Les salariés heureux sont 31 % plus productifs selon une étude menée par Harvard et du MIT – DR Depositphotos.
TourMaG.com - Vous affirmez que travail peut rimer avec bien-être et performance.
Laurent Barthélemy : Une étude menée conjointement par Harvard et le MIT démontre que les salariés heureux sont deux fois moins malades, six fois moins absents, neuf fois plus loyaux, 31 % plus productifs et 55 % plus créatifs.
Selon mon expérience personnelle, la sécurité psychologique est un facteur qui génère du bien-être et donc de la performance.
Évacuer les relations humaines difficiles, les jugements sur les uns et les autres, le temps perdu à se dénigrer, etc… et réussir à créer des cercles de confiance où les gens se sentent utiles, reconnus pour leur travail, change pleinement la donne.
TourMaG.com – Quelle est la définition du bien-être au travail ?
L. B. : Le bien-être se résume en trois besoins fondamentaux de l’être humain : le respect, la reconnaissance et les bonnes relations.
Si les salariés sont respectés, se sentent reconnus comme une personne adulte, responsable, et non pas infantilisé, on a gagné un tiers du chemin. Si en plus, on leur donne une reconnaissance verbale, pour ce qu’ils font et ce qu’ils sont, on a fait les deux tiers du chemin.
Enfin, si on arrive a faire en sorte qu’ils aient de bonnes relations au travail entre managés et managers, on a tous les ingrédients pour que les collaborateurs soient individuellement et collectivement motivés et sereins au travail.
TourMaG.com - Le bien-être est une des revendications des salariés aujourd’hui ?
L. B. : C’est un sujet qui est entré dans les esprits depuis une dizaine d’années. Depuis la crise des subprimes, nous observons une hausse du mal-être au travail : burn out, bored out.
Laurent Barthélemy : Une étude menée conjointement par Harvard et le MIT démontre que les salariés heureux sont deux fois moins malades, six fois moins absents, neuf fois plus loyaux, 31 % plus productifs et 55 % plus créatifs.
Selon mon expérience personnelle, la sécurité psychologique est un facteur qui génère du bien-être et donc de la performance.
Évacuer les relations humaines difficiles, les jugements sur les uns et les autres, le temps perdu à se dénigrer, etc… et réussir à créer des cercles de confiance où les gens se sentent utiles, reconnus pour leur travail, change pleinement la donne.
TourMaG.com – Quelle est la définition du bien-être au travail ?
L. B. : Le bien-être se résume en trois besoins fondamentaux de l’être humain : le respect, la reconnaissance et les bonnes relations.
Si les salariés sont respectés, se sentent reconnus comme une personne adulte, responsable, et non pas infantilisé, on a gagné un tiers du chemin. Si en plus, on leur donne une reconnaissance verbale, pour ce qu’ils font et ce qu’ils sont, on a fait les deux tiers du chemin.
Enfin, si on arrive a faire en sorte qu’ils aient de bonnes relations au travail entre managés et managers, on a tous les ingrédients pour que les collaborateurs soient individuellement et collectivement motivés et sereins au travail.
TourMaG.com - Le bien-être est une des revendications des salariés aujourd’hui ?
L. B. : C’est un sujet qui est entré dans les esprits depuis une dizaine d’années. Depuis la crise des subprimes, nous observons une hausse du mal-être au travail : burn out, bored out.
TourMaG.com – Comment rendre ses collaborateurs heureux ?
L.B. : Nous avons développé un outil ultra simple, un site internet, à partir duquel on va envoyer des messages valorisants, de manière anonyme, si on le souhaite.
C’est au bon gré de chacun, la démarche est vertueuse, il y a une dynamique qui prend assez rapidement.
Cela répond au besoin fondamental de l’être humain de recevoir de la reconnaissance. De manière plus scientifique, quand on reçoit de la reconnaissance notre cerveau va produire de la dopamine, qui est une hormone à court terme du bien-être, du plaisir. A l’inverse, si l’on reçoit uniquement des critiques, ce qui est un véritable problème français, pays où l’on est sans cesse à la recherche de l’exigence, de l'excellence, on va produire du cortisol, l’hormone du stress.
Quand les entreprises mettent en place notre outil, on constate, après enquête, une chute du stress de 10% en deux mois, le niveau de bien-être, lui, monte d’autant.
J’interviens également deux heures en conférence pour leur expliquer l’intérêt qu’ils ont à valoriser les autres, à être altruistes.
Nous avons également mis en place un blog, sur lequel je mets à jours des informations sur les bonnes pratiques de management, du leadership, le fonctionnement du cerveau, etc...
La base de l'épanouissement au travail est la connaissance de soi et la compréhension du fonctionnement du cerveau, avant tous les actions possibles telles que le télétravail ou encore l'aménagement des bureaux.
TourMaG.com – Rencontrez-vous une certaine résistance au changement ?
L. B. : La principale résistance tient au fait que l’on fonctionne depuis une centaine d’années avec des modes hiérarchiques verticaux.
C’était adapté au XXe siècle, quand on avait des gens peu éduqués, dans l’industrie de masse. Cela l'est beaucoup moins aujourd’hui dans un monde qui change très vite et travaille en réseau de manière horizontale.
Il faut ensuite convaincre les dirigeants d’entreprises pour mettre en place cette logique d’intelligence collective.
L.B. : Nous avons développé un outil ultra simple, un site internet, à partir duquel on va envoyer des messages valorisants, de manière anonyme, si on le souhaite.
C’est au bon gré de chacun, la démarche est vertueuse, il y a une dynamique qui prend assez rapidement.
Cela répond au besoin fondamental de l’être humain de recevoir de la reconnaissance. De manière plus scientifique, quand on reçoit de la reconnaissance notre cerveau va produire de la dopamine, qui est une hormone à court terme du bien-être, du plaisir. A l’inverse, si l’on reçoit uniquement des critiques, ce qui est un véritable problème français, pays où l’on est sans cesse à la recherche de l’exigence, de l'excellence, on va produire du cortisol, l’hormone du stress.
Quand les entreprises mettent en place notre outil, on constate, après enquête, une chute du stress de 10% en deux mois, le niveau de bien-être, lui, monte d’autant.
J’interviens également deux heures en conférence pour leur expliquer l’intérêt qu’ils ont à valoriser les autres, à être altruistes.
Nous avons également mis en place un blog, sur lequel je mets à jours des informations sur les bonnes pratiques de management, du leadership, le fonctionnement du cerveau, etc...
La base de l'épanouissement au travail est la connaissance de soi et la compréhension du fonctionnement du cerveau, avant tous les actions possibles telles que le télétravail ou encore l'aménagement des bureaux.
TourMaG.com – Rencontrez-vous une certaine résistance au changement ?
L. B. : La principale résistance tient au fait que l’on fonctionne depuis une centaine d’années avec des modes hiérarchiques verticaux.
C’était adapté au XXe siècle, quand on avait des gens peu éduqués, dans l’industrie de masse. Cela l'est beaucoup moins aujourd’hui dans un monde qui change très vite et travaille en réseau de manière horizontale.
Il faut ensuite convaincre les dirigeants d’entreprises pour mettre en place cette logique d’intelligence collective.