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Le-Mouv'.fr : "La coopérative est au service des adhérents, pas des intérêts personnels"

Vers une troisième voie… de la sagesse?


Surgi de nulle part, Le Mouvement.fr vient de se dévoiler durant ce long week-end de mai. Franck Vernin, l'un de ses initiateurs nous a accordé un entretien… éloquent. Quand les adhérents prennent la parole, ça vaut le coup !


le Vendredi 10 Mai 2013

"N'oublions pas que le réseau Selectour-Afat occupe le 15ème rang en tant que Coopérative nationale en France, qu'elle appartient aux adhérents et non pas à de quelconques… investisseurs !" photo dr
"N'oublions pas que le réseau Selectour-Afat occupe le 15ème rang en tant que Coopérative nationale en France, qu'elle appartient aux adhérents et non pas à de quelconques… investisseurs !" photo dr
De l'humour, il en a, Franck Vernin, confiant d'entrée de jeu qu'il a 51 ans, marié, deux enfants.

Agent de voyages depuis trente ans, adhérent Selectour depuis des lustres, "mais cela n'a plus d'importance maintenant, nous sommes un même réseau avec Afat d'avenir".

Alors, pourquoi avoir créé ce Mouvement, entouré d'un noyau d'adhérents plus tournés vers les problématiques de leur métier que de politique ?

"Justement, répond Franck Vernon," parce que la fusion a été une excellente chose et que, dans l'ensemble, on a le sentiment que la mayonnaise a pris".

Presque pris cependant, reconnait le porte-parole du Mouvement, parce que, "si au niveau des adhérents, être Afat ou Selectour n'a plus grande importance, au niveau du Conseil d'Administration, tout est resté très segmenté. D'un côté les Selectour, de l'autre les Afat.

Nous avons vécu une période que l'on peut décrire comme transitoire, bien qu'une co-présidence ait été ressentie par beaucoup comme compliquée".

Alors que faire et pourquoi ?

Franck Vernin (et ses amis) ont une réponse très simple.

"Nous voulons travailler pour l'intérêt général. Nous voulons avoir une véritable communication, tant interne qu'externe, nous voulons vendre, et avoir un maillage cohérent sur le territoire national.

Toutes ces préoccupations, primordiales, avaient été quelque peu oubliées, mais le clash survenu en début d'année au niveau de la gouvernance a fait ressurgir au grand jour nos préoccupations.

N'oublions pas que le réseau Selectour-Afat occupe le 15ème rang en tant que Coopérative nationale en France, qu'elle appartient aux adhérents et non pas à de quelconques… investisseurs.

La coopérative est au service des adhérents, pas au service d'intérêts personnels".

C'est dit !

Franck Vernin se garde bien de vouloir porter "la révolte" au sein du réseau".

Bien au contraire, justifie-t-il, "nous voulons, par la création de ce Mouvement, laisser la parole aux adhérents, quels qu'ils soient, et surtout ne pas rentrer dans une lutte de clans.

Nous voulons fédérer les adhérents qui en ont envie et drainer les bonnes volontés de Brest à Paris en passant par Poitiers et Strasbourg jusqu'à Nice et Marseille sans oublier Strasbourg et Bordeaux. Chez nous, la parole est libre, il faut arriver à organiser un débat constructif
".

Et il est positif Franck Vernin, croyant toujours que le réseau sera le "plus beau réseau d'agences de voyages". Mais pour cela, dit-il, "il faut motiver les votes, car les enjeux sont majeurs.

Ceux qui ne sont pas contents peuvent le dire, mais doivent également s'investir. Nous voulons simplement gagner de l'argent et vivre bien. Tous ensemble
".

Le Mouvement serait-il la troisième voie?

"Pas forcément, répond Franck Vernin. "Nous n'avons pas de programme bâti, mais une chose est sure, l'honnêteté sera une des priorités, avec le respect des autres, la solidarité entre adhérents et l'éthique professionnelle… et intellectuelle".

