniers mois ont fait chuter les vols à la portière.
Résultat les Italiens reprennent le chemin de la Promenade. En un an l’office de tourisme de Nice a reçu la visite de 25.000 transalpins un chiffre en nette augmentation. Enfin un certain nombre achètent des appartements pour faire de Nice leur résidence secondaire.