Alors quid des "ex-présidents"? Réponse claire du porte-parole de Le Mouvement: "Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. En revanche, il n'y aura pas de place pour les affairistes de tous poils.

Quant à l'organisation, il soyons clair: il faudra absolument établir une séparation claire entre le politique et l'opérationnel. Ce sont deux choses très différentes et il nous faudra un Directeur Général de très bon niveau, payé à un juste prix".


Et, même s'il se défend encore de toute velléité de candidature, Franck Vernin entend bien rassembler autour de son noyau les bonnes volontés issues de la base.

"Il ne faut pas craindre d'intervenir, explique-t-il," à condition que les propos tenus soient étayés. Nous devons élever le débat, sans craintes de pressions, prendre de la hauteur.

Nous avons un devenir collectif, nous devons travailler sereinement et nous doter de toutes les armes pour réussir tous ensemble
".

Un qualificatif intéressant d'ailleurs, car Franck Vernin, comme bon nombre d'intervenants dans le Forum du Mouvement émet la volonté de "travailler équitablement avec nos partenaires fournisseurs. Les fournisseurs sont de vrais partenaires et nous devons établir des relations gagnant-gagnant".

Quand le peuple parle, c'est toujours la voix du bon sens !

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Commentaires

1.Posté par Rick Sailor le 13/05/2013 08:49 | Alerter
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Bonjour

Nous voilà donc dans la grandiloquence des faits et des idées... Mais lesquelles au fait !
Monsieur Vernin semble redécouvrir le business. Le vrai, celui de nos agences. Mais au delà, face à la crise, quelles sont les idées que défend "le mouvement" ? Monsieur Vernin a raison de rappeler les fondamentaux. Mais pour les défendre, il faut mettre les mains dans le moteur et concevoir un programme. La bataille pour la Présidence n'a que peu d'intérêt au final si les administrateurs jouent leur rôle. Tout leur rôle.

Monsieur Vernin, devenez donc candidat. Ni eau tiède, ni eau froide. Pas de discours enflammés. Des faits. Engagez vous clairement dans la bataille qui s'annonce. Soyez candidat. La lumière et la transparence valent mieux que les sous entendus.

Valmorel m'a déçu. Tout le monde râlait, personne ne s'exprimait au final !
C'est la difficile règle du "yaka" et du "faut qu'on". Immuable, permanente. Quelque soit le réseau.

Moi, j'ai trois questions pour ce "mouvement" :
- comment enrichir nos agences. Que proposez vous ?
- comment attirer les clients dans nos agences. Que proposez vous ?
- comment optimiser nos commissions chez les fournisseurs ? Que proposez vous ?

Trois questions simples en apparence mais fondamentales pour le réseau.

Quant à mon ami Poujade Gobert, qui croit que deux trois arrières pensées font le pouvoir populaire, souvenez vous de De Gaulle "croire que peuple a des idées est illusoire et sans issue"

Bien à vous tous
Rick

2.Posté par DANTES le 13/05/2013 12:40 | Alerter
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J'aime bien le tableau derrière : le bonheur est dans le pré...

3.Posté par Gisèle le 13/05/2013 16:42 | Alerter
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Qui êtes-vous, Rick, pour mépriser à ce point le "peuple"?
Qui êtes-vous pour écrire à tort et à travers sans jamais faire de propositions concrètes?
Qui êtes-vous pour donner quitus à des menteurs éhontés?
Vous parlez de transparence et de lumière... Eclairez-nous!

4.Posté par Pedro Maoula le 14/05/2013 10:18 | Alerter
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C’est beau, c’est grand, c’est généreux !
Et Franck Vernin a raison : la coopérative appartient aux adhérents et non pas à de quelconques investisseurs.
Au-delà de cette évidence qui correspond me semble-t-il à la réalité, à savoir qu’il n’y a pas, à ma modeste (mais pas naïve) connaissance, d’administrateur qui tire un intérêt substantiel, personnel et direct de l’activité du réseau. Si ce n’est, bien sûr, les inévitables petites gentillesses et prévenances de tous ordres qui vont de la bouteille de champagne en fin d’année à l’invitation pour des séjours de rêves, des surclassements chaque fois que possible ou des tarifs préférentiels, y compris (par exemple) pour l’utilisation des systèmes informatiques, pour peu qu’on ait une petite responsabilité dans ce domaine…
Cela est inévitable et ne changera jamais quel que soit l’élu concerné, aussi honnête soit-il.
De même que cela est absolument sans conséquence sur l’activité et les résultats des agences.

Ces petites ou grandes attentions suffisent-elles à motiver des candidatures ? Évidemment non (sauf pour les frimeurs, il y en a, oui…) car l’investissement personnel, au moins pour ceux qui ont une conscience professionnelle digne de ce nom, peut être très important, voire considérable eu égard aux conséquences de l’absence dans sa propre entreprise. Oui, ça peut faire peur.

Rick a raison de pousser l’équipe du « mouvement » à se présenter et à apporter son lot d’idées concrètes. Et si je m’en réfère à la boite à idées qui est publiée sur le site, pour le moment c’est plutôt le grand vide. Mais gardons espoir, ça vient juste de naître…
Gisèle a également raison de demander à Rick plus de transparence, et pourquoi pas, lui aussi, de se présenter avec des propositions. Mais peut-être le fera-t-il après tout ?
Pour ce qui me concerne, je précise de suite que ce n’est pas possible. N’insistez pas, merci.

En observateur neutre que je souhaite rester et avec le recul dont je bénéficie, je dois quand même constater que ce réseau ne va pas si mal. La démocratie s’y porte bien, le forum est un lieu d’expression (et une base de connaissance) exceptionnel. Les équipes se démènent quotidiennement pour faciliter la vie des adhérents. La protection financière des entreprises vis-à-vis des fournisseurs a démontré son efficacité à plusieurs reprises. La recherche de performance dans les domaines marketing et technologique est bien réelle. On peut toujours faire mieux, notamment avec des idées nouvelles, mais franchement bien des confrères envient cette énergie volontariste.

La situation est difficile pour l’ensemble de l’activité économique, et si la profession affronte un passage particulièrement difficile c’est essentiellement dû à l’actualité internationale qui la prive de résultats sur des destinations telles que l’Egypte ou la Tunisie pour ne citer qu’elles. Mais certainement pas à une quelconque léthargie du réseau ASV.

Pour terminer, je voudrais revenir sur l’analyse de la fusion que fait M. Vernin.
Oui, la fusion à la base est un succès et les adhérents ont bien intégré qu’un concurrent est aussi un confrère et qu’il doit faire face aux mêmes difficultés, que l’union fait la force, etc..
Ce succès est moins évident au sein du CA. et c’est bien normal car ce sont deux cultures qui se frottent l’une à l’autre. D’un côté une gestion en bon père de famille, par un réseau propriétaire de ses locaux mais aussi de ses technologies ; de l’autre côté, une plus grande notoriété (surtout grâce à l’ancienneté), des locaux dispendieux et de la sous-traitance dans presque tous les domaines. Deux modèles bien différents.
Retenir les meilleurs choix reste la mission essentielle des administrateurs pour continuer de construire le « meilleur des deux mondes » promis à Séville.

Aller, hauts les cœurs ! Si la route est plus longue que prévue, elle va quand même dans la bonne direction.

5.Posté par Dominique Gobert le 15/05/2013 21:40 | Alerter
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Bravo, Bernardo... Oh, pardon Pedro. Belle envolée de "père de famille". Finalement, c'est Bisounours et Cie... Mais il est vrai que vous êtes un modeste observateur neutre. J'ai bien ri!

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